Le gouvernement fédéral s'apprête à casser une décision du CRTC qui devait permettre aux fournisseurs de services d'internet de facturer les consommateurs en fonction de leur utilisation, mettant ainsi fin aux forfaits de téléchargement illimité. Appuyez-vous le gouvernement Harper qui veut annuler la décision du CRTC?





MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Des gens sans envergure

La nouvelle norme du CRTC a eu une conséquence amusante sur mon forfait internet. En effet, mon fournisseur internet me fournit une connexion «illimitée», limitée à 100 go. Déjà là, il y a comme un problème, mais d'après eux, c'est normal, c'est comme ça que ça se passe, même si je paie un supplément pour avoir l'accès illimité. Ensuite, comme ils me l'annoncent dans un courriel, mon forfait illimité 100 go passe à 60 go, avec des frais de dépassement, mais si je veux, je peux souscrire un forfait 100 go, moyennant des frais supplémentaires, alors que j'ai déjà un forfait 100 go. L'art et la manière de faire de l'argent sur le dos du consommateur. Parce qu'en fait, qui est gêné par les forfaits illimités ? Selon moi, un certain opérateur historique, bloqué dans ses forfaits limités très dispendieux voit sa clientèle partir vers d'autres fournisseurs plus intéressants. Et comme notre opérateur historique a l'oreille du CRTC, il n'a qu'à demander une modification au règlement et le tour est joué, tout le monde arrive au même niveau. Est-ce que les gens du CRTC réfléchissent, parce que, à part le consommateur de base qui va comme d'habitude payer la facture, ont-ils pensé aux petites entreprises qui font du commerce en ligne? C'est la mort pour ces entreprises ou au moins une perte de revenus due à la décision du CRTC. Internet est l'outil indispensable et nous allons regarder les autres avancer et nous regarderons passer les grands qui auront compris qu'il est plutôt débile de casser son outil de travail, ou tout au moins, un outil qui permettrait de gagner énormément d'argent. Une fois de plus, je me dois de féliciter ces grands esprits qui pensent petit et restent étriqués dans des idées d'un autre siècle. Jetons ces gens à la porte et laissons des jeunes à la place, des gens à l'esprit ouvert aux idées nouvelles et résolument tournés vers l'avenir et non pas bloqués sur leur triste passé.

Alain Decobeck

* * *

Mauvaise interprétation de son rôle

Quelle que soit la limitation mise en place pour contrer les téléchargements illégaux, il y a aura toujours un moyen de contournement. À l'époque, la copie de cassette de musique se faisait à profusion et aucun moyen ne pouvait arrêter la copie. On a essayé avec le VHS en embrouillant le signal entre deux enregistreurs, mais ça n'a pas fonctionné. Internet n'a pas accéléré le mouvement, mais a davantage mis le sujet dans les médias. Mettre des limites sur la capacité de téléchargement ne va rien changer. Le modèle économique sur le contenu à droit d'auteur a changé. C'est à eux de changer. Prenez un exemple, les groupes de musique les plus lucratifs sont ceux qui sont les plus téléchargés illégalement. Mais plus c'est téléchargé, plus ils vendent de billets de spectacle, car il y a plus de gens qui écoutent leur musique. Le droit d'auteur ne devrait pas être sur le téléchargement, mais plutôt sur le plagiat entre artistes. Le droit d'auteur est là pour éviter deux écrivains, deux musiciens ou deux scénaristes de faire la même oeuvre d'art. La consommation de ces oeuvres doit se faire sans limites. Le rôle du CRTC, à mon avis, est de s'assurer que le combat commercial est loyal et non géré les droits d'auteur et la capacité de bande passante.

