Devant la commission Bastarache, le collecteur de fonds du PLQ, Franco Fava nie en bloc et se défend d'être intervenu auprès de l'ex-ministre de la Justice en faveur de candidats à des postes de juge. Pourtant, Marc Bellemare avait déclaré dans son témoignage avoir fait l'objet de «pressions colossales» de M. Fava à cet effet. Qui dit vrai? Qui ment? Pourquoi, selon vous?



VOS COMMENTAIRES

Je ne crois pas Marc Bellemare

Le témoignage de Fava hier avait l'air plus que convaincant. Son non verbal et ses réponses étaient sans équivoque. Il répondait avec assurance et clarté. Hors de tout doute. Avant d'entendre Fava, j'avais la perception qu'il était un homme qui s'imposait partout et avec insistance. C'est ce qui avait été véhiculé par les médias. Je suis tombée à la renverse lorsque j'ai écouté son témoignage pendant deux heureux. Pour l'instant, Bellemare apparait beaucoup plus fragile.

Sylvie Trudel

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Je crois Fava

Je commence à avoir des doutes sur Marc Bellemarre. Je pense que sa version commence à prendre l'eau. Sinon, c'est tout le monde qui ment. J'avais l'impression qu'au début, Marc Bellemarre avait subi un énorme trafic d'influence ou des pressions à répétition, mais là ça commence vraiment à ressembler à une vendetta contre Jean Charest et le Parti libéral du Québec. On parle de références au lieu de fortes pressions. En plus, Fava est de Québec et le juge Marc Bisson est de l'Outaouais. Je le crois quand il dit qu'il ne le connaissait même pas. Ça semble bizarre à dire, mais je crois Fava dans cette histoire.

Maxime Sauvé

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Que je suis étonné!

Je ne m'attendais pas, mais pas du tout à ce que M. Fava nie tout, d'un bloc, aucune nuance, aucun doute possible. De plus il ne connait aucun des juges que M. Charest aurait imposés à M. Bellemarre, sous l'influence de ce collecteur de fonds, libéral, non élu, et dont sa famille obtient 800 millions de contrats d'Hydro-Québec. Mais M. Fava connait très bien M. Rondeau, autre collecteur de fonds, libéral et non élu. Ce monsieur Rondeau va une vingtaine de fois au bureau du premier ministre, rencontrer la responsable des nominations de juges ou monsieur Charest lui-même. Alors, M. Fava n'a pas à connaître qui que ce soit, son émissaire, M. Rondeau, fait la «job». Donc, M. Fava dit vrai! Tellement que le commissaire donne le ton à l'avance, une sorte de pressentiment: l'avocat de M. Bellemarre, Me Bertrand, n'a pas, lui, à cuisiner ceux qui disent vrai, tel M. Rondeau, sous peine d'être expulsé. Seuls, tous les avocats de cette commission peuvent cuisiner tous ceux qui ne disent pas la vérité; leur demander tous les documents ou notes qu'ils veulent et même faire appel à un expert en luminescence. Tous, sauf Me Bertrand, avocat de M. Bellemarre...

François Thivierge

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Il y a eu des pressions

Je me contenterai de dire que si nous sommes rendus au point où nous nous demandons si les pressions exercées furent «colossales», c'est qu'on a déjà un gros problème. La question n'est pas tant de savoir quelle était l'intensité des pressions, mais plutôt si des pressions ont été faites. À mon avis, les travaux nous permettent déjà de savoir que des pressions étaient exercées. Pour moi, ça me suffit.

Mathieu Carrier

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Le Charest Show

Avant de rendre un jugement, il faut entendre les partis concernés. Dans le cas de cette commission, cela est maintenant évident, il y a conspiration. Il n'est pas seulement question de savoir si c'est Bellemare ou Fava qui ment, car il y a aussi Lalande, et ce denier confirme la version de Bellemare. Le résultat de ce show est connu à l'avance et tout le monde le sait, encore un minimum d'intelligence et ça y est. M. Charest sera innocenté de tout. Deux choses seraient nécessaires pour clarifier la situation une fois pour toutes: une commission d'enquête sur la construction, que nous n'aurons pas, car le parti libéral imploserait de tous les côtés et, pourquoi pas, le détecteur de mensonges, ce qui ne sera pas autorisé non plus. Alors payons pour le Charest Show et respirons par le nez.

