Une des raisons qui rend les colloques virtuels intéressants, c'est l'environnement : un «vrai» colloque implique beaucoup de déplacements en avion et une «empreinte carbone» gênante. Mais les plus mal à l'aise sont les biologistes spécialistes de la conservation de la faune et de la flore.

Comme l'écrit David Grémillet, du CNRS français, dans une lettre où il se porte à leur défense, la plupart de ces biologistes sont dans l'hémisphère Nord -mais le gros des espèces menacées se trouve dans l'hémisphère Sud! « fait, les plus réputés et les plus impliqués dans les politiques de conservation » sont aussi ceux qui voyagent le plus souvent en avion. Est-ce que les retombées de leurs découvertes compensent pour leur empreinte sur la planète?