Il ne sert absolument à rien de paniquer avec les résultats supposément catastrophiques de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec. Peut-être, à la limite, des spécialistes pourraient se prononcer sur des investissements majeurs où la Caisse se serait vraiment plantée.

Mais, pour ce qui est de son choix d'investir fortement dans les actions, il est trop tard pour contester ce choix et on doit y demeurer pour traverser la tempête et avoir la meilleure chance de recouvrer les pertes. La valeur actuelle des actions n'est pas leur valeur réelle. C'est une valeur déprimée par la panique. Une pénurie d'acheteurs implique que les actions sont souvent vendues à un prix de débarras, avec une crainte exaspérée du risque. Ce phénomène est d'une ampleur exceptionnelle au niveau mondial. Ceux qui ont les moyens de traverser la tempête en sortiront gagnants tandis que ceux qui n'ont pas les moyens ou le courage de persévérer ne feront que cristalliser leurs pertes en plus de se condamner à des rendements ridicules, tout juste à la limite de l'inflation, le bon vieux bas de laine.