La fermeture d'urgence du pont Mercier a provoqué des embouteillages monstres dans la région de Montréal. Déjà, la circulation est rendue difficile en raison de nombreux travaux dans différents quartiers de l'île. Êtes-vous touchés par ces chantiers?Les autorités font-elles tout ce qu'il faut pour en minimiser les inconvénients?

Faites-nous part de votre opinion à forum@lapresse.ca. Les commentaires signés seront publiés sur Cyberpresse et/ou La Presse.

NOTE: Compte tenu de la très forte participation à ce débat, nous ne publierons pas de commentaires supplémentaires. Merci!

VOS COMMENTAIRES

Des ponts chinois

Je reviens d'un voyage de 21 jours en Chine, où les infrastructures routières se développent à un rythme incroyablement rapide et efficace. Il a fallu six jours avant que je voie un cône orange et pourtant, les autoroutes, les ponts et les tunnels sont partout. Vous me direz que les Chinois ne possèdent pas tous une auto, mais si une ville compte 33 millions d'habitants comme Chongking, vous avez bien lu, peu importe si seulement 10 % de la population possède une auto, c'est quand même un parc automobile plus grand que celui de la région de Montréal et pourtant, ça roule. Les Chinois n'attendent pas que le problème se pose avant de le résoudre : ils le prévoient avant qu'il n'arrive. Regardez les autoroutes à plusieurs étages qui sillonnent la ville de Shanghai : c'est à couper le souffle. Ils ont aussi un train qui relie le centre-ville à l'aéroport en sept minutes et dont la vitesse atteint 430 km/heure. Leurs métros sont propres : aucun graffiti sur les murs ou déchets sur les planchers. Les villes de Beijing et Shanghai ont été aménagées pour la tenue des Olympiques et l'exposition universelle, afin que ni les habitants, ni les touristes ne soient victimes des bouchons de circulation. Qu'attendons-nous pour les inviter à reconstruire nos ponts, après tout, ce sont eux qui ont construit le chemin de fer pour nous relier à l'Ouest canadien. En attendant, faisons des rues piétonnières ou repensons les sens uniques pour embêter ceux qui ont été épargnés par les inconvénients de la circulation. Ah! j'oubliais! Pourquoi régler les bouchons pour faciliter le déplacement des ambulances, puisque le nouveau CHUM ne sera pas prêt de toute façon?

F. Lacroix , Laval

* * *

Avec cette mentalité...

Mercredi,  je partais du bureau à 16 h. Dans l'ascenseur, deux dames du 450 discutaient. L'une se plaignant de la circulation, mais disait espérer beaucoup du développement des trains de banlieue. Son accompagnatrice lui dit : « tu prévois faire partie des gens qui vont utiliser le train dans le futur ? »  Elle lui répond :« Mais non! Pas moi voyons. Les autres, oui par contre! »

J'ai compris pourquoi il y a de la congestion partout. Les banlieusards attendent que les autres prennent le transport en commun plutôt qu'eux...

Bons bouchons! Je voyage en vélo et je suis heureuse de demeurer à Montréal

Hélène Blais

* * *

Vision de nos élus, courtoisie des conducteurs

J'adore aller à Montréal durant la période estivale pour les grands festivals. Justement hier, le 14 juin, j'y allais pour Jean-Pierre Ferland. Habituellement, ça me demande moins de temps de me rendre directement à Montréal en voiture que de me rendre au métro Longueuil. Avec la fermeture de Mercier, les travaux sur Champlain, d'autres autour du tunnel, la 30 qui n'est pas terminée, je me dis que finalement, le plus court trajet passe par le métro de Longueuil. Les gens de Laprairie, Candiac, Châteauguay, etc., ont un système inefficace de transport en commun. En connaissance de cause, certains pays africains ont un meilleur système que nous. Je passe donc par Longueuil hier, pour constater des travaux autour de St-Charles, travaux qui rendent pénible l'accès au métro. La Rive-Sud est donc paralysée. Et elle le sera pour longtemps.

Le manque de vision de nos élus y contribue, tous paliers confondus. N'étant plus en campagne électorale, ils se moquent bien de la région métropolitaine. Les automobilistes, qui paient largement leurs parts en taxes diverses, sont à bout de souffle. La courtoisie prend donc le bord. Directement, ce sont messieurs Tremblay, Charest et Harper qui sont responsables. Leur manque de vision commune, leur gouvernance à court terme et leur vision populiste font en sorte que la région métropolitaine stagne. Imaginez, pas besoin de catastrophe naturelle, l'immobilisme des gouvernements suffit.

