La Presse a publié le vendredi 3 janvier un article erroné sur le taux de diplomation de l'Université Concordia, sous la plume d'Hugo Pilon-Larose.

D'abord, rétablissons les faits: le taux de diplomation pour les étudiants à temps plein de Concordia n'est pas de 48%, mais plutôt de 76 %, tous cycles confondus.

Ce taux de diplomation est demeuré stable au cours de la dernière décennie; en fait, tous cycles confondus, il a légèrement augmenté. Il se situe autour de la moyenne nationale. L'université travaille très fort pour maximiser le succès de nos étudiants.

Ayant oeuvré depuis plusieurs années afin d'améliorer la réussite et la persévérance chez nos jeunes, je trouve navrant que La Presse ne fasse pas un travail sérieux sur un sujet aussi important. Il est d'autant plus navrant que La Presse accorde le statut d'exclusivité à un texte erroné.

Le samedi 4 janvier, La Presse admet discrètement avoir commis une erreur, mais prolonge son analyse douteuse en utilisant les données combinées de nos étudiants à temps plein et à temps partiel, données qui n'éclairent nullement les lecteurs. L'indicateur solide et reconnu pour démontrer le taux de diplomation est celui des étudiants à temps plein.

Les universités sont essentielles au développement de Montréal, du Québec et du Canada. Notre avenir dépend de la vitalité de nos universités et du rôle qu'elles joueront auprès de nos jeunes.