La déroute de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec risque d'envenimer le paysage politique québécois. Bien qu'il faille être en mode solution et à titre de payeur de taxes, je trouve cette situation tristement pénible. Depuis l'arrivée de ce gouvernement au pouvoir, il ne se passe pas une année sans que le contribuable québécois ne se retrouve avec une hausse de taxe ou de tarifs. Augmentation pour l'électricité, les garderies, le permis de conduire, la cotisation à la RRQ, etc.

Pendant ce temps, la hausse des prix à la consommation ou du pétrole ont continué à grever le pouvoir d'achat des familles comme la mienne qui doit se mettre à faire plus attention afin de joindre les deux bouts. Mais ce n'est pas grave, grâce au gouvernement Charest, j'ai reçu en 2007 une généreuse baisse d'impôt équivalent à 1,47$ par jour afin de m'aider à payer mes factures! Les récents déboires de la Caisse vont probablement aboutir à de nouvelles hausses de tarifs et de cotisations. Le hic est que cette fois-ci, je suis rendu au fonds de mes poches. Monsieur Jean Charest devra maintenant m'expliquer comment il se fait que son gouvernement aura permis une telle perte à la CDPQ. Avant de couper dans l'essentiel, j'exige une sincère explication.