Excellent Bye Bye

Excellent Bye Bye

Tous les numéros du Bye Bye 2012 frappent fort et les auteurs n'ont pas eu peur d'aborder les grands sujets, parfois de manière très crue. Une saveur politique pertinente bien jouée par les comédiens a permis de clore cette revue de l'année en beauté et de faire un pied de nez au cynisme collectif. Avec tout ce qui s'est passé cette année, mieux vaut en rire qu'en pleurer! Nous pouvons désormais tourner la page sur 2012.

Marie-Noëlle L'Espérance

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Blagues grotesques


Nous avons été à nouveau déçus de cette autre production du tandem Morissette-Cloutier. Habitués que nous étions à des productions de haut calibre de notre société d'État pour ce spectacle de fin d'année, lors d'un passé qui n'est pas si lointain, le Bye Bye 2012 était faible. Ses blagues faciles, souvent vulgaires (Lisa LeBlanc), grotesques et agressives, traduisaient à nouveau les visions peu subtiles et les tendances politiques dont se nourrissent Louis Morissette et sa gang. Heureusement qu'il y a eu Daniel Savoie et son personnage de Patrice Lemieux pour sauver le show! Nous comprenons difficilement pourquoi notre société d'État, avec nos fonds publics, avec le vaste choix de concepteurs, de producteurs, de réalisateurs, d'artistes et de comédiens dont le Québec dispose, n'est plus en mesure de nous offrir un Bye Bye à la hauteur de ce talent québécois et à la hauteur du financement public que nous mettons à sa disposition. Heureusement, Louis Morissette nous a prévenus qu'il ne reviendra pas l'an prochain!

Gabriel Collard, Saint-Bruno

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Intelligence et raisonnement


Il est temps que l'on commence à faire la différence entre l'intelligence et le raisonnement. J'ai toujours déploré que l'on donne la priorité aux gens intelligents, mais qui raisonnent de façon boiteuse. Combien de personnes sont reconnues pour leur intelligence, mais prennent des décisions qui n'ont aucun bon sens? Que ce soit en affaires, en politique ou dans tout autre domaine. Dans la vie, il est nécessaire d'avoir un minimum d'intelligence, mais il est tout aussi important d'avoir un bon jugement. Il n'y a pas que les notes qui comptent. Toute ma vie (j'ai 59 ans), j'ai réalisé que, trop souvent, les gens qui avaient un bon raisonnement étaient peu ou pas écoutés comparativement à ceux qui brillaient par leurs coups d'éclat simplement intelligents. Il est vrai que c'est beaucoup moins impressionnant que des faits bien pensés, mais ça donne des résultats avec des bases plus solides. Il faut espérer qu'à l'avenir, on puisse distinguer les personnes ayant un bon jugement de celles qui en ont peu, mais qui font malheureusement trop souvent les manchettes. C'est le voeu que je nous souhaite pour 2013.

Claude Geoffroy, Joliette