Les groupes environnementaux et les entreprises de produits forestiers qui ont signé l'Entente sur la forêt boréale canadienne (EFBC), il y a un an, rapportent de considérables progrès pour la concrétiser.

Ils signalent que ces progrès permettront de protéger la forêt boréale et les gens dont la prospérité économique et le mode de vie traditionnel en dépendent.

En matière écologique et commerciale, les signataires ont établi un secrétariat pour coordonner le programme des groupes de travail, ont formé une équipe scientifique consultative indépendante et ont intensifié leur sensibilisation des Autochtones, des gouvernements provinciaux et municipaux et des parties intéressées.

Les engagements initiaux, qui consistaient à suspendre la récolte sur 29 millions d'hectares de forêt boréale, ont été respectés afin de créer un espace pour la planification commune de la conservation.

Melissa Filion, responsable de campagne forêt chez Greenpeace, signale que les gens du milieu sont en retard en matière de conservation sur le terrain, mais affirme qu'ils ont une base et une démarche solides.

Pour sa part, Avrim Lazar, président et chef de la direction de l'Association des produits forestiers du Canada (APFC), soutient qu'avec les environnementalistes, l'industrie apprend à adopter une démarche pratique et productive de résolution de problèmes.

Une vérification indépendante des progrès de l'Entente par la firme de vérification KPMG est en cours. Les groupes de travail régionaux travaillent activement à la planification de la conservation en Alberta, au Québec et en Ontario.