Par son laxisme éhonté, le gouvernement québécois a ouvert la porte aux pétrolières pour qu'elles abusent des automobilistes à satiété.

La ministre Nathalie Normandeau, la Régie de l'énergie et le ministère des Ressources naturelles étudient depuis longtemps, à l'instar d'autres provinces, la possibilité de plafonner le prix du litre d'essence à la pompe. Cette fixation de limite, le prix plafond, était prévue pour la fin juin, soit avant les hausses de prix que les pétrolières placent avant les vacances avec un sourire en coin. Mais dans la réalité, il en va tout autrement. Le prix du litre à la pompe est trop élevé à Québec de 11 cents le litre. Les vacances ne sont pas encore terminées, loin de là! Dans la situation actuelle, le gouvernement, par son laxisme éhonté, a ainsi ouvert la porte aux pétrolières pour qu'elles abusent des automobilistes à satiété en plaçant des hausses aux moments opportuns; comme un général qui prend bien soin de placer aux endroits stratégiques ses soldats sur le champs de bataille. Pendant ce temps, à la Bourse NYMEX, le cours du pétrole clôture plus bas pour la livraison d'août. Cherchez l'erreur, me direz-vous! Merci, Mme Normandeau, de nous livrer comme des otages, les mains liées, aux pétrolières. Quel service amical de votre part! Quel parfum mettrez-vous sur ce dossier qui ne sent pas bon?