Yannick Chouinard, Candiac

* * *

Crédits d'impôt pour le télétravail

Pourquoi le gouvernement n'offre-t-il pas des crédits d'impôt pour les entreprises favorisant le télétravail.  Certains patrons se laisseraient probablement convaincre. Et voilà quelques voitures de moins, moins de pollution,  moins de stress, moins de temps perdu, et de plus, l'entreprise se sert de cette occasion pour créer un plan de contingence fonctionnel qui aura été testé au cas où

Nancie Guy

* * *

La patience a une limite

Ça prend plus que de la patience pour vivre à Montréal et pour réussir à faire comprendre à un maire que, dès que l'on concentre la circulation, quel que soit l'endroit, il s'ensuit un bouchon. Concentrer veut dire augmenter, ajouter. Or, on ne peut pas ajouter quand c'est déjà plein. Il faut faire absolument l'inverse, diluer, répartir. C'est un principe de physique pourtant simple à comprendre, mais il faut croire que certains ne sont pas allés à l'école assez longtemps.

Pourquoi devrions-nous être pénalisés, parce que des incompétents nous gouvernent ou massacrent la circulation d'un quartier ou des quartiers? Il faut être masochiste pour endurer l'inacceptable.

Toute personne a droit à l'erreur, mais il ne faut pas que l'erreur perdure et qu'elle devienne une atteinte à la paix publique, ce qui est en soi un délit punissable par la loi. De la patience, on en a, mais il ne faut pas en abuser comme on le fait présentement.

Jean Lespérance

* * *

Minute papillon!

Vous êtes pris dans des bouchons interminables pour la simple raison que vous choisissez d'utiliser une voiture par personne.

Pour le plaisir d'être dans votre bulle privée, vous êtes prêts à perdre des heures de votre semaine. Responsabilité collective, mais responsabilité quand même.

Ce n'est pas moi qui vais vous plaindre.

Denis Roussel, Boisbriand

* * *

Une honte!

C'est franchement honteux tout ce qui arrive depuis des années sur les routes du Québec.

Un peu partout, les autoroutes sont en réparation, des voies sont fermées sur les ponts toutes les fins de semaine, un côté du pont Mercier est fermé pour quelques mois, en plus des travaux à différents endroits de Montréal. L'accès à Montréal et la circulation en générale sont de plus en difficiles, alors que tous les plans mis en place étaient pour nous simplifier la vie. C'est honteux qu'il n'y ait aucune structure logique derrière tout ça. À quoi bon faire des études et demander à des gens de faire toutes sortes d'analyses si aucune mesure n'est prise au bon moment. Il serait bien que les décideurs utilisent leur logique pour trouver des solutions qui sont efficaces, car, pour l'instant, on ne peut que remarquer des solutions à l'improviste dans le seul but de « patcher » un problème sans même avoir un plan de continuité.

Le transport en commun n'est pas la solution de rechange à tout prix. Déjà qu'il n'est pas adapté à la clientèle actuelle, alors imaginez si plusieurs milliers de personnes devaient s'ajouter. Tous les jours, j'utilise l'autobus express de Brossard à Montréal. Le matin, il n'y a aucun problème, mais le soir, l'autobus est coincé dans le trafic sur l'autoroute Bonaventure jusqu'à ce qu'il accède à sa voie réservée sur le pont. Je peux qualifier le chemin du retour comme un service express quand le temps prévu est de 25 minutes, mais cela peut s'étirer à 60 minutes. En plus, les stations de train ne sont pas toutes faciles d'accès, idem pour le métro Longueuil! Avec ce genre de service, il n'y a pas nécessairement davantage pour une personne d'utiliser transport en commun, quand la durée entre la maison et le travail est le même qu'en auto, le soir et la nuit pour accélérer les travaux, etc.

Édouard Adès -  Saint-Hubert

* * *

Le risque acceptable

Voies de circulations qui sont fermées au pont Mercier. À quand la prochaine surprise? Car des surprises il y en aura, cela est inévitable dans une société qui a mis au rancard depuis longtemps l'importance de l'entretien des infrastructures.