David Harrisson

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Franco Fava ment

Georges Lalande a confirmé les pressions du grand argentier sur le ministre Bellemare par personne interposée et on a tous vu comment certains avocats près du pouvoir tentaient de discréditer l'ancien sous-ministre. J'ai connu Georges Lalande dans une autre vie, c'était un homme d'une grande valeur et son passé dans différents organismes de l'État québécois a toujours démontré la rigueur de sa gestion.

R. Soumis, Montpellier

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Incohérences

Je sais pas si je suis le seul, mais Charles Rondeau et Franco Fava me semblaient honnêtes dans leur témoignage et ébranlés par ces allégations. On dirait que toute cette histoire a été écrite d'avance. Je ne suis pas prêt à dire que Marc Bellemarre dit toute la vérité. Dommage que l'opinion publique soit déjà toute du même bord. Je suis de la vieille école et j'attends de voir la version de Jean Charest. Pour moi, il commence à avoir plusieurs incohérences dans cette histoire et Marc Bellemarre commence à être moins crédible, mais ça, c'est seulement mon opinion!

Marcel Gaudreault

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Je veux c'est des réponses

Est-ce que des collecteurs de fonds influencent le processus de sélection des juges? La réponse semble être non. À compétence égale, on comprend que le pouvoir politique prend des gens de mêmes convictions. Et je ne suis pas vraiment outrée de ce phénomène là. Je pense que le phénomène existe depuis bien plus longtemps que 2003. Je commence à voir des failles dans le témoignage de Marc Bellemarre. Par exemple, les dates des rencontres ne sont pas les mêmes pour tout le monde. Il y a de nombreuses incohérences, notamment avec le témoignage de monsieur MacMillan. Il a dit avoir parlé de Marc Bisson en novembre et Marc Bellemarre parle de la pression qui a subi en septembre au premier ministre. Ça ne tient pas. J'ai hâte de voir le témoignage de monsieur Charest.

Mathilde Joly

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De toute évidence, le menteur est Franco Fava!

Peut-être bien qu'il ne connaît pas les juges en question; mais c'est quand même possible qu'il ait fait des pressions pour «aider» son ami Charles Rondeau. Je suis certaine qu'il en menait large, racontant à tous qu'il avait un accès direct à Jean Charest. Une part de vantardise probablement, mais un fond de vérité aussi, sinon quel aurait été son avantage à faire du «bénévolat». Bien sûr, il y a tous les contrats qu'il a reçus en échange; mais pourquoi pas quelques nominations aussi? On sait d'avance que Jean Charest niera en bloc avoir ouvert des portes aux amis du parti. Mais nous savons tous déjà qu'il aime bien graisser la patte de ceux-ci. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il refuse la commission d'enquête sur la construction et le financement des partis politiques. Ne soyons pas étonnés du désengagement de la population face à la politique.

Geneviève Dostaler

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C'est évident

Comment peut-on nier l'évidence: Fava ment. Son langage corporel était significatif. Ce type nous prend pour des imbéciles, car comment peut-on expliquer le niveau de financement élevé du Parti libéral au cours des dernières années? Comment expliquer que ce personnage, qui ne contribue jamais à la caisse du parti libéral, est son plus grand argentier dans la région de Québec? Comment se fait-il que les compagnies de sa famille décrochent plusieurs centaines de millions de contrats du gouvernement? Les zones grises des précédents témoins sont plus crédibles que son déni en bloc des allégations. Ce personnage-là se fout de la commission, car son champ d'action dépasse largement la nomination des juges. De toute façon, les avocats Côté, Ryan, Dugas et Battista ne lui lancent que des ballons de plage. De sérieuses questions à se poser sur l'ensemble du financement du parti libéral et c'est là que l'enquête publique est primordiale. Toucher tous les aspects depuis l'élection de Charest, le dossier Orford, le Suroît, les garderies, les programmes FIER, la construction. La nomination des juges est un exercice de diversion. On essaie de cacher la montagne.

Guy Brosseau, Boisbriand

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Une farce grotesque

Cette question est piégée dans le sens qu'elle accepte d'emblée l'utilité et la légitimité de cette farce grotesque. Qui peut savoir réellement ce qui se passe dans le coco de ces deux énergumènes? Car je suis peut-être passé à côté de l'article dans le journal, mais, aux dernières nouvelles, il était encore impossible de lire les pensées des gens. L'issue était prévisible et pourtant on continue de ramer, même si le bateau a touché le fond. Et durant son témoignage, M. Fava nous a bien démontré la faille évidente de ce qui est rendu un procès d'intention: rien ne peut corroborer une impression et une discussion verbale ne laisse aucune trace. Donc, posez-les vos questions! La parole de l'un contre la parole de l'autre. C'est tellement dur à prévoir comme résultat: un peu comme le retour du soleil après la pluie. Avec une facture en prime.

Erick Gagnon, Québec

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Ça ne tient pas la route

Je ne crois pas Marc Bellemare. Comment se fait-il que M. Bellemare ait invité M. Fava à un tournoi de golf. Après avoir reçu des pressions indues. Le gros bon sens veut que lorsque quelqu'un nous fait du mal, nous écartions cette personne. Alors, pourquoi l'avoir invité? Cela ne tient pas la route.

Catherine Robitaille, BAA

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Je ne crois ni Rondeau ni Fava

Étant un assidu de la commission Bastarache depuis ses débuts, j'ai vu MM. Rondeau et Fava se bidonnant presque en pleine cour, comme deux jeunes collégiens. J'ai vu ces témoins vedettes affirmer candidement avoir leurs entrées au bureau du premier ministre. À la lumière des questions et réponses entendues, j'en déduis que certaines personnes de la «famille» peuvent jouir d'un certain «FAVA...ritisme».

Robert Giroux, Lachenaie

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Le mal est fait

Je considère qu'à ce moment, croire ou non en la version de Me Bellemare ou de M. Fava n'a plus tellement d'importance. Le mal est fait, un cynisme sans précédent s'est emparé de la scène politique québécoise et j'ignore comment les politiciens regagneront cette confiance. Cela démontre aussi le décalage entre le pouvoir et le peuple. Voilà maintenant plus d'un an que la population demande sur toutes les tribunes possibles au gouvernement une commission d'enquête généralisée. Le pire est que l'on doit se contenter de ce cirque médiatique qui, à la fin, nous mènera assurément à une conclusion hasardeuse. Pour reprendre Périclès: «La démocratie, c'est le gouvernement du peuple par le peuple et pour le peuple.» Ce principe devra un jour reprendre la place qui lui revient!

Klaus Sylvestre Ippersiel

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Loin de la vérité

Selon moi, Franco Fava est loin de dire la vérité. Son rôle de collecteur de fonds exige qu'il soit convaincant et son désir de connaître le plus de gens possible est directement lié aux montants qu'il réussit à collecter. De plus, est-ce qu'un vendeur doit nécessairement connaître son produit pour le vendre? C'est la même chose pour suggérer des noms. On peut lui avoir mentionné d'aider certaines personnes et, avec son talent de vendeur, suggérer fortement qu'une personne doive passer avant une autre. Pensez-vous vraiment qu'en parlant ouvertement, il conserverait son statut actuel?

Louis-Philippe Pépin

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Les libéraux?

De toute évidence, la famille libérale fera tout pour contredire Bellemare. Perdre des revenus, perdre sa job, perdre le pouvoir, perdre les élections, on fera tout pour gagner et cela inclut mentir, pour arriver à ses fins. Tous ceux qui travaillent ou qui gravitent autour du Parti libéral iront dans le sens de Jean Charest, c'est l'évidence même. Comme ils ne seront pas soumis à un gros interrogatoire et qu'ils n'ont pas à soumettre de preuve, il est facile d'oublier et de mentir sur les faits. Est-ce qu'un propriétaire de restaurant ou une serveuse viendra confirmer la rencontre entre Bellemare et Fava? Aucun restaurant ne viendrait confirmer cela. La commission obtiendra, à la fin, 99% des gens qui iront dans le sens de Charest et 1% dans le sens de Bellemare, et on arrivera à conclure que Bellemare ment. La personne la plus honnête n'ira jamais devant cette commission, surtout s'il vient confirmer les propos de Bellemare.Pour avoir un peu de vérité, la commission devrait à partir d'aujourd'hui faire passer à chaque témoin le détecteur de mensonge et en direct... Les compagnies d'assurance l'utilisent sur une base volontaire, et comme les faits de Bellemare sont très graves, la commission devrait opter pour cette solution.

Roger Bigras

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Tout est dans la perception

J'ai toujours prétendu qu'une commission sur ce sujet n'avait pas sa raison d'être. Il était normal que M. Fava nie tout, il ne pouvait en être autrement, car il est celui qui est le plus visé dans les déclarations de M. Bellemare. Je crois qu'à la limite, les influences existent, car on ne peut travailler bénévolement pour un parti politique, uniquement par convictions personnelles. Mais, faut-il en faire une commission? Les deux personnages possèdent leur vérité. Tout est dans leur perception des choses. L'un peut croire qu'il est téléguidé dans ses nominations quand l'autre croit qu'il est légitime de faire des suggestions sur les nominations. Dans toute cette affaire, le système politique sera plus ébranlé que le système de justice. Un juge, quand il est nommé, peu importe la façon, se doit de juger en vertu des lois qui nous régissent et non en vertu d'une idéologie de parti. Est-ce que l'on nomme les bonnes personnes? J'ose croire que oui...

Roger Gauthier

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Incohérence

Je pense que Marc Bellemarre nous dit la vérité sur les faits, à savoir qu'il y a eu des demandes et des suggestions de noms pour les postes de juges. Mais Marc Bellemarre ment effrontément lorsqu'il dit qu'il a eu des pressions. Foutaise! La vérité est que Marc Bellemarre a tenté de faire du troc avec les suggestions de nominations, en échange des projets de loi qu'il chérissait (abolition du no-fault et réforme des tribunaux administratifs). Il est bien évident que, sept ans après, on peut s'apercevoir qu'il s'est fait avoir dans l'échange. Ses fameuses notes griffonnées en avril 2004, d'après son témoignage, nous indiquent que Marc Bellemarre préparait sa vendetta contre Jean Charest depuis belle lurette. L'opportunité est venue avec les odeurs de corruption et de scandales du printemps dernier. Ce gouvernement, et encore plus son premier ministre, était dans un état fragilisé par les révélations et les rumeurs. Bellemarre s'est dit que c'était le temps de faire payer Charest. Posez-vous une question, partisans de Marc Bellemarre: comment un homme, qui subit des pressions colossales (selon ses propres mots) peut-il aller souper avec ses «oppresseurs », et ce, dans le but qu'ils organisent le financement de sa campagne électorale municipale? Ou il est incohérent ou il ment... Moi, je choisis la deuxième option.

Normand Thouin, Varennes

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Je ne crois plus Marc Bellemare

Un seul témoin qui confirme ses dires avec des Post-its dans son agenda. Plus de 23 témoins contredisent ses témoignages. Me Bertrand se sert des journalistes pour préparer ses questions. Me Bourque vient tergiverser avec des questions provenant des journaux. Me Bourque est-il rattaché à Me Bellemare? Quelle mise en scène lorsqu'il a fait reprendre le serment de M. Lalande!

M. Dion

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Personne n'a dit la vérité

Dans toute cette affaire, il va de soi que personne, du moins à ce jour, n'a dit toute la vérité. On oublie des choses ou on ne s'en souvient pas. Pour un, je trouve curieux que l'on accorde autant de crédibilité au témoignage de l'ancien sous-ministre à la Justice, Georges Lalande. Il ne faut pas oublier que ce dernier, qui semblait souvent perdu lors de son témoignage, a pris de nombreuses notes dans les jours précédant son passage devant la commission, et ce, en se basant sur son agenda 2003-04. D'autre part, comment est-ce possible qu'un ministre de la Justice ne tienne pas un agenda à jour? Où, dans la même veine, sont passées toutes les notes que Marc Bellemarre prenait lors de ses rencontres avec des membres de son entourage? Des questions qui demeurent sans réponse...

Gilles Besmargian

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Désolant

Il est devenu de plus en plus évident que la version de Marc Bellemare commence à prendre l'eau. Non seulement la teneur des reproches s'atténue, mais toutes ces personnes ne peuvent mentir en même temps sous serment. M. Bellemare a été déçu par la politique et tente désespérément de se venger. À la fin, nous aurons dépensé entre 8 et 10 millions, comme contribuables, pour régler une chicane entre deux individus. Désolant.

André Ouellet

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Les fossoyeurs de la démocratie

Je ne crois ni Fava ni Bellemare. Tous les deux sont liés à l'univers décadent et évanescent de ce que nos ancêtres appelaient la politique. Avec Harper, Charest, Flaherty et des centaines d'autres, la démocratie et la politique ont été tellement malmenées et étrillées, que je suis devenu un «athée politique». Je ne suis pas cynique. Je suis dégoûté et un tantinet désabusé. Il m'arrive d'admirer Amir Khadir et Jack Layton. Mais la récolte de l'admiration et des admirés est plutôt limitée. Nos politiciens, pas tous, mais plusieurs d'entre eux, trop nombreux, trop puissants et trop baveux, ont été les fossoyeurs de la politique, du politique et de la démocratie, institution déjà fragile et facilement vacillante.

Jean-Serge Baribeau, sociologue

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Toute vérité est simple à dire

Ma mère m'a toujours dit de ne pas mentir parce qu'on se mélange plus facilement dans nos mensonges. Je trouve que les versions de MM. