Une designer néerlandaise a développé une horloge qui fonctionne grâce aux bactéries présentes dans la terre d'un pot de fleur auquel  elle est rattachée.

La designer industrielle Marieke Staps cherchait une nouvelle source d'énergie, et est tombée sur une technique découverte en 1840, où l'activité métabolique du terreau génère de l'électricité. Elle a donc décidé de tester le système, avec une horloge écologique. Dévoilée à la Semaine du design néerlandais en 2008, et exposée au salon Dwell de l'écologie dans la cuisine, à Los Angeles, en juin, l'horloge fonctionne bel et bien grâce aux bactéries présentes dans le terreau d'un pot de bambou.

Des électrodes en cuivre et zinc connectées à l'horloge sont plantées dans le terreau de deux plantes en pot. Le terreau fonctionne comme un conducteur à travers le quel une charge électrique peut circuler.

Le terreau produit suffisamment d'électricité pour faire fonctionner l'horloge. Marieke Staps affirme que la sienne fonctionne ainsi depuis deux ans, avec pour seule contrainte d'arroser les plantes, pour nourrir le terreau.

Selon la designer, cette technique pourrait servir à recharger des batteries, faire fonctionner des ordinateurs, ou même éclairer les rues.