Stephane Gravel

* * *

Nous devrons payer encore

J'appuie à 100% la décision du fédéral dans ce dossier. Compte tenu du fait que des compagnies majeures imposent déjà des limites importantes à l'utilisation de la bande passante aux heures de pointe, il est clair que c'est une stratégie pour éliminer les plus petits fournisseurs d'accès à Internet et mettre encore plus d'argent dans leurs coffres. Ou pensez-vous aller avec 60 go par mois? Utilisez l'internet pour vos transactions quotidiennes, vos loisirs, comme l'écoute de films en continu (streaming), le jeu en réseau de vos ados, etc., et je vous garantis que vous dépasserez la limite de 60 go. Et qui devra payer encore? Nous, les consommateurs!

Alexandre Blain

* * *

La décision du CRTC était insensée

Je m'oppose à cette nouvelle mesure de facturation selon l'utilisation. Les compagnies disaient que cette façon de faire était plus juste, puisque les utilisateurs plus gourmands payeront plus que ceux qui ne font que naviguer sur internet ou lire leurs courriels. Évidemment, seulement voici aussi pourquoi les fournisseurs d'accès à l'internet offrent différents forfaits. Si, par exemple, je ne fais que lire des courriels, je ne prendrai pas un forfait TGV60 ou Fibe25. Les différents types de plans mensuels sont déjà découpés selon le type d'utilisation qu'on fait de l'internet, il n'y a donc pas lieu de diviser encore, surtout à l'échelle où le CRTC l'avait prévu. De plus, certaines plates-formes consomment d'énormes quantités de données, et ce, tout à fait légalement. Par exemple, Steam, le système en ligne où il est possible d'acheter des jeux et de jouer, requiert une bande passante importante. Par exemple, le jeu F.E.A.R. demande 13 Go de téléchargement. Une limite de 25Go est donc consommée à 50% en quelques heures. Pourtant, ce jeu est acheté légalement! Steam offre souvent des spéciaux regroupant plusieurs jeux pour un prix moindre. Ce «package» pèse peut-être 30Go, parfois plus aussi! Donc, l'imposition d'une facturation plus serrée ne fait aucun sens, et Steam n'est qu'un exemple parmi tant d'autres (Netflix, téléchargements d'ISO Linux, jeux en ligne, mise en ligne massive de photos sur Flickr, achat de musique, etc.) sont aussi des services très demandant. Je suis très content que le gouvernement s'en mêle, pour le bien de l'internet au Canada.

Maxime Morin

* * *

Internet haute vitesse. C'est quoi ça?

Pendant que de plus en plus de communications se font par l'internet, le CRTC prend des décisions qui vont à l'encontre des besoins des consommateurs: faire payer les téléchargements. Qu'il enlève ses oeillères et regarde ce qui se fait ailleurs! Il devrait peut-être faire appliquer plus rigoureusement certaines décisions rendues jadis. En 2006, il a autorisé l'augmentation des coûts aux fournisseurs internet justement pour qu'ils puissent étendre leur réseau aux régions dites éloignées. Nous attendons toujours! Je vis à Saint-Marc-sur-Richelieu dans un rang très éloigné de Montréal, c'est-à-dire 40 kilomètres. Nous n'avons pas encore accès à l'internet haute vitesse. Avant de parler d'augmenter les coûts, on devrait peut-être s'assurer que tout le monde y ait accès!

Nathalie De Serre, Saint-Marc-sur-Richelieu

* * *

Une mauvaise décision

Je suis d'accord avec la décision du CRTC et je ne crois pas que le gouvernement devrait intervenir. Mais c'est une année électorale et l'innovation, c'est un concept flou pour l'électorat. Par contre, des comptes internet plus élevés, c'est très concret. Le gouvernement a donc beau jeu d'intervenir, même si à long terme, c'est une mauvaise décision pour les Canadiens.

Martin Cossette

* * *

Un barrage au développement

Le CRTC a-t-il une complicité avec les gros détenteurs de licence de distribution? C'est impensable de venir nous provoquer de la sorte. Je compte sur le bon jugement des membres de la Commission pour ne pas dresser un tel barrage à l'expansion et au développement des plus petits, qui en ont le plus besoin.

