Le Fonds monétaire international (FMI), la Banque mondiale et plusieurs autres organisations multilatérales exhortent les États à conclure un accord «ambitieux» et «équitable» lors du sommet sur le climat qui s'ouvre lundi à Copenhague, selon un communiqué publié mercredi.

«Nous (...) appelons les participants aux négociations des Nations unies sur le changement climatique à s'accorder à Copenhague sur les bases d'un système ambitieux, global et équilibré», indique ce texte également signé par la Banque africaine de développement (BAD) ou la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).

Soulignant qu'il existe une «menace» pour le développement économique, ces organisations jugent qu'«il est urgent d'aider les pays les plus pauvres, les plus vulnérables et les moins à même de s'adapter au changement climatique».

«Il est crucial que les pays riches continuent à porter le flambeau de la limitation du changement climatique en adoptant des objectifs chiffrés et appropriés de réduction des émissions au-delà de 2012», écrivent-elles.

Les quelque 190 pays qui doivent participer jusqu'au 18 décembre au sommet de Copenhague sont censés trouver un accord mondial sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour remplacer le protocole de Kyoto qui arrive à échéance en 2012.

«Les changements (nécessaires, ndlr) requiéreront le déblocage de moyens financiers substantiels», affirme le président de la Banque mondiale, Robert Zoellick, cité dans le communiqué.

Dominique Strauss-Kahn, directeur général du FMI, a estimé, lui, que «la consolidation de la reprise économique et la mise en place de politiques sur le changement climatique peuvent se renforcer mutuellement».