Pour quelque peu solutionner la situation au pont Mercier, je propose que la circulation soit permise pour les véhicules de promenades.   Danger! diront certains, d'autres ajouteront qu'il peut y avoir des pertes de vies. Distribuons des feuillets informatifs sur les risques, l'adulte ainsi avisé décidera.   Si les décideurs retiennent toujours l'option de fermer complètement des voies de circulation, profitons de cet état pour réaliser de multiples travaux. Dépêchons des centaines de travailleurs et réalisons ainsi un blitz.   Veillons aussi que les travaux soient supervisés par des individus qualifiés, ingénieurs et technologues. 

Pierre Bourassa, Longueuil

* * *

La conséquence de notre gourmandise

La fermeture du pont Mercier a vu un grand nombre de plaintes dénonçant l'incompétence du gouvernement. La situation que nous vivons aujourd'hui découle des choix que nous avons imposés aux gouvernements. Nous exigeons des programmes sociaux coûteux tels que les garderies universelles à 7 $ et des congés parentaux généreux. La capacité de payer de nos gouvernements est limitée, car nous sommes les plus imposés en Amérique du Nord. Alors, le gouvernement, par crainte de ne pas se faire réélire, a choisi de nous accorder ces programmes sociaux au détriment de l'entretien de nos infrastructures routières. Nous ne pouvons pas avoir le beurre et l'argent du beurre.

Ken Lyons, Kirkland

* * *

L'automobile n'est plus un mode de transport viable

La solution est toute simple : développer le transport en commun (notamment les trains de banlieue vers la Rive-Sud). Développer pour l'automobile, encourager l'utilisation de l'automobile ou même faciliter la circulation automobile ne vous mènera nulle part. Plus vous donnerez de la place à la voiture, plus elle en pendra, et ce, peu importe le nombre de voies que vous lui donnerez. Je ne suis pas grano, ni un obsédé écologique et je ne pars pas en guerre contre la voiture; mais il faut se rendre à l'évidence : la voiture n'est plus un mode de transport viable, du moins lorsqu'elle est utilisée dans une immense proportion, telle qu'on la connaît au Québec.

Bruno Falardeau, Québec

* * *

Des ponts malades

La situation alarmante de nos ponts est la conséquence de la proscription de la peinture de plomb rouge et l'utilisation excessive de sel l'hiver. Les constructions de béton sont elles aussi aux prises avec de sérieux problèmes. Les remplacer de façon identique assurerait les mêmes ennuis à courte échéance.

La seule possibilité est d'importer immédiatement la machinerie utilisée en Europe pour forer les tunnels sous les Alpes et construire de tels tunnels sous le St-Laurent; nous fournissant une solution à  bon compte contre ce gaspillage et ces misères.

F. A. Leclaire

* * *

La moitié oubliée

En ce beau mercredi d'été, j'ai mis 2 h 30 de Ville Mercier pour entrer à Montréal par le pont Champlain en fin d'après-midi et ce n'était pas encore l'heure de pointe. Pendant ce temps, à la radio, on entendait comment c'était facile de sortir de l'île par le pont Mercier. Le ministre est paresseux dans son approche de deux voies vers Montréal et ensuite deux voies vers Châteauguay. Il devrait y avoir de la circulation dans les deux sens entre 10 h et 15 h 30 et en soirée.

Ça fait deux ans que j'emprunte le pont Mercier et je sais qu'il y a des problèmes de fondation avec ce pont, pourtant je ne suis pas ingénieur. Je ne peux pas comprendre comment on peut avoir 25 travailleurs par jour qui travaillent sur le pont sans que personne n'ait pensé regarder la structure. Ça aurait dû être la première chose qu'ils regardent avant de commencer les travaux.

De plus, pendant qu'il y avait cinq autos de polices qui gardaient l'entrée du pont Mercier pour empêcher les camions d'y circuler, il n'y avait pas un policier qui gérait les milliers de véhicules qui essayaient d'entrer par Champlain. Résultat, beaucoup de conducteurs délinquants qui coupent le trafic et beaucoup de cas de rage au volant. Cette situation va dégénérer c'est certain.

