Nous ne sommes pas Américains et la Thanksgiving ne signifie pas grand-chose pour nous. C'est une fête d'importance aux États-Unis, dans une autre culture qui, si elle nous ressemble un peu, reste quand même très différente de la nôtre. Chaque année, des relents peu glorieux de l'Action de grâce américaine nous parviennent. On ne nous montre pas de grandes tablées familiales réjouies, mais plutôt de chaotiques ouvertures de magasins pris d'assaut par une horde de clients presque sauvages, motivés par une seule chose: consommer à moindre de prix. Il n'y a rien d'édifiant à voir l'hystérie de ces gens affolés par l'idée de sauver quelques sous, quitte à se battre pour le dernier exemplaire d'un truc à obsolescence programmée. Je n'aime pas ce que je vois des ventes de ce Black Friday, maintenant rendu chez nous, mais qui ne se rattache à rien ici. J'étais pourtant convaincu que les valeurs québécoises étaient au menu du jour.

Identité en solde

Nous ne sommes pas Américains et la Thanksgiving ne signifie pas grand-chose pour nous. C'est une fête d'importance aux États-Unis, dans une autre culture qui, si elle nous ressemble un peu, reste quand même très différente de la nôtre. Chaque année, des relents peu glorieux de l'Action de grâce américaine nous parviennent. On ne nous montre pas de grandes tablées familiales réjouies, mais plutôt de chaotiques ouvertures de magasins pris d'assaut par une horde de clients presque sauvages, motivés par une seule chose: consommer à moindre de prix. Il n'y a rien d'édifiant à voir l'hystérie de ces gens affolés par l'idée de sauver quelques sous, quitte à se battre pour le dernier exemplaire d'un truc à obsolescence programmée. Je n'aime pas ce que je vois des ventes de ce Black Friday, maintenant rendu chez nous, mais qui ne se rattache à rien ici. J'étais pourtant convaincu que les valeurs québécoises étaient au menu du jour.

Jocelyn Trottier, McMasterville

Noël équitable

Le temps des Fêtes arrive, en commençant par le fameux Black Friday. Je sais que les commerçants feront tout pour nous inciter à acheter, et soyons honnêtes, certains achats sont des choix judicieux. J'émets cependant l'hypothèse que de nombreuses bébelles vont être achetées sans jamais être appréciées. Aucun objet convoité ne justifie l'extraction du pétrole requis pour le fabriquer, les milliers de kilomètres parcourus pour le transporter, l'exploitation d'enfants et d'adultes dans des usines où ils travaillent dans des conditions désastreuses. Mes cadeaux seront tous sans produits provenant d'animaux, ils seront, autant que possible équitables et que je réfléchirai longtemps avant d'acheter. J'offrirai également des sorties à mes proches, quelque chose qui redonne du sens à ce temps des Fêtes et qui nous laissera de bons souvenirs. Malheureusement, la société de consommation favorise l'avoir au détriment de l'être. Renversons cela ensemble et passons un beau temps des Fêtes!

Laurie Bissonnette, Boucherville

Le C. difficile, un fléau tabou

Le Clostridium difficile demeure un ennemi de taille dans les hôpitaux. Cette bactérie, toujours présente, continue de faire trop de victimes chez les patients. Chaque année nous apporte un lot d'éclosions. Bien sûr, les administrateurs atténueront son importance, on parlera à mots couverts d'une certaine bactérie presque incontrôlable. On ne veut surtout pas ébruiter la chose. Trop souvent, les cadres supérieurs des hôpitaux développeront une certaine apathie envers le C. difficile, presque de l'indifférence. Cette réalité est troublante, car, après tout, les soins hospitaliers doivent soigner et apporter un réconfort, pas détruire une vie chargée d'espoir.

Michel Beaumont, Québec

La CSST est malade

Dans l'article publié dans La Presse du 25 novembre, «La CSST est malade», Roch Lafrance, de l'Union des travailleurs et travailleuses accidentés de Montréal, dénonce la CSST, qui refuse une réclamation sur cinq, et le fait qu'elle conteste souvent les diagnostics des médecins traitants. En effet, les contestations de diagnostics, lors de récidives, rechutes ou aggravations de lésions professionnelles déjà reconnues, sont monnaie courante. La CSST ne se gêne pas pour faire fi de la loi qu'elle administre et de ses propres politiques. Porter plainte est inutile, les agents sont «blindés». On me répond de contester à la Révision administrative qui, à son tour, conteste le diagnostic. C'est ainsi que les travailleurs qui en ont les moyens se retrouvent devant la Commission des lésions professionnelles, qui est un tribunal indépendant. Effectivement, la CSST est malade, et le remède approprié serait sûrement une commission d'enquête.

Jean Clément, représentant bénévole auprès des accidentés, Saint-Louis-de-Gonzague