La veuve d'Arturo Gatti a affirmé jeudi que la famille du défunt boxeur était au courant de ses problèmes de consommation d'alcool et d'analgésiques de son mari, mais qu'elle était à peu près la seule à l'aider.

Jeudi, au palais de justice de Montréal, Amanda Rodrigues a raconté qu'elle avait aidé M. Gatti à être admis, en décembre 2007, dans un centre pour toxicomanes en Floride.

Elle a soutenu que son mari, qui consommait avec excès, selon elle, de l'alcool et des analgésiques, avait toutefois quitté l'établissement après une semaine, avec l'aide de sa soeur Anna Maria Gatti.

Mme Rodrigues a affirmé qu'elle avait tenté d'aider son mari mais qu'elle ignorait comment s'y prendre.

Tandis qu'Amanda Rodrigues continue son témoignage, des négociations se poursuivent dans le but de trouver une entente concernant l'héritage d'Arturo Gatti, succession maintenant évaluée à 3,4 millions $.

La famille Gatti et Mme Rodrigues se disputent depuis la mort de l'ancien champion de boxe, survenue en 2009, au Brésil.

La famille Gatti rejette la conclusion de l'enquête des autorités brésiliennes, qui ont conclu au suicide. De plus, elle refuse d'accepter la validité d'un testament rédigé quelques semaines avant la mort d'Arturo Gatti et qui léguait tout à Amanda Rodrigues.

La famille Gatti a fait savoir qu'elle accepterait la division de l'héritage en deux parties égales pour les enfants que le défunt boxeur a eus avec Mme Rodrigues et pour ceux qu'il a eus lors d'une relation antérieure. Elle assure ne vouloir rien toucher de l'héritage.