En ce début de soirée de juin, je fais une balade à vélo et perds mon sac à dos, fixé sur le porte-bagages de ma bicyclette.

Vision de cauchemar dès la constatation de la disparition du sac: à l'intérieur, mon porte-monnaie contenant toutes les cartes qu'il faut pour donner une identité à quelqu'un d'autre, mon passeport, les clés de mon auto et de ma maison, mon téléphone portable... de quoi passer une nuit de sommeil sans angoisse!

C'est la course contre la montre pour faire désactiver les cartes de crédit et de débit, déclarer aux policiers la perte du passeport et des autres effets. Le moment parfait pour faire son autocritique et aussi se mettre à espérer que les anges existent et qu'un de ceux-là retrouvera mon sac.

Et puis, oui! En fin de soirée, le téléphone sonne et une jeune femme m'apprend que, en se dirigeant vers la piscine de Saint-Léonard, boulevard Lacordaire, elle a trouvé mon sac. Tout est là! Merci du fond du coeur à cette étudiante en travail social à l'UQAM, pour son honnêteté et sa disponibilité.

N'est-ce pas une belle histoire, en ces temps de menteurs, de tricheurs, de fraudeurs, de voleurs, que de rencontrer des gens qui nous permettent d'espérer?

L'auteure demeure à Saint-Léonard.