Le gouvernement conservateur s'était engagé, lors des dernières élections, en 2006, à augmenter l'aide étrangère au même niveau que les autres pays donateurs, soit de le faire passer à 0,45% de son PIB. C'était très peu et beaucoup moins que ce que nous nous étions engagés à faire plus tôt, avec 0,7%, mais il semble que c'était encore beaucoup trop.

Pendant ce temps, 72 millions d'enfants dans le monde ne vont pas à l'école parce qu'ils n'ont tout simplement pas accès à des toilettes ou à de simples systèmes d'assainissement de base. Les investissements nécessaires pour pourvoir ces populations de systèmes d'assainissement sont pourtant minimes et pourraient faire toute la différence. L'accès à l'éducation, nous le savons, pourrait permettre à de très nombreuses populations de sortir définitivement de la pauvreté. Les gouvernements conservateurs comme celui de monsieur Harper et plusieurs institutions conservatrices comme la Banque mondiale et le FMI minimisent volontiers les dégâts de néolibéralisme. Ils tentent de nous faire avaler, contre toute évidence, que ce système économique contribue à réduire la pauvreté dans le monde et à l'intérieur de pays comme le Canada. Les faits et les données sur la pauvreté nous prouvent bien sûr le contraire...

Que pouvons-nous faire? Peut-être élire le 14 octobre prochain des candidats dont le parti n'est pas vendu corps et âme aux idéaux égoïstes du capital et de la globalisation?