Albert Gagnon

* * *

Des citoyens de seconde classe

Il faut absolument que le gouvernement casse la décision du CRTC. D'autant plus que dans notre région les gros fournisseurs d'accès à l'internet ne nous offrent même pas cet accès à la haute vitesse. Pour nous, cet accès est possible grâce à un organisme à but non lucratif, soit Communautel. Desservant en partie Nominingue, Rivière-Rouge secteur Sainte-Véronique et La Macaza. Nous sommes dans la MRC Antoine-Labelle et cet organisme tient à bout de bras ce service et ceci grâce à des bénévoles. La politique des fournisseurs est «ce n'es pas rentable donc il n'y a pas de service pour vous» et voilà pour les régions. C'est à croire que nous sommes des citoyens de seconde classe au Québec. À quand une politique d'accès à l'internet haute vitesse pour tous. Que de promesses nous font les politiciens! Ce n'est pas croyable.  

Marcel Proulx

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Des gens sans envergure

La nouvelle norme du CRTC a eu une conséquence amusante sur mon forfait internet. En effet, mon fournisseur internet me fournit une connexion «illimitée», limitée à 100 go. Déjà là, il y a comme un problème, mais d'après eux, c'est normal, c'est comme ça que ça se passe, même si je paie un supplément pour avoir l'accès illimité. Ensuite, comme ils me l'annoncent dans un courriel, mon forfait illimité 100 go passe à 60 go, avec des frais de dépassement, mais si je veux, je peux souscrire un forfait 100 go, moyennant des frais supplémentaires, alors que j'ai déjà un forfait 100 go. L'art et la manière de faire de l'argent sur le dos du consommateur. Parce qu'en fait, qui est gêné par les forfaits illimités ? Selon moi, un certain opérateur historique, bloqué dans ses forfaits limités très dispendieux voit sa clientèle partir vers d'autres fournisseurs plus intéressants. Et comme notre opérateur historique a l'oreille du CRTC, il n'a qu'à demander une modification au règlement et le tour est joué, tout le monde arrive au même niveau. Est-ce que les gens du CRTC réfléchissent, parce que, à part le consommateur de base qui va comme d'habitude payer la facture, ont-ils pensé aux petites entreprises qui font du commerce en ligne? C'est la mort pour ces entreprises ou au moins une perte de revenus due à la décision du CRTC. Internet est l'outil indispensable et nous allons regarder les autres avancer et nous regarderons passer les grands qui auront compris qu'il est plutôt débile de casser son outil de travail, ou tout au moins, un outil qui permettrait de gagner énormément d'argent. Une fois de plus, je me dois de féliciter ces grands esprits qui pensent petit et restent étriqués dans des idées d'un autre siècle. Jetons ces gens à la porte et laissons des jeunes à la place, des gens à l'esprit ouvert aux idées nouvelles et résolument tournés vers l'avenir et non pas bloqués sur leur triste passé.

Alain Decobeck

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Mauvaise interprétation de son rôle

Quelle que soit la limitation mise en place pour contrer les téléchargements illégaux, il y a aura toujours un moyen de contournement. À l'époque, la copie de cassette de musique se faisait à profusion et aucun moyen ne pouvait arrêter la copie. On a essayé avec le VHS en embrouillant le signal entre deux enregistreurs, mais ça n'a pas fonctionné. Internet n'a pas accéléré le mouvement, mais a davantage mis le sujet dans les médias. Mettre des limites sur la capacité de téléchargement ne va rien changer. Le modèle économique sur le contenu à droit d'auteur a changé. C'est à eux de changer. Prenez un exemple, les groupes de musique les plus lucratifs sont ceux qui sont les plus téléchargés illégalement. Mais plus c'est téléchargé, plus ils vendent de billets de spectacle, car il y a plus de gens qui écoutent leur musique. Le droit d'auteur ne devrait pas être sur le téléchargement, mais plutôt sur le plagiat entre artistes. Le droit d'auteur est là pour éviter deux écrivains, deux musiciens ou deux scénaristes de faire la même oeuvre d'art. La consommation de ces oeuvres doit se faire sans limites. Le rôle du CRTC, à mon avis, est de s'assurer que le combat commercial est loyal et non géré les droits d'auteur et la capacité de bande passante.

