Charles-Olivier Roussel est né le 13 septembre 1991, ce qui fait de lui l'un des plus jeunes joueurs admissibles au repêchage de cette année.

À 17 ans, il est en plein croissance. Mais l'idée que ce font de lui les recruteurs l'est également!

«L'an dernier, on ne parlait pas de moi comme on parlait de Simon Després», suggère le défenseur des Cataractes de Shawinigan.

«J'étais dans son ombre et j'en ai profité. Par exemple, je n'ai pas été invité au sein de l'équipe canadienne des moins de 18 ans et ça a sonné le réveil pour moi. Je jugeais que j'avais ma place au sein de cette équipe.

«J'ai rencontré mon entraîneur deux heures après avoir reçu la décision de l'équipe canadienne et je lui ai dit que j'entendais prouver à Équipe Canada qu'ils avaient eu tort.

«Étant donné que je savais que les Cataractes seraient compétitifs l'année suivante, ça m'a donné une motivation supplémentaire.

«Et un an plus tard, je suis invité au sein de l'équipe canadienne des moins de 20 ans.»

Roussel est un arrière à caractère offensif qui a récolté 11 buts et 33 mentions d'aide en 68 matchs.

Mais il s'est aussi fait remarquer pour ses percutantes mises en échec.

«Il s'est beaucoup amélioré à mesure que la saison avançait, observe un recruteur-chef de la LNH. Ses coachs lui ont démontré de plus en plus de confiance et il a fini par mériter sa place sur la première unité d'avantage numérique.

«Sa courbe de progression est intéressante. Je ne pense pas qu'on ait vu le meilleur de Charles-Olivier encore.»

À l'instar de son coéquipier Philippe Paradis, Roussel pourrait bien être sélectionné en deuxième ronde. Il devrait ensuite retourner à Shawinigan, une équipe faite sur mesure pour lui.

«Mon père a longtemps joué au hockey. Il a même participé au camp des Cataractes avant que la mort d'un proche ne le force à se retirer.

«J'ai donc le sentiment que c'est le destin qui m'a amené à Shawinigan pour continuer là où mon père avait arrêté...»