La Chine autorise la vente de peaux et de parties de corps de tigres élevés en captivité malgré une résolution des Nations unies qu'elle a ratifiée et appelant à interdire ce type de commerce, a déclaré mardi l'Agence d'investigation pour l'environnement (EIA) basée à Londres.

L'EIA a affirmé avoir découvert un commerce légal de produits issus de tigres élevés en captivité, destinés à la décoration de luxe, qui, selon elle, va encourager le braconnage de félins sauvages.

L'association a également constaté que des négociants utilisent une réglementation parallèle du gouvernement pour légaliser des vins «tonifiants» élaborés à partir d'ossement de tigres élevés en captivité, en infraction avec un décret du conseil d'état chinois de 1993.

La Chine a signé la Convention internationale sur les espèces en voie d'extinction (CITES) qui interdit le commerce international de produits ou ses dérivés, issus de tigres.