Le ministre Bernard Drainville a assuré ses partisans que René Lévesque serait en faveur de la Charte de la laïcité. On peut douter de la qualité des antennes qui l'ont mis en contact avec le cher disparu, que le Bon Dieu a appelé auprès de lui en paradis. Il n'est pas sûr du tout que monsieur Lévesque veuille cautionner une autre patente douteuse. On peut même imaginer qu'il doit tiquer de mécontentement à l'endroit de sa pupille, qui le rend complice à titre posthume, d'une affaire vouée à l'avortement et que les bons esprits de l'heure appellent la «charte de la gouvernance séparatiste».

Complice à titre posthume

Le ministre Bernard Drainville a assuré ses partisans que René Lévesque serait en faveur de la Charte de la laïcité. On peut douter de la qualité des antennes qui l'ont mis en contact avec le cher disparu, que le Bon Dieu a appelé auprès de lui en paradis. Il n'est pas sûr du tout que monsieur Lévesque veuille cautionner une autre patente douteuse. On peut même imaginer qu'il doit tiquer de mécontentement à l'endroit de sa pupille, qui le rend complice à titre posthume, d'une affaire vouée à l'avortement et que les bons esprits de l'heure appellent la «charte de la gouvernance séparatiste».

Robert Berthiaume, Québec

L'«empathie»de l'AMT

En ces moments de réjouissances, alors que nos routes sont à l'agonie et nos ponts aux soins palliatifs, rien de plus réconfortant que l'empathie de l'Agence métropolitaine de transport. En bon citoyen, j'utilise le train de banlieue de la ligne Saint-Jérôme, ce fameux train, parfois ralenti pour diverses raisons, mais c'est tout de même mieux que le pont Champlain. Le stationnement étant plein dès 7h, en courant pour attraper le train de 5h44, j'ai sans doute échappé ma carte OPUS. Extraordinaire carte, technologie nouvelle, flexible et pleine d'avantages. Nous sommes le 5 décembre et j'ai acheté mon titre de transport le 3, j'ai conservé le reçu, sur lequel apparaît mon numéro OPUS, celui de ma carte de crédit, la date de transaction et le lieu de l'achat. Pourtant, je ne peux ni annuler ma carte ni me faire rembourser. On s'est payé un système à puce sur tout le réseau et ils sont incapables de faire la corrélation avec une carte de crédit. C'est franchement ridicule.

Marc A. Leblanc, Terrebonne

La culture de l'analphabétisme

On nous menace d'une nouvelle législation fixant un prix plancher pour les livres neufs. Ces législateurs amateurs ne sont sûrement pas au courant d'un phénomène appelé la mondialisation. Dans le passé, une loi similaire a été appliquée sur la vente du lait. Au début, cette mesure a favorisé les producteurs laitiers au détriment des consommateurs. Mais maintenant, avec le libre échange, il pénalise les producteurs. Le même phénomène s'est produit dans le cas de l'essence. Aux États-Unis, les détaillants indépendants pullulent et affichent les plus bas prix au détriment des grandes pétrolières, alors qu'ici, avec le prix minimum de la Régie de l'énergie, il ne reste presque plus d'indépendants et le consommateur paie l'essence au-delà de 50% plus cher. Le ministère de la Culture devrait promouvoir la lecture de livres et non nuire aux lecteurs plus défavorisés. Quelqu'un profite sûrement de cette législation. Qui?

Robert Chastenay

Le PPP, le bon modèle?

Au fil du temps, le pont Champlain sera payé par ses usagers; les habitants du grand Montréal en grande partie. Mais qui prend les décisions? Ottawa. Pourquoi le milieu a-t-il tant de difficultés à se faire entendre dans ce dossier? On a retenu le modèle en PPP. Ce modèle est-il si avantageux pour les contribuables? On prétend que le risque est assumé par le promoteur. Qu'en est-il vraiment, sachant que les promoteurs obtiennent très souvent des gouvernements une garantie minimum de revenus d'exploitation de l'ouvrage ainsi construit? Les contribuables devraient compenser un manque à gagner éventuel, si les projections actuarielles de profitabilité ne s'avéraient pas. Mais si l'ouvrage est profitable, qui empochera les profits? Ce sera le consortium, souvent situé à l'extérieur du pays. De plus, où ira l'expertise fraîchement développée? Au consortium, encore. S'il est au Québec, tant mieux, sinon, voilà encore une retombée qui nous échappe. Qu'en est-il des coûts de financement? Les gouvernements bénéficient des coûts d'emprunt les plus bas. Pourquoi confier ces immenses réalisations à des entités qui devront emprunter à un coût plus grand et qui nous refileront ces coûts sous forme de péages plus élevés?

Louis Langelier, Montréal

Injustifiable

Lorsque j'ai entendu qu'un député québécois pouvait se retirer après 25 ans de service avec 100% de son salaire à vie, j'ai d'abord cru à une farce. Car avec les déductions offertes par l'impôt aux retraités, celui-ci se retrouvera avec plus d'argent dans ses poches à rester à la maison que durant sa courte période active à invectiver stérilement ses vis-à-vis à l'Assemblée nationale. Celui qui a présenté une telle loi et qui est parvenu à la faire passer, doit être mort de rire d'avoir ainsi réussi à voler tous les Québécois de la sorte. Comment la logique, l'équité entre les citoyens, le respect de l'argent du peuple, peuvent-ils être bafoués ainsi, sans que personne ne réagisse? 

Gilbert Blachon, Rivière-du-Loup

Le Mondial, une fabulation

Le maire de Montréal, Denis Coderre, semble vouloir prendre ses rêves les plus fous pour la réalité. Voilà des ambitions gonflées aux stéroïdes! Le Stade olympique, dans son état actuel, ne pourrait jamais être homologué pour un match de soccer dans ce prestigieux tournoi. Il faudrait au bas mot, plus de 350$ millions pour le remettre aux normes et, de surcroît, lui ajouter du gazon naturel. Par ailleurs, où M. Coderre voudrait-il tenir un match de ce niveau à Québec? Le PEPS ne pourrait pas offrir mieux que 19 500 spectateurs. Le Québec n'a vraiment pas les équipements adéquats pour remplir les exigences techniques pour le Mondial de soccer. 

Michel Beaumont, Québec