Le premier ministre, Philippe Couillard, a composé son conseil des ministres en s'assurant d'y allier de judicieuses recrues et de ministres d'expérience. C'est de bon augure. Il faut maintenant lui laisser le temps de faire la preuve qu'il a fait les bons choix. L'un des points d'interrogation demeure la nomination de Gaétan Barrette à la tête de la santé. Il s'agit d'un ministère d'une grande complexité et souhaitons qu'il trouve le ton et surtout la bonne façon de négocier, plus particulièrement avec les médecins, qui sont reconnus comme étant coriaces. Que nous l'aimions ou pas, laissons la chance au coureur. Il pourrait surprendre. Il est de mise de saluer le retour d'un fidèle soldat d'expérience Pierre Paradis au sein du conseil des ministres après avoir été malheureusement et injustement laissé de côté trop longtemps. Son purgatoire est terminé.

Donner la chance au coureur

Le premier ministre, Philippe Couillard, a composé son conseil des ministres en s'assurant d'y allier de judicieuses recrues et de ministres d'expérience. C'est de bon augure. Il faut maintenant lui laisser le temps de faire la preuve qu'il a fait les bons choix. L'un des points d'interrogation demeure la nomination de Gaétan Barrette à la tête de la santé. Il s'agit d'un ministère d'une grande complexité et souhaitons qu'il trouve le ton et surtout la bonne façon de négocier, plus particulièrement avec les médecins, qui sont reconnus comme étant coriaces. Que nous l'aimions ou pas, laissons la chance au coureur. Il pourrait surprendre. Il est de mise de saluer le retour d'un fidèle soldat d'expérience Pierre Paradis au sein du conseil des ministres après avoir été malheureusement et injustement laissé de côté trop longtemps. Son purgatoire est terminé.

Jean-Marie Dumesnil, Saint-Constant

Si Gaétan Barrette était une femme

Depuis quelques jours circule une pétition demandant essentiellement au Docteur Barrette de maigrir, estimant que son poids est incompatible avec sa fonction de ministre de la Santé. Ce n'est pas la première allusion à son poids. Durant toute la campagne électorale, on a entendu des blagues de fort mauvais goût et vu des caricatures souvent méchantes. Et si le Dr Barette était une femme, est-ce que cette pétition et ces blagues seraient aussi socialement acceptables? J'ai vraiment l'impression que beaucoup de groupes de pression féministes monteraient aux barricades, avec raison!

Réal Boulet, Châteauguay

Une question de respect (1)

Une question

de respect (1)


Suis-je seul à trouver complètement absurde qu'au Centre Bell, un arbitre québécois francophone s'adresse à la foule en anglais? Que la foule francophone chante l'hymne national en anglais à la fin? Que Radio-Canada diffuse de plus en plus aux nouvelles à la radio et à la télé des extraits en anglais non traduits ou sous-titrés? Que l'industrie du doublage de films au Québec (qui ne sert que le marché québécois) traduise les films étrangers dans une langue qui n'est pas la nôtre, une langue avec un accent qui n'existe nulle part au monde? Pour qu'une langue survive, on doit en être fier, l'assumer pleinement et la faire respecter. Tous ces indices nous portent plutôt à croire que l'érosion du français au Québec est de plus en plus rapide et se fait d'une façon de plus en plus sournoise, comme elle l'a fait hors Québec, sans que les Québécois ne s'en rendent compte. Steve Faulkner chantait «...un beau jour, nous réveillerons-nous Cajuns de l'an 2000»... J'ai bien peur que, devant une telle indifférence générale, on y soit presque. Quand nous en serons au point d'être gênés d'exister, il n'y aura plus d'espoir.

Stéphane Hamelin, Cornwall, Ontario

Une question de respect (2)

Je tiens à vous faire part de ma première déception en tant que citoyenne du Québec lors de la cérémonie d'assermentation. Durant cette cérémonie, plusieurs d'entre vous ont prononcé votre discours d'assermentation en français et en anglais, soulignant ainsi votre servitude au pays bilingue qu'est le Canada et enfreignant par la même occasion la loi 101 que s'est donnée le Québec depuis pourtant plusieurs années. Ce geste a insulté la population québécoise. Vous avez foulé du pied l'identité profonde des deux tiers de la population que vous êtes censés représenter. En sera-t-il de même pour les débats en Chambre? Je le crains. Il est pourtant de bon ton de rappeler à l'ordre ceux qui enfreignent les lois et j'espère que quelqu'un en chambre se lèvera pour vous le signifier. Quelqu'un de plus influent que moi, simple citoyenne qui n'a pas voté pour vous. Si vous souhaitez notre respect à titre de ministres, respectez ceux que vous représentez et souvenez-vous qu'au Québec, c'est en français que ça se passe.

Céline Béliveau, Trois-Rivières