Je suis un simple citoyen qui, habituellement, fait sa petite affaire sans déranger. Mais là, j'en ai assez. Trop, c'est trop! Dans la seule journée de mercredi, j'ai appris que trois «sentences» bonbons ont été données à trois personnes qui en méritaient une exemplaire: Guy Turcotte, Robert Laramée et Brandon Pardi.

Le premier sera éligible à se promener en toute liberté dans trois mois, après avoir tué froidement et de façon atroce ses deux enfants.

Le second vient d'être reconnu coupable de séquestration, il est un agresseur sexuel récidiviste et suspect dans l'affaire Jolène Riendeau. Où est-il ce soir? Chez lui! Un juge a «jugé» bon de le remettre en liberté. Tout un jugement!

Ensuite, ce jeune homme, Brandon Pardi, qui tue une fillette de 2 ans, directement sur le terrain de sa gardienne. Dans un quartier résidentiel, donc paisible par définition. Il a été reconnu coupable d'avoir conduit trop vite et sans permis le jour de ses 18 ans. Condamnation: rester chez lui!

Et la justice elle? Pour qu'il y ait justice, il doit y avoir apparence de justice. Maintenant, je ne vois pas l'ombre de la moindre apparence de justice. Dans le cas de Guy Turcotte, c'est un jury qui a décidé de son sort. Mais dans les deux autres cas, ce sont des juges. Sont-ils si déconnectés de la réalité? Vivent-ils en vase clos? Voient-ils trop d'horreurs et deviennent-ils insensibles? Il est temps que nos juges retombent sur terre.

Il sera permis de se poser des questions quand Luka Rocco Magnotta se retrouvera devant le tribunal. Sera-t-il reconnu non criminellement responsable parce qu'il est fou?

Où est la justice?