Les ampoules fluocompactes sont efficaces et consomment peu d'énergie, mais elles possèdent un défaut. Elles contiennent une petite quantité de mercure, un métal potentiellement toxique. Même si cette quantité est faible, un bris de l'ampoule le laisserait s'accumuler dans l'air.

Une étude publiée dans Environmental Science & Technology présente une solution : une « éponge moléculaire » pour mercure, faite de sélénium. Des chercheurs ont découvert la capacité qu'ont les nanoparticules de sélénium d'absorber les vapeurs de mercure.

On imagine déjà des sacs de récupération enrichis en nanoparticules de sélénium. En cas de bris, il suffirait d'y déposer les débris de l'ampoule pour éviter tout risque de contamination. Pour les usines de fabrication d'ampoules fluocompates, il serait possible de créer des couvertures imprégnées de sélénium que l'on étendrait sur le site d'un accident.