À Montréal, installer son propre matériel de production électrique nécessite une bonne dose de patience. Un certain flou réglementaire règne. Mieux vaut attendre d'avoir reçu un permis de son arrondissement avant d'investir dans une éolienne ou un panneau solaire. Comme il n'existe aucune politique de la ville centre, la délivrance des permis se fait au cas par cas et les critères retenus varient d'un arrondissement à l'autre.

Les règlements municipaux montréalais ne prévoient rien de spécifique concernant les panneaux solaires et les éoliennes. «Nous avons les mêmes exigences que pour l'installation d'équipements mécaniques», précise Michel Tanguay, porte-parole de l'arrondissement du Plateau-Mont-Royal.

Au même titre que les climatiseurs industriels ou que les antennes paraboliques, les éoliennes et les panneaux solaires doivent généralement respecter une certaine hauteur, ne pas être visibles de la rue, ne pas engendrer de nuisances sonores et ne pas constituer de danger pour le voisinage.

Peu de demandes

Tous les arrondissements contactés par La Presse expliquent n'avoir eu que très peu, voire aucune, demande d'installation de panneaux solaires ou d'éoliennes. «On ne fait pas de règlement pour ce qui n'existe pas encore», dit M. Tanguay.