Stephane Gravel

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Nous devrons payer encore

J'appuie à 100% la décision du fédéral dans ce dossier. Compte tenu du fait que des compagnies majeures imposent déjà des limites importantes à l'utilisation de la bande passante aux heures de pointe, il est clair que c'est une stratégie pour éliminer les plus petits fournisseurs d'accès à Internet et mettre encore plus d'argent dans leurs coffres. Ou pensez-vous aller avec 60 go par mois? Utilisez l'internet pour vos transactions quotidiennes, vos loisirs, comme l'écoute de films en continu (streaming), le jeu en réseau de vos ados, etc., et je vous garantis que vous dépasserez la limite de 60 go. Et qui devra payer encore? Nous, les consommateurs!

Alexandre Blain

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La décision du CRTC était insensée

Je m'oppose à cette nouvelle mesure de facturation selon l'utilisation. Les compagnies disaient que cette façon de faire était plus juste, puisque les utilisateurs plus gourmands payeront plus que ceux qui ne font que naviguer sur internet ou lire leurs courriels. Évidemment, seulement voici aussi pourquoi les fournisseurs d'accès à l'internet offrent différents forfaits. Si, par exemple, je ne fais que lire des courriels, je ne prendrai pas un forfait TGV60 ou Fibe25. Les différents types de plans mensuels sont déjà découpés selon le type d'utilisation qu'on fait de l'internet, il n'y a donc pas lieu de diviser encore, surtout à l'échelle où le CRTC l'avait prévu. De plus, certaines plates-formes consomment d'énormes quantités de données, et ce, tout à fait légalement. Par exemple, Steam, le système en ligne où il est possible d'acheter des jeux et de jouer, requiert une bande passante importante. Par exemple, le jeu F.E.A.R. demande 13 Go de téléchargement. Une limite de 25Go est donc consommée à 50% en quelques heures. Pourtant, ce jeu est acheté légalement! Steam offre souvent des spéciaux regroupant plusieurs jeux pour un prix moindre. Ce «package» pèse peut-être 30Go, parfois plus aussi! Donc, l'imposition d'une facturation plus serrée ne fait aucun sens, et Steam n'est qu'un exemple parmi tant d'autres (Netflix, téléchargements d'ISO Linux, jeux en ligne, mise en ligne massive de photos sur Flickr, achat de musique, etc.) sont aussi des services très demandant. Je suis très content que le gouvernement s'en mêle, pour le bien de l'internet au Canada.

Maxime Morin

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Internet haute vitesse. C'est quoi ça?

Pendant que de plus en plus de communications se font par l'internet, le CRTC prend des décisions qui vont à l'encontre des besoins des consommateurs: faire payer les téléchargements. Qu'il enlève ses oeillères et regarde ce qui se fait ailleurs! Il devrait peut-être faire appliquer plus rigoureusement certaines décisions rendues jadis. En 2006, il a autorisé l'augmentation des coûts aux fournisseurs internet justement pour qu'ils puissent étendre leur réseau aux régions dites éloignées. Nous attendons toujours! Je vis à Saint-Marc-sur-Richelieu dans un rang très éloigné de Montréal, c'est-à-dire 40 kilomètres. Nous n'avons pas encore accès à l'internet haute vitesse. Avant de parler d'augmenter les coûts, on devrait peut-être s'assurer que tout le monde y ait accès!

