Si le Bloc québécois accepte de soutenir une coalition PLC-NPD alors qu'il n'a jamais voulu soutenir le PCC qui a fait plus pour le Québec depuis qu'il est au pouvoir (nation québécoise, déséquilibre fiscal, etc.), que le PLC depuis Trudeau (loi sur la clarté, rapatriement de la constitution de 1982, etc.), il commettra un «acte de trahison» très grave à l'endroit du Québec et ce sera la preuve, après tout, qu'il n'est plus un parti souverainiste depuis le retour du PCC en 2004 sur la scène fédérale...

En effet, depuis que le PCC est revenu en force en 2004, après la fusion du Reform Party, de l'Alliance et de l'ancien Parti progressiste conservateur du Canada, le Bloc a perdu son rôle d'opposition officielle qui lui donnait du pouvoir et qui permettait au PLC de se maintenir au pouvoir...

Et dès que le nouveau PCC a enfin pris le pouvoir en 2006 avec une dizaine de députés du Québec, le Bloc est devenu encore plus inutile à Ottawa...

Mais plutôt que de se «saborder» comme il aurait dû le faire s'il avait été «intègre», ou de se contenter de continuer à défendre uniquement les souverainistes du Québec à Ottawa, le Bloc, «obsédé» par le goût du pouvoir qu'il avait connu pendant toutes les années Chrétien, grâce à la division de la droite à Ottawa en trois partis à l'époque ( RP, AP, PC ), le Bloc a alors décidé, pour ne pas avoir à se saborder, de prétendre qu'il défendait dorénavant les intérêts de «tous les Québécois», donc même des fédéralistes, à Ottawa...

Le Bloc est alors devenu un parti «fédéraliste», et le fait qu'il accepte aujourd'hui de soutenir une coalition PLC-NPD, simplement parce qu'elle a la même IDÉOLOGIE «de gauche» que lui, en est bel et bien la preuve...