À la suite de l'article paru en pages A2 et A3 de La Presse du 24 octobre 2009, sous le titre «D'autres révélations fracassantes de Benoit Labonté», Sammy Forcillo, vice-président du Comité exécutif de la Ville de Montréal, nous a demandé de faire la mise au point suivante:

1. Il est absolument inexact d'affirmer que Bernard Trépanier «venait au moins une fois par semaine» au bureau de M. Forcillo et y aurait passé «de longs moments». M. Trépanier visitait l'hôtel de ville de temps en temps et au passage, parmi d'autres élus, venait saluer M. Forcillo. Ces visites occasionnelles étaient toujours très courtes.

2. Il est tout aussi faux de laisser entendre que M. Trépanier «ressortait toujours avec des documents», insinuant que ces documents lui auraient été remis par M. Forcillo. M. Forcillo ne lui a jamais remis de documents lors de ces visites.

3. M. Labonté fabule lorsqu'il prétend «décoder» que M. Forcillo, lors de ces rencontres, remettait à M. Trépanier «la liste des contrats à être approuvés par le Comité exécutif». De plus, toutes les résolutions du comité exécutif approuvant des contrats étaient rendues publiques de toute façon dès le lendemain de leur approbation.

4. M. Labonté voudrait faire croire qu'il passait son temps à la porte de son bureau pour relever les allées et venues au bureau voisin de M. Forcillo, en vérifier la longueur, spéculer sur les papiers que M. Trépanier aurait eus en mains, et «décoder» le but des visites qu'il prétend avoir observées.

Claude-Armand Sheppard,

avocat de Sammy Forcillo