Le mois dernier, j'ai acheté un billet à mon fils de 15 ans pour le spectacle de la Compagnie Marie Chouinard, présenté par le diffuseur et producteur montréalais Danse Danse. Le coût du billet (avec une réduction de 20% pour les moins de 30 ans): 57$. Je connaissais la compagnie, alors je me suis sacrifié pour lui offrir cette découverte. Il a adoré! Pour Noël, je lui offre un billet pour le spectacle la la célèbre compagnie allemande Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch. Le prix du billet, 1ère rangée de la corbeille: 91$ (avant les frais de services)!!! Et pas de rabais pour les jeunes cette fois-ci.

Danse danse avec nos dollars

Le mois dernier, j'ai acheté un billet à mon fils de 15 ans pour le spectacle de la Compagnie Marie Chouinard, présenté par le diffuseur et producteur montréalais Danse Danse. Le coût du billet (avec une réduction de 20% pour les moins de 30 ans): 57$. Je connaissais la compagnie, alors je me suis sacrifié pour lui offrir cette découverte. Il a adoré! Pour Noël, je lui offre un billet pour le spectacle la la célèbre compagnie allemande Tanztheater Wuppertal de Pina Bausch. Le prix du billet, 1ère rangée de la corbeille: 91$ (avant les frais de services)!!! Et pas de rabais pour les jeunes cette fois-ci.

En 2013, la compagnie Danse Danse a reçu une subvention de fonctionnement de 350 000$ du Conseil des arts et des lettres du Québec (CALQ). Ma question: Est-ce que le CALQ et les autres subventionneurs de Danse Danse ne sont pas aussi là pour garantir l'accessibilité aux arts et à la culture? Et ma sous-question: Est-ce que je pourrais être subventionnée, moi aussi, pour aller voir des spectacles que Danse Danse produit et présente?

Quand il faut rappeler aux travailleurs de la culture que des passionnés de danse et de théâtre, ce ne sont pas seulement des sorteux chics de soir de première, il y a, pour ainsi dire, un choc de cultures préoccupant.

Line Richer, travailleuse autonome dans le domaine culturel

Les mines et le front des libéraux

Les libéraux de Philippe Couillard demandaient plus de temps pour analyser le quatrième projet de loi sur les mines déposé par le gouvernement du parti Québécois. Ils ont du front tout le tour de la tête ces libéraux qui, en neuf ans au pouvoir, n'ont jamais réussi à faire adopter une nouvelle loi sur les mines.

Pourtant, tout le monde connaissait l'urgence de donner un cadre réglementaire précis pour l'industrie minière et, du même coup, rassurer la population et les municipalités régionales. Et bien non! L'ex-premier ministre du Québec, Jean Charest, s'était plutôt lancé dans un projet d'un Plan Nord improvisé en annonçant des investissements de 80 milliards sur 25 ans.

Pourquoi, avant de se lancer dans ce projet, le gouvernement libéral n'avait-il pas adopté son projet de loi 79 modifiant l'actuelle loi vétuste sur les mines? En effet inadaptée à la réalité d'aujourd'hui et avec un encadrement environnemental complètement inefficace, il était urgent que Québec révise en profondeur et modernise cette loi datant d'un autre âge, qui a été promulguée à la fin du XIXe siècle.

Jocelyn Boily