Nathalie De Serre, Saint-Marc-sur-Richelieu

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Une mauvaise décision

Je suis d'accord avec la décision du CRTC et je ne crois pas que le gouvernement devrait intervenir. Mais c'est une année électorale et l'innovation, c'est un concept flou pour l'électorat. Par contre, des comptes internet plus élevés, c'est très concret. Le gouvernement a donc beau jeu d'intervenir, même si à long terme, c'est une mauvaise décision pour les Canadiens.

Martin Cossette

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Un barrage au développement

Le CRTC a-t-il une complicité avec les gros détenteurs de licence de distribution? C'est impensable de venir nous provoquer de la sorte. Je compte sur le bon jugement des membres de la Commission pour ne pas dresser un tel barrage à l'expansion et au développement des plus petits, qui en ont le plus besoin.

Albert Gagnon

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Des citoyens de seconde classe

Il faut absolument que le gouvernement casse la décision du CRTC. D'autant plus que dans notre région les gros fournisseurs d'accès à l'internet ne nous offrent même pas cet accès à la haute vitesse. Pour nous, cet accès est possible grâce à un organisme à but non lucratif, soit Communautel. Desservant en partie Nominingue, Rivière-Rouge secteur Sainte-Véronique et La Macaza. Nous sommes dans la MRC Antoine-Labelle et cet organisme tient à bout de bras ce service et ceci grâce à des bénévoles. La politique des fournisseurs est «ce n'es pas rentable donc il n'y a pas de service pour vous» et voilà pour les régions. C'est à croire que nous sommes des citoyens de seconde classe au Québec. À quand une politique d'accès à l'internet haute vitesse pour tous. Que de promesses nous font les politiciens! Ce n'est pas croyable.  

Marcel Proulx

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J'appuie leur décision

Je suis parfaitement d'accord avec la décision du gouvernement de casser la décision du CRTC. En tant que gros utilisateur d'Internet, que ce soit pour des jeux en ligne, pour regarder des vidéos sur You Tube, télécharger de la musique et regarder des films en ligne, facturer l'utilisation de la bande passante en fonction de la consommation aurait simplement tué toutes ces choses. Les fichiers que l'on peut télécharger sur l'internet sont de plus en plus gros et, au Canada, nous payons déjà beaucoup trop cher pour les forfaits donnant accès à Internet. Les grosses compagnies veulent simplement s'en mettre plus dans les poches...

Mike Girard

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Nos libertés respectées

Absolument, ça se passe de commentaires. Le gouvernement doit protéger nos libertés en matière de téléchargement.

Jacques Fréchette

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Pour tuer la compétition

Oui, j'appuie le gouvernement d'annuler la décision du CRTC. J'ai un forfait illimité avec un petit fournisseur. Une entreprise majeure a souvent essayé de venir me chercher comme cliente, mais je lui répondais tout le temps que je préférais rester avec mon fournisseur parce que mon forfait était illimité, ce que l'autre n'offre pas. Comme je suis traductrice et que je fais souvent du télétravail, je ne me voyais pas être facturée à l'utilisation, car je reçois souvent de très gros documents. Ma fille, qui est ado, va souvent sur YouTube et télécharge de la musique et tout.  Je crois que les compagnies majeures ont voulu obliger les petits fournisseurs à facturer à l'utilisation pour pouvoir aller chercher leurs clients et ne pas perdre d'argent. Ça doit être payant de facturer à l'utilisation, très payant. Mais c'est tuer la concurrence que d'obliger les petits fournisseurs à faire de même. Je serais bien contente que le gouvernement annule cette décision qui n'est pas justifiée. Ces gros fournisseurs n'ont qu'à offrir des forfaits illimités et faire concurrence aux petits. Si les petits fournisseurs peuvent le faire, les gros le peuvent aussi, ils en ont les moyens.

