Le maire Gérald Tremblay devait perdre, mais il a gagné. La défaite crève-coeur de Louise Harel et de son parti, Vision Montréal, prouve qu'un candidat nationaliste, peu importe son programme, ne peut plus triompher dorénavant à Montréal. Considérant l'exode des francophones vers les banlieues, le vote anglophone et le vote ethnique sont devenus ensemble trop importants. Un second violon nationaliste a une chance de se faire élire, mais pas un premier violon. La condition requise à tout futur candidat à la mairie de Montréal sera de n'avoir milité ni pour le Parti québécois ni pour le Bloc québécois. Elle est belle la ville de Montréal.

Sylvio Le Blanc, Montréal