J. Fugère

* * *

Je ne comprends pas

Je félicite le ministère des Transports pour la bonne idée de faire comme le pont Victoria, car la grosse circulation demeure là où elle doit être, mais là où j'ai eu de la difficulté à comprendre c'est qu'ils ont fermé l'accès à la bretelle via St-Jacques, alors que les gens y ont accès par l'autoroute 20. Je ne comprends pas cette décision .C'est très frustrant de voir ça et en plus de créer une circulation monstre dans Lachine et LaSalle. Vive la circulation locale.....

Patrick Renaud

* * *

Comment peut-on être si incompétents

Je demeure sur la Rive-Sud de Montréal depuis 1987. Depuis plusieurs mois j'emprunte le pont Victoria pour mon retour à la maison,  car le pont Champlain est toujours congestionné. Mercredi soir, vers 19 h, les trois voies de la 132 en direction Est étaient un immense stationnement de véhicules, mais surtout de gros camions, et ce, depuis la sortie du boulevard Matte à Brossard...

Je suis découragée! Comment peut-on en arriver là? Le pont Mercier est dangereux, le pont Champlain n'est guère mieux, l'échangeur Turcot est en décrépitude. Comment peut-on être aussi incompétents dans la gestion du parc routier au Québec?

Je devrai bientôt donner raison à mon père de 80 ans, qui me casse les oreilles depuis longtemps, en me disant que le jour où les décisions stratégiques au sein des différents ministères seront prises par des administrateurs compétents et non des politiciens, peut-être pourra-t-on accéder à des jours meilleurs. En attendant, je n'ai plus aucune retenue à me confier à qui veut bien m'entendre, je pense que la cour est pleine!

Nathalie Bérubé, Candiac

* * *

Fuir Montréal

Je travaille à Laval et je viens d'emménager - temporairement - dans St-Henri à deux coins de rue de l'échangeur Turcot.

Je dis temporairement, car il est clair que je veux être loin du coin lors de la construction du nouvel échangeur. Je prends donc la 13, pour aller vers le Nord au lieu de la 15 - puisque Décarie est toujours bloqué -, car même si je fais plus de distance, je gagne en temps. Jusqu'à mercredi matin. Turcot, Décarie, Champlain, Mercier. Tous ces noms me font craindre le pire été dans le trafic.

En attendant septembre, je prépare mon prochain déménagement pour fuir Montréal.

C. Fortier, Montréal

* * *

Le métro en ruine

Je ne suis pas touché par ces embouteillages monstres que l'on voit s'étendre jusqu'au centre-ville, car je paie $72,75 par mois pour ma carte Opus au métro. Chaque matin, « une porte de train défectueuse cause un ralentissement de service sur la ligne verte en direction... » « Une panne de train oblige à interrompre le service... », un « ralentissement de service entre les stations x et y..."  etc.  Les matins pluvieux, à la station Préfontaine, il pleut sur les escaliers roulants, aux tourniquets. On installe des chaudières pour récupérer cette eau traversant la toiture percée de toute part. Les infrastructures ont vieilli et il faut tout remplacer...

Mario Primard

* * *

Nous sommes pris dans un engrenage

En 1995, pris dans un bouchon sur un pont Champlain en constante réparation, j'ai pris la décision de quitter la Rive-Sud pour m'établir à Montréal. Je me suis ainsi rapproché de mon travail au centre-ville. Les années m'ont donné raison et il faut prévoir que la congestion va seulement s'empirer au cours des 15 prochaines années. Nous sommes pris dans un engrenage, le prix exorbitant des maisons pousse les gens de plus en plus loin du centre-ville et nos infrastructures routières vieillissantes ne peuvent accommoder une société qui dépend autant de l'automobile. Le seul point positif est que cette crise incitera les gens à envisager des alternatives pour leurs déplacements.

