Québec assure qu'aucune entente n'a été conclue avec TransCanada Pipelines pour la reprise des sondages géotechniques au large de Cacouna, dans le Bas-Saint-Laurent, en vue de construire un terminal pétrolier.

Le ministère du Développement durable, de l'Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques précise que la proposition reçue mercredi soir de l'entreprise est insatisfaisante. Par conséquent, TransCanada n'est toujours pas autorisée à reprendre ses travaux exploratoires.

Le ministère dit attendre une nouvelle proposition de l'entreprise.

Rappelons que le 2 octobre dernier, conformément aux termes du certificat d'autorisation qui lui a été délivré, TransCanada a transmis au ministère un rapport de bruit préliminaire concernant ses premiers sondages. Sur la base de ce document, le ministère lui a demandé d'apporter des ajustements à son plan de travail, et ce, afin de respecter les normes de bruit qui lui ont été imposées et d'ainsi réduire les impacts possibles sur les bélugas du Saint-Laurent.

La compagnie n'ayant pas transmis une proposition à la satisfaction du ministère, elle ne peut pas reprendre ses travaux de sondage.

Le président de Nature Québec, Christian Simard, se réjouit de la décision gouvernementale. Mais il demande encore plus de Québec.

Selon lui, le gouvernement ne dispose pas d'avis scientifiques pour juger «réellement» du cas. Il demande donc de suspendre ou même révoquer le permis d'autorisation accordé à TransCanada, en attendant le jugement final des tribunaux, probablement en janvier prochain.