Avec le vieillissement de la population, le financement des retraites pose un problème majeur. La Suède s'est attaquée à ce problème il y a 15 ans et sa recette fait le tour du monde, nous explique notre journaliste Stéphanie Grammond dans une série.

Dans ce berceau de la social-démocratie, les travailleurs doivent dorénavant travailler plus longtemps pour mériter leur pleine retraite, parfois 10 ans de plus, tout dépendant de leur espérance de vie. Croyez-vous que cette recette pourrait s'appliquer au Québec, qui fait aussi face à cet immense défi?



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Ce n'est pas toujours leur décision

Selon moi, un problème que l'on oublie, c'est que parfois, ce n'est pas le travailleur qui choisit d'arrêter de travailler, c'est l'employeur. Lorsqu'une compagnie ferme ou qu'elle met à pied massivement des travailleurs âgés, ce sont ces travailleurs qui sont les plus pénalisés. Ils avaient beau avoir prévu travailler jusqu'à 65 ans pour atteindre un revenu correct, s'ils perdent leur travail à 61 ans et qu'ils n'ont pas la possibilité de continuer à travailler avec le même niveau de salaire pour les quatre dernières années, c'est eux qui y perdent largement. Ils auront travaillé toute leur vie avec un beau plan, mais parce que l'employeur les a licenciés à quelques années de la retraite, ils seront privés d'un bon pourcentage de leur revenu. Le régime suédois semble avoir la même lacune.

Étienne Bernier Gosselin, 29 ans, LaSalle