En 1979, encore adolescent, et rivé devant un petit écran télé au sous-sol de ma copine d'alors, je regardais le premier Gala de l'ADISQ. Le premier et non le moindre puisque Félix Leclerc en personne était présent pour recevoir un trophée hommage affublé de son prénom. Du coup, en honorant ainsi Félix Leclerc pour la postérité, on honorerait dorénavant le talent de nos artisans de la chanson du Québec en leur remettant des Félix. Véritable idée de génie! Malgré les embûches, ses petites controverses et les années difficiles, le Gala de l'ADISQ nous est revenu chaque année. On soulignera dimanche sa 35e édition. On peut donc parler ici d'une véritable réussite. Je lève mon chapeau devant le producteur Guy Latraverse, qui créa le premier Gala de l'ADISQ en 1979. Un gala qui perdure et qui nous honore de sa présence télévisuelle chaque automne.

Une idée de génie

En 1979, encore adolescent, et rivé devant un petit écran télé au sous-sol de ma copine d'alors, je regardais le premier Gala de l'ADISQ. Le premier et non le moindre puisque Félix Leclerc en personne était présent pour recevoir un trophée hommage affublé de son prénom. Du coup, en honorant ainsi Félix Leclerc pour la postérité, on honorerait dorénavant le talent de nos artisans de la chanson du Québec en leur remettant des Félix. Véritable idée de génie! Malgré les embûches, ses petites controverses et les années difficiles, le Gala de l'ADISQ nous est revenu chaque année. On soulignera dimanche sa 35e édition. On peut donc parler ici d'une véritable réussite. Je lève mon chapeau devant le producteur Guy Latraverse, qui créa le premier Gala de l'ADISQ en 1979. Un gala qui perdure et qui nous honore de sa présence télévisuelle chaque automne.

Yvan Giguère, Saguenay

De la volonté pour Montréal

On nous rappelle les qualités énormes du Montréal moderne. Mais il manque une volonté politique de faire avancer l'économie montréalaise, car les qualités seules sont un peu trop statiques. Une volonté qui se traduirait par une vision du nouveau maire quant à certaines priorités structurantes, comme d'autres villes sont parvenues à le faire. Aucun des candidats à la mairie n'a ce qu'il faut. S'il est élu, Denis Coderre devrait établir un groupe de réflexion pour mettre au point des idées fondées.

Michel Magnant, Montréal

Otage de Bell

Bell annonçait récemment sa nouvelle politique de confidentialité qui entrera en vigueur à partir du 16 novembre prochain. À partir de cette date fatidique, la compagnie collectera des informations concernant les habitudes des clients de toutes ses plates-formes. Informations qui, par la suite, pourront être vendues afin d'établir des profils de consommateurs. Sans mon consentement, on me vend et je dois en payer la facture. Pour se défendre, Bell dit ne pas fournir aux acheteurs l'identité des personnes à l'origine de ces informations. Cependant, il ne faut pas la tête à Papineau pour la retrouver: une adresse courriel par-ci, une inscription par-là et le tour est joué. Quels renseignements seront dévoilés et dans quelles mains se rendront-ils? J'habite le haut d'une montagne où seul le fournisseur Bell se rend. À 18 ans et étudiante, il m'est impossible de vivre sans accès à l'internet à la maison, ne serait-ce que pour mes travaux scolaires. Finalement, j'ai toujours Bell Internet chez moi et il en sera de même après le 16 novembre. Mais je me sens violée et sans recours et Bell le sait très bien.

Anabelle Dagenais, étudiante, Joliette

Les raisonneurs de l'éphémère

Si jamais la décision de retirer le crucifix de l'Assemblée nationale devait se concrétiser, il s'agirait sans doute d'une des pages les plus sombres de notre histoire. Pour nos ancêtres, chrétiens en grande majorité, la croix était leur seul orgueil. Ils ont sué sang et eau pour bâtir ce pays, et ce au prix d'immenses sacrifices et de durs labeurs. Sans eux, il n'y aurait chez nous ni hôpitaux, ni écoles, ni éducation, ni soins de santé, ni services sociaux. Tout cela à cause de cette soi-disant charte des valeurs. Les beaux raisonneurs de notre gouvernement ont accouché d'une charte bancale qui ne passera même pas le test des tribunaux. Ce sont des raisonneurs de l'éphémère. Leur vision est courte, fragile et incertaine. Ils se succèdent en se bousculant.

Pierre Deschêne, Saint-Jean-Port-Joli