J'ai regardé les Francs-tireurs l'autre soir et j'ai eu envie de hurler. Le Dr Julien exposait la misère de certain enfants et l'absence de coopération et d'accessibilité aux CPE pour les enfants de milieu défavorisé. Quoi? Les CPE subventionnés à coup de centaines de millions par l'État ne donnent pas une place privilégiée à l'enfance en difficulté?

J'ai regardé les Francs-tireurs l'autre soir et j'ai eu envie de hurler. Le Dr Julien exposait la misère de certain enfants et l'absence de coopération et d'accessibilité aux CPE pour les enfants de milieu défavorisé. Quoi? Les CPE subventionnés à coup de centaines de millions par l'État ne donnent pas une place privilégiée à l'enfance en difficulté?

Les travailleuses en garderie se négocient des meilleures conditions de travail, mais personne ne parle des enfants? Les universitaires veulent la gratuité des universités, ce qui en passant n'a aucun impact sur le nombre de bacheliers, au nom des générations futures. Pendant ce temps, au Québec, plus qu'ailleurs, une grande partie de la génération future ne se rendra même pas à la fin du secondaire. La moitié des Québécois ont de la difficulté à lire ou sont carrément analphabètes. C'est ça notre problème.

La génération future a une couche aux fesses et ces enfants de milieu défavorisé seront besseux, prisonniers ou junkies. On choisit quoi? Une élite sans dettes ou des petits poqués réhabilités?

Comment se fait-il que les militants d'une justice sociale comme par hasard militent pour leurs poches. Comment se fait-il qu'on accepte que le service offert part la Curatelle Public soit honteux comme le précise dans ces rapport le vérificateur général?

Parce que dans ce cas comme pour les tout-petits, les prestataires de service ne peuvent se plaindre.

Si les universitaires croient vraiment à une redistribution de la richesse, ils se contenteraient d'un financement de 83% de leur frais universitaires et laisserait aux plus petits une chance de se tailler une place au soleil.