Eh bien, c'est fait! Le ministère des Transports a été capable de générer une véritable psychose chez les automobilistes québécois. Il n'y a maintenant plus aucune personne consciente qui va prendre le volant pour s'aventurer, ce n'est pas un sophisme, sur les routes du Québec sans retenir son souffle et faire une prière en passant sous un viaduc. Et pendant ce temps, nos bureaucrates planchent sur la mise en place d'un organisme parapublic, qui ne fera qu'alourdir la paperasse, multiplier les démarches et surtout diluer l'imputabilité de telle sorte qu'il sera impossible de savoir qui est responsable de quoi. Mais on saura bien qui mérite une belle indemnité de départ le temps venu! Est-ce que votre testament est à jour?

Le syndrome du viaduc

Eh bien, c'est fait! Le ministère des Transports a été capable de générer une véritable psychose chez les automobilistes québécois. Il n'y a maintenant plus aucune personne consciente qui va prendre le volant pour s'aventurer, ce n'est pas un sophisme, sur les routes du Québec sans retenir son souffle et faire une prière en passant sous un viaduc. Et pendant ce temps, nos bureaucrates planchent sur la mise en place d'un organisme parapublic, qui ne fera qu'alourdir la paperasse, multiplier les démarches et surtout diluer l'imputabilité de telle sorte qu'il sera impossible de savoir qui est responsable de quoi. Mais on saura bien qui mérite une belle indemnité de départ le temps venu! Est-ce que votre testament est à jour?

Michel Gagnon, Lévis

Pour des compromis

Le Parti québécois a bien fait d'instaurer une commission parlementaire sur le projet de charte, si l'on tient compte de l'enjeu, des positions divergentes et variées recueillies dans la tournée d'avant-projet. Par contre, je trouve un peu contraignante la façon dont Bernard Drainville a lancé le débat. D'entrée de jeu, il a indiqué qu'il n'était pas question que le gouvernement recule sur son projet d'interdire aux employés de l'État de porter des signes religieux. Ainsi, la commission devra entendre plus de 200 personnes ou groupes qui veulent témoigner, à faire valoir leur point de vue aux élus et à la population. Oui, une Charte des valeurs est nécessaire, mais il faut que le gouvernement soit prêt à faire certains compromis, s'il veut que la population adhère à son projet.

Jocelyn Boily, Québec

Les valeurs du peuple

J'ai 67 ans, je suis une souverainiste convaincue, mais je ne me reconnais plus dans le PQ. Le Québec qu'il nous propose n'est pas celui dans lequel je désire vivre. Mais je ne partirai pas, soyez-en sûrs. Comme tous les Québécois de toute allégeance et de toute religion, je suis chez moi et j'y resterai pour défendre les valeurs qui ont toujours été celles du peuple québécois et non pas celles qui nous sont actuellement proposées par la Charte.

Christiane Brindamour, Saint-Honoré-de-Chicoutimi

Le bulldozer

Il semble que maintenant que le poisson a bien mordu à la ligne et que la vision péquiste sur la laïcité plaît suffisamment pour combler les vues électoralistes du parti, ce gouvernement va quand même continuer à agir comme un bulldozer, avec une arrogance incroyable. On croirait entendre et voir une copie conforme du Parti conservateur fédéral. Il faut vraiment être naïf pour croire que cette charte empêchera des décisions prises sur la base d'une religion. Nul besoin de porter un crucifix ou un foulard pour prendre une décision en fonction de ses croyances religieuses.

Denis Fournier, Ottawa

Le fond avant la forme

Je suis pour la laïcité de l'État. Ceci étant dit, je ne crois pas que le débat devrait se situer sur le port de vêtements ou d'objets, car, même si les signes ostentatoires sont défendus, ce qu'ils représentent demeurera. Par exemple, rien n'empêchera une femme qui travaille comme préposée aux bénéficiaires de refuser de laver les parties intimes des malades parce que sa religion le défend - c'est déjà arrivé. En fait, c'est lors de l'embauche qu'il faudrait vérifier les contraintes liées à l'emploi par la religion des candidats.

Anne-Marie Sauvé, Montréal

Incroyable !

En 2010, on procède à des inspections, on note plusieurs anomalies préoccupantes et on ne fait rien. Arrive 2012, la situation s'est aggravée, ça devient dangereux et on reporte les travaux en 2014. Pourquoi inspecter, si on ne corrige pas la situation? Par manque d'argent? Pourtant, on ne cesse d'augmenter les taxes pour le transport en commun, pour les routes, etc. Y a-t-il trop d'intervenants pour prendre des décisions? Si on en élimine quelques-uns, peut-être aurons-nous l'argent nécessaire pour effectuer les réparations. On met la faute sur le gel et le dégel, mais il y a quelques décennies, le gel et le dégel existaient et on n'avait pas ces problèmes. La seule chose que je peux voir, c'est qu'on fait des inspections pour se donner bonne conscience, sans jamais réparer. Nos dirigeants me déçoivent!

Réal Colpron, Lachine