Michel Gariépy

* * *

J'ai quitté Montréal

En 13 ans à Montréal, comme travailleur, j'en ai passé des heures dans les embouteillages. Et ce, été comme hiver! Tempête ou canicule! Transports en commun ou voiture! Eh bien, ma conjointe et moi avons finalement décidé de quitter cette île et de nous établir, loin, très loin de ce bourbier. Alors depuis le 28 mai dernier, notre qualité de vie s'est grandement améliorée. Nous sommes maintenant installés à Drummondville, à mi-chemin entre Montréal et Québec. Une ville propre, avec tous les services: hôpital, police, pompier, cégep et même bientôt un pavillon de l'UQTR. Il y a même une équipe de hockey! La ville est super active dans son développement social et économique. On y sent la communauté impliquée! La nature est à portée de main! Une super belle rivière avec des accès pour les embarcations. Une forêt avec des kilomètres de pistes cyclables aménagés en bordure de la rivière. Les salaires sont moins alléchants qu'à Montréal, mais en faisant le calcul du nombre d'heures perdues dans le trafic à ne pas être payé, je dirais que les salaires s'équivalent! Car ici à Drummondville, il n'y a pas d'embouteillages! Niet, nada. Bref, j'ai quitté Montréal pour toutes ces raisons qui font rager tant de gens qui doivent maintenant endurer ce que j'ai enduré pendant 13 ans. J'en garde un bon souvenir, mais je n'y voyais pas un avenir de qualité. Pour ma part, je dirais: Une île, un péril!

Dave Bussière, Drummondville

* * *

Une voie cyclable

Le pont Mercier vers la Rive-Sud fermé jusqu'en septembre? Je suis certain qu'il pourrait supporter le poids des cyclistes, alors pourquoi ne pas le transformer en voie cyclable jusqu'à sa réouverture aux véhicules? Entre pédaler quelques minutes pour traverser le fleuve ou passer des heures en voiture sur le pont, plusieurs sauraient faire le bon choix...

Jérôme Croteau

* * *

Une idée

Faudrait-il, possiblement, avoir un train de banlieue entre Beauharnois, Chateauguay et Montréal?

Marc Williams, Montréal

* * *

Interdit aux camions

Pris dans le trafic comme les autres ce matin, sur la 13 Sud, la 20 Est, la 15 Sud et enfin le pont Champlain. Total: deux heures pour 35 kilomètres. Selon moi, on devrait interdire le passage des camions aux heures de pointe pour la durée des travaux. Ça va chialer, mais c'est la seule solution immédiate pour réduire la congestion.

M. Marois, Saint-Eustache

* * *

Une autre solution

Depuis le début des travaux, on a travaillé uniquement sur les rampes d'accès. Le tablier et la structure étaient pourtant prioritaires. Ça fait cinq ans que la voie carrossable est en ruines et que les garde-fous ne tiennent plus. Nous sommes maintenant pris en otage comme en 1990. Que se passe-t-il en cas d'urgence lorsque la circulation est dans une seule direction? On aurait très bien pu en arriver à une meilleure solution. Par exemple: de 4h à 10h le matin, deux voies vers Montréal; de 10h30 à 13h30, une voie dans chaque direction; de 14h à 19h, deux voies vers la Rive-Sud; et finalement, de 19h30 à 3h30 le lendemain matin, une voie dans chaque sens. Ça demanderait de la signalisation et le support de la SQ, qui est déjà sur place de toute façon.

Jean Picard, Châteauguay

* * *

Quel calvaire!

Il y a cinq ponts qui relient la Rive-Sud à Montréal. Deux sont en réparation. Trois bientôt! Et trois auront des voies retranchées sous peu. Champlain, on connait son histoire. Mercier, on vient de la connaître aujourd'hui et l'an prochain le tunnel La Fontaine. Aucun de ces ponts n'a été construit en même temps que les autres et pourtant, tous seront en réparation en même temps. Il est évident que nos dirigeants n'ont pas fait leur travail comme il se doit. Soixante pour cent des accès à Montréal seront sérieusement amputés en même temps l'an prochain. Gestion plus crétine que ça, tu meurs! Cela fait plus de 10 ans que j'emprunte le pont-tunnel La Fontaine pour me rendre à mon travail. J'ai eu droit à de la construction et de la circulation perturbée dans les cinq dernières années.On a refait l'estacade du pont sur les îles de Boucherville: durée deux ans et demie. Maintenant, on fait la route 132: durée presque deux ans. L'an prochain, ce sera l'intérieur du pont-tunnel? Ça va durer combien de temps encore? Après cela, on se demande pourquoi il y a tant de cas de rage au volant. À force d'être géré par des incompétents, ceux du passé comme ceux du présent, on finit par être à bout de nerfs.En fin de compte, ce que je veux dire, c'est qu'une gestion incompétente ne favorise pas une saine gestion de la santé mentale des gens. Il faudrait peut-être que nos dirigeants, ceux qui prennent les décisions, en soient conscients. Avec les dirigeants que nous avons, nous n'avons pas fini de vivre un calvaire pour nous rendre au travail.

