Décevant

Décevant

Léo Bureau-Blouin fait le saut en politique. Quelle déception. Un étudiant brillant qui quitte l'école, ce lieu du savoir et de formation. Une preuve de plus qu'au Québec, on ne valorise pas assez les diplômes et les études universitaires. Un bien mauvais exemple pour les étudiants qui ont boycotté leurs cours et qui peinent maintenant à terminer leurs études. En politique, il y a une ligne de parti et chacun perd sa liberté de parole. Bien jeune pour faire de telles concessions. Je crois que c'est une mauvaise décision qui profitera au PQ seulement.

Michelle Morin, Montréal

Bravo, mais attention

Bravo, le Québec a besoin de jeunes et talentueux porte-parole comme Léo Bureau-Blouin, jeune tribun qui en a épaté plus d'un par son calme et son intelligence au sein du mouvement étudiant. Je m'inquiète pourtant du fait que ce jeune homme, dont les talents sont indéniables, décide de devenir candidat du PQ, un parti qui, bien que le meilleur pour diriger notre destinée, n'en limite pas moins, comme tous les autres partis, le droit de parole de ses députés, ce qui freinera les élans de M. Bureau-Blouin. Je vous souhaite bonne chance, Léo Bureau-Blouin, je vous admire. S'il vous plait, ne nous décevez pas en devenant un politicien comme les autres.

Jean Chenay, Sherbrooke

Avant tout le monde

Personne n'est vraiment surpris que Léo Bureau-Blouin se lance en politique sous la bannière du PQ. En fait, il aurait accepté l'offre de n'importe quel parti sauf, évidemment, le PLQ, l'ennemi juré. M. Bureau-Blouin présentait de plus en plus un discours qui dépassait de loin son mandat initial d'étudiant en grève. Son manifeste allait dans tous les sens et ciblait le néolibéralisme du PLQ. Sa verve et sa fougue laissaient croire, parfois, à de l'ultralibéralisme démesuré. Réussira-t-il à redéfinir un nouveau pacte social où l'on cesse de transformer l'homme en machine? Doté d'un humour caustique, Léo Bureau-Blouin rêve de causer de la forte turbulence chez le PLQ pour ainsi atteindre la tour du pouvoir. Il rejettera toutes les étiquettes que l'on voudra lui lancer. C'est clair, Léo Bureau-Blouin a le verbe à gauche et couche à gauche. Il aura eu, manifestement, l'immense avantage d'avoir commencé sa campagne électorale avant tout le monde.

Michel Beaumont, Québec

Manque de sérieux

Léo Bureau-Blouin fait le pitre sur scène au festival Juste pour rire et, du même souffle, se présente comme candidat péquiste. Ça nous démontre, une fois de plus, le sérieux, la classe et le manque de jugement du Parti québécois. Ah oui, petite question: fera-t-il campagne avec son ti-carré rouge, sa casserole et sa cuillère?

Daniel Fortin, Île-des-Soeurs