Le scrutin du 3 novembre se profile à l'horizon et avec lui se dessine une nouvelle élection dont le résultat laissera un goût amer de déception à une majorité de citoyens. En effet, il est d'ores et déjà possible de prédire, à la lumière des sondages, qu'une grande proportion de Montréalais sera mécontente de son prochain maire, et ce, dès le jour un de son mandat. Or, l'ajout d'un deuxième tour aux élections municipales pourrait remédier à cette situation fâcheuse tout en encourageant l'augmentation du taux de participation. Autour de moi, il y a des partisans inconditionnels de Projet Montréal, des citoyens écoeurés se ralliant à une coalition et d'autres, dont je suis, qui soutiennent la candidate Mélanie Joly pour la fraicheur de ses idées et ses mains qui ne sont pas liées. Or, au-delà des allégeances premières, les gens de mon entourage se rassemblent, au final, autour d'une bannière commune qui pourrait aller comme suis: n'importe qui sauf Coderre. Comme ce fut le cas aux dernières élections, c'est précisément ce candidat, que nous tentons à tout prix d'éviter, que nous verrons prendre le pouvoir le 3 novembre prochain. Il importe que les autorités réfléchissent à cette solution simplissime qui pourrait s'avérer fort positive pour Montréal; ralliant ses citoyens pour qu'ensemble ils reconstruisent leur ville.

À quand un second tour ?

Le scrutin du 3 novembre se profile à l'horizon et avec lui se dessine une nouvelle élection dont le résultat laissera un goût amer de déception à une majorité de citoyens. En effet, il est d'ores et déjà possible de prédire, à la lumière des sondages, qu'une grande proportion de Montréalais sera mécontente de son prochain maire, et ce, dès le jour un de son mandat. Or, l'ajout d'un deuxième tour aux élections municipales pourrait remédier à cette situation fâcheuse tout en encourageant l'augmentation du taux de participation. Autour de moi, il y a des partisans inconditionnels de Projet Montréal, des citoyens écoeurés se ralliant à une coalition et d'autres, dont je suis, qui soutiennent la candidate Mélanie Joly pour la fraicheur de ses idées et ses mains qui ne sont pas liées. Or, au-delà des allégeances premières, les gens de mon entourage se rassemblent, au final, autour d'une bannière commune qui pourrait aller comme suis: n'importe qui sauf Coderre. Comme ce fut le cas aux dernières élections, c'est précisément ce candidat, que nous tentons à tout prix d'éviter, que nous verrons prendre le pouvoir le 3 novembre prochain. Il importe que les autorités réfléchissent à cette solution simplissime qui pourrait s'avérer fort positive pour Montréal; ralliant ses citoyens pour qu'ensemble ils reconstruisent leur ville.

Virginie Dostie-Toupin

D'une élection à l'autre

Je ne comprends pas pourquoi Pauline Marois s'est sentie obligée de dire qu'il n'y aura pas d'élections en 2013, alors que celles-ci sont prévues pour 2016, selon sa propre loi, prévoyant des élections à date fixe tous les quatre ans. Naturellement, cette loi ne s'appliquerait pas si le gouvernement était défait à l'Assemblée nationale, ce qui n'est pas le cas actuellement. J'ose espérer que si jamais Mme Marois déclenchait des élections avant 2016, sans être défaite au parlement, le Lieutenant-Gouverneur serait en droit de demander d'abord aux partis d'opposition s'ils peuvent former un nouveau gouvernement de coalition.

Gilbert Duplessis, Laval

Vraiment, vous avez peur ?

J'ai quelques questions à poser à ces «Janettes» qui ont manifesté samedi en appui à la charte du Parti québécois. Est-ce que vous avez vraiment peur de vous faire soigner par une infirmière qui porte un foulard sur la tête? Est-ce que vous pensez que toutes les femmes qui portent un hijab sont des folles? Est-ce que vous croyez vraiment que votre droit de vote est menacé parce qu'une femme voilée travaille dans un CPE? Au nom du féminisme, vous attaquez et méprisez d'autres femmes. Et ensuite? Est-ce que vous allez créer des comités du salut public pour forcer ces femmes à enlever leurs voiles (bien sûr pour les sauver, les pauvres)?

Kevin Callahan, Montréal

Des idées farfelues

J'écoute Richard Bergeron, depuis le début de la champagne à la mairie de Montréal et je n'arrive pas à le suivre dans ses idées farfelues. Il a déjà parlé d'un tramway, une idée totalement impensable, ensuite il a voulu fermer l'autoroute Bonaventure, et maintenant il propose une piste cyclable au-dessus de l'autoroute Décarie. M. Bergeron, où allez-vous prendre cet argent dont Montréal ne dispose pas. Vos évaluations se chiffrent à plusieurs milliards. Vous devriez tourner votre regard vers le sol et réparer les rues qui sont un déshonneur. Et, au lieu de vouloir faire des projets irréalisables, pourquoi ne dites-vous pas aux électeurs que vous allez couper dans les dépenses, décorer la ville et embellir ses rues, et enfin, agir de façon à plaire aux citoyens.

Camil Poirier, Montréal