Finalement, je comprends pourquoi notre gouvernement péquiste ne veut pas aller chercher notre pétrole et notre gaz de schiste, et ce n'est pas pour des raisons environnementales. Ce sont des richesses naturelles de notre province qui ne sont pas renouvelables. Donc, nous les laissons sous notre matelas de terre, pour le jour quand on en aura vraiment besoin. Entre temps, nous recevons 9,3 milliards de péréquation des autres provinces canadiennes qui exploitent et développent leurs sources d'énergie, qui sont aussi non renouvelables. Lorsque nous aurons atteint le paradis de la souveraineté, nous allons aller sous le matelas de notre pays, pour sortir nos richesses d'énergie et les utiliser pour développer notre nouveau pays et vivre dans la joie pour toujours.

Les ressources sous le matelas

Finalement, je comprends pourquoi notre gouvernement péquiste ne veut pas aller chercher notre pétrole et notre gaz de schiste, et ce n'est pas pour des raisons environnementales. Ce sont des richesses naturelles de notre province qui ne sont pas renouvelables. Donc, nous les laissons sous notre matelas de terre, pour le jour quand on en aura vraiment besoin. Entre temps, nous recevons 9,3 milliards de péréquation des autres provinces canadiennes qui exploitent et développent leurs sources d'énergie, qui sont aussi non renouvelables. Lorsque nous aurons atteint le paradis de la souveraineté, nous allons aller sous le matelas de notre pays, pour sortir nos richesses d'énergie et les utiliser pour développer notre nouveau pays et vivre dans la joie pour toujours.

Robert Marcogliese, Montréal

Le Noël de Madame Marois

Qu'est-ce qui lui prend, à Madame Marois, de distribuer autant de cadeaux, ici et là? Parmi toutes ses largesses, il n'y a rien de ce que je considère comme l'essentiel: l'éducation et les hôpitaux. La population vieillit. Croyez-vous qu'elle va fréquenter davantage les musées que les hôpitaux? Les écoles sont dans un état lamentable à Montréal et on manque d'orthopédagogues et de psychologues. La Charte, c'est un sujet qu'il faudra probablement aborder un jour, mais pour le moment, les ponts et viaducs risquent de nous tomber dessus.

Hélène Robillard, L'Assomption

L'immigration qu'on a voulue

En novembre 1976, René Lévesque a nommé Jacques Couture, jésuite, ministre de l'Immigration. En février 1978, l'entente Couture-Cullen (Cullen était alors ministre de l'Immigration à Ottawa) permet au Québec de choisir ses immigrants. M. Couture privilégie les immigrants francophones, d'abord les Haïtiens, puis les Vietnamiens. L'héritage du ministre Couture est que Québec a poursuivi sa politique d'immigration auprès des populations de l'Afrique francophone (Algérie, Maroc, Sénégal, Cameroun, etc.), majoritairement musulmanes. Le Québec, à la suite de l'esprit d'ouverture de René Lévesque, a choisi une francophonie diversifiée, pour survivre en français. Ce serait mesquin maintenant, pour ne pas dire sadique, de la restreindre dans ses droits.

Yvon Pageau

Promesse non tenue

Après une année à se faire marteler les oreilles que Radio-Canada était la télévision des XXIIes Jeux olympiques d'hiver, je me suis installée, vendredi, pour écouter la cérémonie d'ouverture des Jeux d'hiver, en direct de Sotchi. J'ai vu... beaucoup de publicités. Je fus extrêmement déçue d'avoir manqué de grands tableaux de l'histoire de la Russie parce que la télévision des Jeux nous présentait les mêmes publicités que nous voyons soir après soir, depuis des mois, sur les Jeux olympiques et les émissions de Radio-Canada. J'ai donc téléphoné pour me plaindre et demander si la rediffusion du soir serait pareille. On m'a répondu que je ferais mieux d'écouter CBC, puisque ce dernier ne passait pas de publicité durant la cérémonie d'ouverture. Misère! Quel est le mandat de notre société d'État, je vous le demande.

Hélène Labrecque, Laval

S'enfarger dans les fleurs du tapis

Magnotta, faut-il le rappeler, est ce monstre qui a tué et dépecé un jeune homme asiatique, en plus de filmer les événements qui ont été vus par des millions d'internautes. Cela a eu lieu à Montréal. On parle de témoins européens qui pourraient venir ici, à grands frais, donner leur version des faits. Les faits sont déjà incriminants et clairs, alors que c'est l'assassin lui-même, dans sa perversité narcissique, qui a fourni toutes les preuves requises pour l'inculper. On s'enfarge dans les fleurs du tapis alors que la culpabilité de Magnotta ne peut pas être plus évidente. La justice, une fois de plus, prête flanc à la critique, avec ses longueurs et ses tracasseries juridiques.

André Dumaine, Montréal