Malgré sa vitesse et son talent indéniable qui lui permet de distribuer de belles passes et de surprendre les gardiens avec ses tirs vifs, Tomas Plekanec ne sera jamais Guy Lafleur. Mais le joueur de centre est celui qui se rapproche le plus du Démond blond lorsque vient le temps de se préparer en vue des matchs, voire des entraînements du Tricolore.

Comme Guy Lafleur au milieu dans les années 70, les années de gloire du Canadien, Plekanec est toujours le premier joueur arrivé au vestiaire. Mais aussi le premier à en sortir...

«J'arrive très tôt pour les entraînements. J'aime prendre bien mon temps pour préparer mes bâtons et m'imprégner de l'atmosphère du vestiaire. J'ai souvent mon équipement sur le dos avant que tous les gars soient arrivés», explique Tomas Plekanec avec un petit sourire agacé. «C'est pour cette raison que vous me voyez souvent sur la patinoire 10 et des fois 15 minutes avant le début des entraînements.»

S'il est le premier arrivé, il est aussi le premier reparti. «Les jours de match, je quitte le vestiaire en vitesse. Une douche rapide et je suis déjà en direction de la maison où je respecte une routine assez précise. J'aime être à la maison pour manger un plat de pâtes et de poulet avant de faire la sieste. Mais je suis vite de retour au Centre Bell. J'y arrive généralement autour de 16 h 30 pour un match disputé à 19 h 30.»

Contrairement à Lafleur, qui se rasait après l'entraînement matinal pour pouvoir quitter le Forum plus rapidement après les matchs - une routine que suivait encore Chris Chelios à la fin de sa carrière - Plekanec ne file pas comme l'éclair après les parties.

«Le matin je tiens à respecter ma routine. Mais après les matchs, avec les exercices qu'il faut effectuer au gymnase, je suis moins pressé. Surtout quand on a gagné...»