Le premier ministre de la Colombie-Britannique, Gordon Campbell, a affirmé lundi que le gouvernement fédéral ne devrait pas se sentir obligé de rejoindre la Western Climate Initiative afin de lutter contre les émissions de gaz à effet de serre (GES), même si l'Ontario a fait de même la semaine dernière.

Quatre provinces - le Québec, l'Ontario, la Colombie-Britannique et le Manitoba - ainsi que sept États américains font maintenant partie de cette collaboration transfrontalière visant à réduire les émissions en 2010, principalement au moyen de la mise en place et d'un marché commun pour l'échange des crédits d'émissions de GES.

M. Campbell a indiqué que l'annonce faite par l'Ontario, lors de la récente conférence des premiers ministres, à Québec, était «venue de nulle part», mais qu'elle signifiait que l'initiative couvrait maintenant les deux tiers de la population canadienne et la moitié des émissions du pays.

Le premier ministre de la Colombie-Britannique a indiqué que le gouvernement fédéral avait été «très bon à notre égard» quant aux étapes que suivent les provinces afin de faire face au changement climatique.

Il a ajouté que le premier ministre fédéral Stephen Harper et son ministre de l'Environnement, John Baird, avaient clairement fait savoir que les provinces pouvaient avoir leurs propres objectifs, en autant que ces derniers ne minent pas la politique fédérale.

La Western Climate Initiative est le nom d'une collaboration lancée en 2007, qui concerne quatre provinces canadiennes et sept États américains dont la population atteint un total de 83 millions de personnes.