Malgré l'augmentation soutenue de cas de personnes infectées depuis le début de la deuxième vague de la pandémie de grippe A(H1N1), le réseau de santé québécois a la capacité de répondre à toutes les urgences, a affirmé samedi la Dre Yolaine Galarneau, directrice de l'organisation des services de première ligne intégrés.

Lors du point de presse quotidien du gouvernement, cette fois-ci à Montréal, la Dre Galarneau a soutenu que les hôpitaux ont un plan pour remanier l'organisation des soins pour faire face aux urgences, comme une pandémie. «Cette capacité du réseau à répondre aux urgences au quotidien n'a jamais été en péril au Québec, ne l'est pas maintenant, et ne le sera pas non plus.»

Dans le cas de la deuxième phase de la pandémie de grippe A(H1N1), Mme Galarneau a souligné que ce remaniement des soins a notamment été fait à l'extérieur des urgences des centres hospitaliers, lorsque le volume des patients s'est mis à augmenter: «En première ligne, ça s'est traduit par des cliniques de grippe qui ont été ouvertes», a-t-elle illustré.

La Dre Yolaine Galarneau a de plus tenu à préciser ses propos de vendredi alors qu'elle déclarait que l'augmentation du taux d'achalandage des hôpitaux en raison des infections au virus grippal était moins rapide que prévu.

Elle a indiqué samedi que cela signifiait que même s'il y a une augmentation continue des cas recensés de personnes atteintes par le virus A(H1N1), l'impact sur les hôpitaux et sur l'utilisation des soins n'est pas aussi élevé qu'attendu.

Cela serait attribuable en partie au fait que les chiffres provinciaux cachent des disparités régionales, qui sont bénéfiques pour la planification des soins, affirme Mme Galarneau. «On a la chance de ne pas vivre en même temps partout au Québec le même achalandage, de pouvoir mettre en place des mesures, de pouvoir coordonner d'une région à l'autre l'offre de service au fur et à mesure qu'elle est requise.»

Finalement, en ce qui concerne la vaccination des jeunes de 5 à 19 ans qui est déjà commencée, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a précisé samedi que leurs parents ont le choix entre les amener eux-mêmes à une clinique de vaccination ou encore les laisser s'y rendre avec les transports organisés par les écoles.