1995   > Le ministre de la Santé, Jean Rochon (PQ), restructure le réseau hospitalier québécois. Dépôt d'un mémoire pour regrouper les hôpitaux Hôtel-Dieu, Notre-Dame et Saint-Luc, dans le but de créer le Centre hospitalier de l'Université de Montréal (CHUM).

1999

> La ministre de la Santé (PQ), Pauline Marois, regroupe dans un même lieu les trois hôpitaux francophones. Lucien Bouchard en annonce la construction sur un seul emplacement.

2000

> Pauline Marois annonce que le CHUM sera construit au 6000, rue Saint-Denis.

2003

> Les libéraux de Jean Charest prennent le pouvoir à Québec. Philippe Couillard est nommé ministre de la Santé. Il annonce la création de la commission Mulroney-Johnson pour l'examen des projets. Le conseil d'administration du CHUM présente sa Proposition CHUM 2010, en collaboration avec l'Université de Montréal.

2004

> L'emplacement du 6000, rue Saint-Denis est rejeté au profit du 1000, rue Saint-Denis. En juin, le ministre Couillard annonce que la construction et la rénovation (de l'hôpital Saint-Luc) aura lieu au 1000, rue Saint-Denis. Mais il laisse la porte ouverte à un autre emplacement. Le recteur de l'Université de Montréal, Robert Lacroix, commence à plancher sur son projet de technopole du savoir et de la santé à la gare de triage Outremont. Projet qu'il présente à huis clos à son conseil d'administration, mais dont les détails finissent par éclater au grand jour.

2005

> Le gouvernement mandate des experts (Armand Couture et Guy Saint-Pierre) pour réévaluer les projets. Le maire Gérald Tremblay annonce ses couleurs en faveur d'un technopole de la santé et du savoir, mais il ne prend pas position sur le choix de l'emplacement. En février, le recteur Lacroix défend la sécurité du terrain d'Outremont.

2009

> Il est question de 2015 pour l'échéancier de construction, d'autres parlent de 2018, voire 2020. Les coûts projetés ont grimpé de 81% en deux ans.

2010

> Le 25 mars: Pelletée de terre symbolique au Centre de recherche du CHUM, en présence du premier ministre Jean Charest et du ministre de la Santé, Yves Bolduc.