Manon Gauvin

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Le CRTC doit nous protéger

Je vous pose la question suivante: concernant le câble: faut-il maintenir les visionnements illimités? Présentement, il est possible de passer des journées entières devant la télé. Nos abonnements au câble ou à la télé par satellite nous permettre de visionner la télé 24 heures sur 24 pendant un mois au complet sans frais additionnels. Ce n'est probablement pas très sain pour le corps et l'esprit, mais c'est possible de le faire. Soudainement avec les nouvelles technologies, il est maintenant possible de laisser tomber nos abonnements au câble et visionner la télé sur l'internet. Mais si je le fais par l'internet, je dois payer des surcharges additionnelles. C'est certain, parce que la compagnie qui m'offre le service de câble, c'est la même compagnie qui m'offre le service internet. Elle préfère que je m'abonne aux deux services plutôt que d'en laisser tomber 1 pour utiliser uniquement l'internet. Et c'est exactement ça le problème, le CRTC doit nous protéger de ces compagnies qui offrent à la fois un service internet et le service de télé par câble. Et le UBB va à l'encontre de ça.

Maxime Turner

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La France en exemple

J'aimerais vous apporter un élément concernant l'Internet: la comparaison avec les offres des fournisseurs en France. En France, les fournisseurs d'accès à Internet offrent trois services:  l'internet, la téléphonie et la télévision. Ceci, comme au Québec. Le Québec dispose de l'infrastructure nécessaire à la livraison de ces services dans les foyers. Mais les opérateurs les chargent à un prix exorbitant. À titre de comparaison, en France, les connexions Internet sont toujours illimitées en quantité de téléchargement, et sont au maximum de la vitesse autorisée par l'infrastructure (notre vitesse ne dépend donc pas de notre forfait, mais de la distance qui sépare notre maison du DSLAM et de la qualité de notre ligne téléphonique). Une offre Internet est accompagnée de la téléphonie, illimitée sur tous les téléphones fixes (locaux et interurbains), et même dans un très grand nombre de pays. Seuls, les appels vers les mobiles sont facturés, à prix extrêmement réduit (quelques centimes la minute). Et enfin, s'ajoute à cela une panoplie de chaînes de télévision, si notre ligne téléphonique le permet. Beaucoup sont gratuites, mais on peut s'abonner aux chaînes payantes en ajoutant leur prix sur la facture Internet. Tout ceci est groupé dans une seule offre et dans la plupart des fournisseurs, il est impossible de souscrire à Internet sans prendre la télé ou le téléphone. Le prix est entre 30 et 40 euros par mois, le tout étant illimité. L'infrastructure est présente au Québec, les services sont opérationnels. Pourquoi est-ce donc aussi cher? Conclusion: les entreprises québécoises s'en mettent plein les poches, et cherchent même des moyens pour s'en mettre encore plus...

Fabien Bourdon

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Pour des forfaits illimités

Cette solution devrait exister pour les petits consommateurs qui épargneraient de l'argent avec une facturation basée sur la bande passante, mais pourquoi ne plus offrir de forfaits illimités? Au point de vue de la technologie, ce serait un recul, qui ne serait motivé que par la quête du profit. Cependant, pour ce même profit, les fournisseurs offriront sans doute un ou deux forfaits illimités à coût élevé, comme avant.

François Verret

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Pourquoi le gouvernement interviendrait-il?

Le gouvernement n'a d'autre choix que de casser cette décision qui est d'un ridicule absolu. Il suffit de consulter les documents relatifs à la demande quelques minutes pour constater que le modèle de facturation proposé ne répond à aucun besoin, et ne profite à personne sinon aux câblodistributeurs. Ceux-ci avouent candidement dans leur demande que le maintien et l'utilisation du réseau sont déjà couverts par les frais fixes facturés aux distributeurs indépendants; l'imposition d'une limite de téléchargement et la facturation à l'utilisation ne peuvent donc être justifiées sur le plan de la concurrence ou de la justice économique. Il s'agit simplement d'une tentative des oligarchies de télécommunications canadiennes de tirer profit de leur position de force pour engranger davantage de profits, tout en soutenant artificiellement leurs services de télévision au détriment de la webdiffusion. La véritable question n'est pas de savoir si le gouvernement devrait intervenir, mais bien pourquoi il se voit forcé d'intervenir: comment le CRTC, un organisme censé défendre les intérêts des consommateurs, a-t-il pu laisser passer une telle décision anticoncurrentielle, contraire aux intérêts de la population et résolument opposée à son mandat? Voilà la question qu'il faut poser, et j'ose espérer que quelqu'un tentera de nous fournir la réponse.