Christian Ross

* * *

Réservons le pont Mercier aux cyclistes

Le pont Mercier vers la Rive-Sud fermé jusqu'en septembre? Je suis certain qu'il pourrait supporter le poids des cyclistes, alors pourquoi ne pas le transformer en voie cyclable jusqu'à sa réouverture aux véhicules? Entre pédaler quelques minutes pour traverser le fleuve ou passer des heures sur le pont en voiture, plusieurs sauraient faire le bon choix...

Jérôme Croteau

* * *

45 minutes!

Je suis résident de LaSalle et j'ai dû me déplacer au centre-ville de Montréal ce matin. En revenant par la 20 vers mon domicile, les policiers ont complètement fermé l'accès et il était donc impossible aux résidents de LaSalle de sortir par St-Pierre ou de prendre la sortie Clément. De plus, j'ai pris l'habitude de prendre l'autoroute Bonaventure, pour éviter le bouchon de circulation qui semble être permanent à la hauteur de l'échangeur Turcot, à cause de la voie fermée en direction ouest. Quel calvaire de vivre à Montréal Quarante-cinq minutes de route pour un petit trajet qui, en tant normal, ne prend pas plus de 10 minutes. Et, comme il fait beau aujourd'hui, les policiers vous ont à l'oeil, surveillant les intersections des petites rues avoisinantes. Passez à la caisse, gens pressés, et j'espère que vous n'avez pas oublié de payer vos taxes dernièrement. Le gouvernement en fait bon usage.

Marc-André Bérubé

* * *

Pris au piège

Pendant que certaines personnes et certains organismes s'efforcent d'attirer les touristes dans la grande région de Montréal les chantiers routiers se multiplient comme jamais. Un touriste qui tente de visiter le Québec se verra confronté à d'innombrables bouchons, de ralentissements et de déviations. Croyez-vous qu'il reviendra? Quant à nous, pauvres électeurs, contribuables et d'impôts, qui élisons des personnes afin de bénéficier, entre autres, de réseaux routiers et d'infrastructures sécuritaires, nous sommes pris au piège, grâce à ces mêmes décideurs qui attendent des années avant d'agir. Le pont ne s'écroulera pas demain, nous dit Sam Hamad  d'un ton rassurant. Vraiment? Pourquoi devrais-je croire le ministre? Lui qui, avec ses sous-ministres décrète la fermeture pure et simple d'un pont? Ce pont est-il devenu dangereux pour notre sécurité du jour au lendemain? Et que dire du pont Champlain, dont la durée de vie est périmée? Une fois de plus, la preuve est faite que nos politiciens n'agissent jamais, ils réagissent. Malheureusement et au détriment de notre sécurité, les mots prévention et entretien semblent ne pas faire partie de leur vocabulaire.

Jean Bottari, Saint-Mathias-sur-Richelieu

* * *

Fragilité des infrastructures et corruption

Il est difficile, voire impossible, de ne pas faire de liens entre la fragilité de nos infrastructures essentielles, dans la région de Montréal plus particulièrement, et la corruption alléguée et répétée ad nauseam dans le domaine public : pont Champlain, pont Tunnel Lafontaine, pont Mercier, échangeur Turcot, etc. La valse-hésitation de nos gouvernements à entretenir et renouveler ces infrastructures pourrait avoir une cause tout à fait autre que les coûts projetés et l'expertise qui doit les sous-tendre, autrement dit la version officielle. Alors que nous sommes l'une des sociétés les plus taxées de la planète, au lieu d'être rassurés, nous avons toutes les raisons au monde de nous inquiéter de l'utilisation que font nos dirigeants des fonds publics, nommément nos taxes, et pourquoi nous voyons vieillir nos infrastructures sans que personne n'intervienne à temps.

La fragilité, voire l'effondrement des infrastructures, est un signe tangible et crédible de la corruption qui sévit au sein de la classe politique d'un état. Les fonds publics sont distraits et ne vont pas là où ils devraient aller, nommément l'entretien et le renouvellement des infrastructures. Ces fonds sont divertis ailleurs, mais où?

