La Presse a publié hier des articles sur la toxicomanie sans faire état des derniers développements du dossier et cela doit être corrigé. Tel que je l'ai mentionné dans une entrevue accordée jeudi après-midi, il est faux de prétendre que les prestataires concernés ne pourront plus se prévaloir de traitements adéquats.

À preuve, d'autres médias ont cité le directeur général de l'Association des centres de traitement en dépendance du Québec (ACTDQ), M. Vincent Marcoux, à la suite de notre rencontre, qui s'est dit «rassuré et optimiste quant à l'avenir des services offerts par les centres de traitement». Je considère que l'absence de cette information dans La Presse est préjudiciable.

La vérité doit être rétablie. Il est important de souligner que les discussions tenues avec l'ACTDQ ont été constructives comme en témoigne leur communiqué de presse.

Par exemple, nous sommes d'accord sur la nécessité d'encadrer la durée des traitements, sur l'instauration de mécanismes d'évaluation en début et en cours de traitement, sur l'importance, au fond, de baliser un programme qui ne l'était pas réellement.

Nous avons aussi convenu que nous devions mettre un terme à un système laissant des personnes vulnérables être traitées par des centres non accrédités, sans garantie de qualité. Nous poursuivrons donc nos échanges afin de définir des mécanismes clairs, au bénéfice des prestataires, et ce, dans une optique de saine gestion des fonds publics, comme souhaité par le gouvernement.

J'aurais apprécié que La Presse, à la suite de l'entrevue que, je le rappelle, j'ai donnée, en fasse mention. Ceci dit, il me fera plaisir de continuer à m'entretenir avec La Presse sur l'avancement des consultations présentement en cours.

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Une erreur technique 



C'est en raison d'une erreur technique que notre texte sur les changements à l'aide sociale intitulé «Des coupes contre-productives, selon les centres de réinsertion», publié en page A12 de notre édition d'hier, était incomplet. Il y manquait un passage comprenant notamment la réaction de la ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Agnès Maltais:

«On veut mettre des balises sur ce programme», dit Agnès Maltais, qui plaide que dans certains cas (une vingtaine au total), les thérapies s'étendaient sur près de deux ans et demi. Dans 65% des cas, les thérapies durent moins de 90 jours, indique la ministre. Une rencontre a eu lieu avec les centres hier (jeudi). «On est satisfaits, mais on demeure très vigilants parce que la ministre ne nous a pas encore donné de délai précis», souligne Vincent Marcoux, de l'Association des centres de thérapie du Québec. Avec le règlement proposé par Mme Maltais, 19 des 54 centres de thérapie au Québec fermeraient leurs portes, dit-il.»

Nos excuses.

- La rédaction