Loïc Haméon-Morrissette

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Un besoin

Je demeure en Mauricie et j'ai une connexion internet à basse vitesse qui est à 46.6kbits/s. Alors, si jamais je devais être chargée pour le temps que j'utilise, ça me coûterait très cher. Déduction : je crois que j'ai besoin du temps illimité.

Sylvie Aylwin

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Pas juste pour la musique et les films

Je suis cliente d'un petit fournisseur de services internet, qui m'offre l'option illimitée. Je suis un travailleur autonome et j'expérimente présentement avec les applications «cloud» pour améliorer mon offre de service. Je transfère donc de plus en plus de données. Je peux accéder à un ordinateur virtuel à partir de chez moi. Évidemment, ça signifie que tout ce que je fais de la maison passe par ma connexion. Mon service téléphonique de type VOIP passe également par l'internet. Si on me charge pour la quantité de données, j'y perds également à ce niveau. Jusqu'à présent, le seul inconvénient était le manque d'accès à Info-Santé (811) qui n'a pas conservé un de numéro traditionnel pour les gens qui n'ont plus de ligne terrienne traditionnelle. Le fait qu'ils aient annulé le numéro traditionnel au même moment où les services VOIP sont apparus me rend sceptique. Est un bon lobby des entreprises majeures auprès de nos organismes paragouvernementaux, ou un manque de vision technologique de la part de ces mêmes organismes? Enfin, nous nous éloignons du sujet, revenons à nos moutons. Il y aura, à l'avenir, de plus en plus de services lourds offerts dans l'internet. Les organisations profitent du fait que les coûts sont bas et la vitesse intéressante pour nous offrir du contenu plus dynamique et pour déménager notre «hardware» dans le «cloud». On n'a encore rien vu! Si l'on veut continuer de suivre la vague techno et demeurer une société innovatrice, il ne faut pas réduire l'accès à Internet, il faut l'améliorer. Et je n'ai pas parlé des jeunes qui sont limités dans leurs déplacements, mais qui peuvent explorer le monde de la maison... Et si papa, maman limitait davantage leur accès sur le monde? Je vous prédis que ce sera encore les enfants de familles pauvres qui écoperont. Un fournisseur indiquait que son trafic a augmenté 40%. Est-ce qu'ils ont mentionné combien de nouveaux clients (et donc de nouveaux revenus) sont associés à ce 40%? Quand bien même ce ne serait que 20% de nouveaux clients. Ce sont 20 % de nouveaux revenus pour développer leur réseau.

France Baril, Montréal

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Bravo au gouvernement



Je tiens à souligner que ce changement aurait pu être néfaste pour bien des gens. Le gouvernement a agi très rapidement et c'est surtout grâce à la plainte faite par « Openmedia » qui a, selon moi, été un facteur dans ce changement et surtout parce que les frais d'internet sont déjà assez dispendieux... Ce changement aurait pu être catastrophique.  Je remercie le gouvernement qui agit dans les plus brefs délais

Hugo Allaire

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Il faut agir

J'appuie à 100 % la décision du gouvernement Harper.Il n'y a qu'au Canada que des limites de téléchargement existent. Je trouve personnellement que l'on se fait arnaquer par les fournisseurs, spécialement en ce qui concerne les téléphones intelligents. J'attends des actions de la part de nos élus avant de m'acheter un téléphone intelligent, car je considère leurs forfaits actuels tout à fait inacceptables.

Yvon Plante