M. Bernard Landry exige que la future charte de la laïcité interdise tout port de signe religieux à l'ensemble des enseignants, parce qu'ils sont en situation d'autorité et qu'ils exercent une influence morale directement ou indirectement sur leurs élèves. Heureusement que cet ancien élève du Séminaire de Joliette a pu se dégager de cette gangue, comme bien d'autres potaches des anciens collèges classiques. Mais que dire de l'attitude plus modérée de Jacques Parizeau, qui a étudié au très laïque collège Stanislas, anticlérical même, et qui affiche une attitude plus modérée?

Les collégiens Landry et Parizeau

M. Bernard Landry exige que la future charte de la laïcité interdise tout port de signe religieux à l'ensemble des enseignants, parce qu'ils sont en situation d'autorité et qu'ils exercent une influence morale directement ou indirectement sur leurs élèves. Heureusement que cet ancien élève du Séminaire de Joliette a pu se dégager de cette gangue, comme bien d'autres potaches des anciens collèges classiques. Mais que dire de l'attitude plus modérée de Jacques Parizeau, qui a étudié au très laïque collège Stanislas, anticlérical même, et qui affiche une attitude plus modérée?

Mireille Barrière, Montréal

À quand un vrai coup de barre ?

Le gouvernement du Québec a annoncé une augmentation de 20$ par mois du chèque d'aide sociale des personnes seules. Une bonne nouvelle, j'imagine, mais qui m'a plutôt attristé. Avec un p'tit 20$ de plus par mois, que peut-on faire? On ne le répètera jamais assez: malgré des atouts enviables, nous demeurons une société relativement pauvre. Les coffres de l'État sont vides et, après avoir abusé de la carte de crédit, il nous faut réapprendre à vivre selon nos moyens. Et peut-être apprendre à vivre autrement. À quand un vrai coup de barre? À quand une nouvelle révolution tranquille? Une révolution des mentalités qui ferait du Québec une société tournée vers l'entrepreneuriat, la création de richesse et l'excellence sous toutes les formes. Imaginons un Québec revigoré où tous ceux qui ont l'âge et la santé pour travailler arrivent, fièrement, à le faire. Grâce aux impôts supplémentaires, nous pourrions offrir une véritable qualité de vie aux démunis.

Charles Lafleur, enseignant retraité du Collège de Maisonneuve 

Sauvées par la cloche

Alors qu'une majorité de la population croit que la Loi sur les mines doit être modifiée, l'Assemblée nationale, pour la troisième fois depuis 2008, vient de rejeter un projet de loi en ce sens. Pourtant, les changements mis de l'avant par le projet de loi sont attendus par une majorité de l'électorat. La ministre des Ressources naturelles, Martine Ouellet s'était montrée prête à apporter des modifications à ses propositions. Curieusement, alors qu'il était évident que le PLQ s'opposerait inconditionnellement au projet de loi, le gouvernement n'a fait aucune tentative de rapprochement avec la CAQ pour faire adopter la majeure partie des réformes proposées. Le gouvernement a plutôt choisi de ne rien changer à son projet et de le soumettre au vote. Résultat: les minières, qui sont contre les réformes, sont sauvées par la cloche.

Gilles Dussault, Québec

Un tramway embarrassant

Nous avons beaucoup parlé de tramway au cours de la campagne électorale à Montréal. Or, personne n'a parlé du cas d'Édimbourg. Dans cette ville écossaise, un tramway devait entrer en service en 2009, mais cela a été reporté en 2014. Pire, le coût estimé au départ était de 375 millions d'euros, mais 440 millions ont déjà été dépensés. Les coûts ont été réévalués à 545 millions, puis à 770 millions et on se dirige allègrement vers le milliard. De plus, certains tronçons de route en plein centre-ville ont dû être fermés pour la construction. Le projet de tramway à Édimbourg est devenu un embarras national.

Pierre Breton, Montréal

En effet, branchons-nous !

Je suis bien d'accord avec la chronique de Lysiane Gagnon (La Presse, 2 novembre). Il faut changer de stratégie et ne plus investir massivement dans l'immigration francomusulmane, si on veut s'éviter de graves problèmes comme en France. Sinon, on les accepte tous avec tous les accommodements soi-disant raisonnables que nous devrons subir. Pourquoi ne pas investir dans la vieille immigration, avec les Grecs, les Portugais, les Italiens, les Espagnols et les latinos, pour qui la langue française est plus facile à apprendre? La question est de savoir dans quel genre de société nous souhaitons vivre.

Jean Bouchard, Montréal