Au député de Vimont, Jean Rousselle, et au ministre de l'Éducation, François Blais.

Je vous écris au sujet de la prétendue grève étudiante. Nous sommes personnellement touchés par ce conflit, ayant deux fils étudiant l'un à l'UQAM, l'autre au cégep du Vieux Montréal. Tous deux risquent de perdre leur trimestre. Tous deux (et nous comme parents) sont résolument contre ces «grèves» et n'approuvent en aucune façon les revendications des leaders étudiants.

Vous n'êtes pas sans savoir que le vote de mardi soir au cégep du Vieux-Montréal a été manipulé par les progrève jusqu'à ce qu'ils obtiennent ce qu'ils voulaient. Les instances favorables à la grève ont empêché la tenue d'un vote secret, exigé un nouveau vote sous prétexte d'irrégularités après avoir essuyé deux revers, et utilisé des tactiques de violence et d'intimidation. Pourtant, une majorité d'élèves présents étaient contre le débrayage. Les élèves qui veulent étudier ne peuvent le faire.

À quand une loi pour encadrer ces mascarades de démocratie? La solution est pourtant simple.

1 - Abolir ou ne pas reconnaître le prétendu «droit de grève étudiant»: il s'agit du boycottage des cours. Une grève demeurera toujours un moyen de pression entre des salariés et leur employeur.

2 - Ne pas reconnaître les votes à main levée. Le vote secret est un incontournable dans toute démocratie.

3 - Lors d'un futur boycottage de cours, légiférer de façon à éviter les débordements. Par exemple, tout individu qui empêche le libre accès à un cours, perturbe le déroulement d'un cours ou porte un masque serait passible de lourdes amendes (25 000$) et d'une peine d'emprisonnement minimale d'un an.

4 - Si le boycottage des cours est approuvé par une majorité d'étudiants, permettre à ceux voulant étudier de le faire, et aux progrève de boycotter leurs cours et de manifester à l'extérieur des terrains de l'établissement d'enseignement.

À vous d'agir rapidement, de façon à ce que nous ayons pour longtemps la paix sociale dans le monde étudiant.