Le groupe consultatif de l'ONU chargé de définir les financements pour trouver 100 milliards de dollars par an pour la lutte contre le changement climatique préconise des «financements alternatifs», souligne un rapport présenté vendredi.

«Les financements devront provenir d'une large variété de sources, publiques et privées, bilatérales et multilatérales, y compris des sources alternatives de financement», souligne le rapport.

«Une taxe sur les transactions financières, comme elle est actuellement débattue, serait une source nouvelle et additionnelle», souligne encore le rapport.

Meles Zenawi, le Premier ministre éthiopien qui co-préside le groupe consultatif, a souligné lors d'une conférence de presse que l'instauration d'une taxe sur le transport aérien et maritime international «est l'une des sources les plus faciles» à mettre en oeuvre.

«Nous sommes tombés d'accord sur le fait que ceci peut être géré de telle façon que cela n'aura pas d'incidence directe sur les pays en développement», a-t-il observé.

Le groupe consultatif de haut niveau des Nations unies sur le financement de la lutte contre les changements climatiques (AGF) a été mis en place en février 2010 par le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon pour trouver les moyens de mobiliser les 100 milliards de dollars annuels promis à partir de 2020 par les pays développés aux pays pauvres pour faciliter l'adaptation de ces derniers au changement climatique et la réduction de leurs émissions de carbone.