Et pendant ce temps, le temps cet incorruptible, gruge et affaiblit les voies qui tous les jours nous transportent et nous donnent accès au travail, aux produits et services, pour les nécessités de la vie. Si les personnes de pouvoir ne disent pas tout, l'infrastructure, elle, vieillit et vieillit mal. Elles rappellent à nos dirigeants que la vérité existe et que le mensonge a beau être gros, mais pas au point de dissimuler un pont fragilisé, même pour le non expert!

Claude Laferrière, avocat et chargé de cours en droit de la sécurité nationale, Université de Montréal.

* * *

Que les policiers se rendent utiles

Étant donné le risque de congestion monstre aux abords du pont Mercier, j'espère que les supposés experts du MTQ ne vont pas lever l'interdiction aux poids lourds de circuler en direction sud! De plus, tant qu'à payer des coûts astronomiques pour surveiller ces camions, pourquoi ces policiers ne dirigeraient-ils pas la circulation aux entrées de LaSalle, au lieu de rester dans leur voiture? Il me semble que ces derniers pourraient donner beaucoup plus de contraventions aux automobilistes qui bloquent les intersections aux feux de circulation.

Michel Charest

* * *

Ces incompétents qui nous gouvernent

Nous méritons mieux, beaucoup mieux. Trop de paliers de gouvernement, trop de décideurs qui ne décident rien du tout, trop de gens qui s'en moquent, trop de consultations, trop de soi-disant experts. Décidez, agissez, gouvernez!

Alain Raymond, Knowlton

* * *

Bouchon par-dessus bouchon

Je ne suis peut-être pas dans les pires cas d'embouteillage, mais j'habite Hochelaga-Maisonneuve et je travaille à Lachine. Tous les matins, je dois emprunter la 720 Ouest (dont deux voies sont retranchées et une sortie est fermée). Et maintenant, l'accès vers le pont Mercier est aussi fermé! Quelle belle surprise ce matin, lorsque tous les gens voulant emprunter l'accès au pont ont dû converger vers la 20 Ouest! Si le transport en commun était plus efficace dans le quartier industriel de Lachine (et sur l'île de Montréal en général), je songerais peut-être à prendre le métro. Mais pour l'instant, même rester pris dans deux bouchons de circulation me prend encore moins de temps que de faire le parcours en métro/autobus. Bientôt, nous serons prisonniers de l'Île, incapable d'en sortir, tels Les Joyeux Naufragés! Les palmiers et la mer en moins...

Carolyne Plante

* * *

Ajoutons de la surveillance policière

Il faudrait se demander ce que font nos élus pour s'assurer de la fluidité du transport et si le gouvernement du Québec est capable de se coordonner avec la Ville de Montréal. Une mesure simple consisterait au déploiement de policiers pour gérer le flux supplémentaire de circulation sur les approches des ponts Champlain et Victoria. Cela permettrait également de minimiser les comportements fautifs de certains automobilistes qui finissent par faire allonger les bouchons de circulation.

Alexandre Gagnon

* * *

Une gestion incompétente

Je suis complètement outrée de constater les lacunes de notre ministère des Transports! Il y a quelques mois, ce ministère a fait l'évaluation des travaux requis et depuis plus de deux mois, des travaux ont débuté, entraînant une restriction dans la largeur des voies vers la Rive-Sud. En plus, les fins de semaine, il arrive souvent que des voies soient retranchées et en plus nous payons pour la présence de policiers 24 heures sur 24, pour surveiller et empêcher les camions lourds d'accéder à la Rive-Sud par ce pont. Comment se fait-il que nos « experts » n'aient pas vu ces failles majeures?

Chantal St-Onge

* * *

Une question d'organisation

J'habite le quartier Ville-Marie et j'ai une voiture dont je me sers essentiellement les week-ends. Je ne vois pas de problème avec les réparations Sherbrooke ou la fermeture de Ste-Catherine Est. C'est en effet plus difficile aux heures de pointe en voiture, mais pourquoi aurait-on besoin de se déplacer en voiture à ces heures, quand on habite Ville-Marie. Pour le vélo, je n'y vois aucune différence. Les automobilistes sont toujours aussi dangereux et il faut être alerte et avertis, un point c'est tout. Il est beaucoup plus agréable de profiter de la rue piétonnière à mon humble avis.

Martin L. Landry