Le premier ministre fédéral, Stephen Harper, a affirmé dimanche que les négociations sur le changement climatique étaient empêtrées dans les menus détails, jugeant nécessaire de faire un pas en arrière afin d'avoir une meilleure vue d'ensemble de la situation.

M. Harper a tenu ces propos alors que les dirigeants ayant pris part au sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC) - dont les 21 pays sont responsables de près des deux tiers des émissions de gaz à effet de serre - ont officiellement tué tout espoir d'une percée à l'occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique, le mois prochain, au Danemark.

Le premier ministre figure au nombre des têtes dirigeantes qui ont estimé dimanche, au terme d'une rencontre dont le thème était la question climatique, qu'aucune entente ne serait atteinte à Copenhague.

Selon M. Harper, les nations du monde ont encore beaucoup de chemin à parcourir avant de parvenir à un traité ayant force exécutoire.

Il n'était pas prévu que la question des changements climatiques domine le sommet de l'APEC, qui marquait le 20e anniversaire de la fondation de l'organisation intergouvernementale visant à faciliter la croissance économique, la coopération, les échanges et l'investissement de la région Asie-Pacifique. Mais comme il s'agissait de la dernière conférence d'importance avant celle de l'ONU, le mois prochain, le thème s'est infiltré au coeur des entretiens sur l'économie mondiale et les échanges commerciaux.