Les marais et marécages continuent de disparaître sous la banlieue lavalloise, selon le dernier bilan du conseil régional de l'environnement (CRE) de Laval, dévoilé hier.

Depuis 2010, 22 hectares de milieux humides ont été remblayés sur les 226 qui subsistaient deux ans plus tôt en zone constructible dans l'île Jésus. Depuis 2004, près de 40% des milieux humides lavallois ont été détruits ou altérés, estime l'organisme.

Le CRE de Laval réitère sa demande de moratoire sur la délivrance de tout nouveau permis de destruction de milieu humide par le ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs (MDDEP).

De septembre 2010 à août 2012, le CRE de Laval dénombre 14 autorisations de remblai.

Selon le CRE, au moins huit autres milieux humides ont été remblayés sans avoir fait l'objet d'une demande au MDDEP. «Il n'y a pas ou très peu de suivi par l'équipe du MDDEP au cours des deux dernières années», affirme le CRE dans son bilan.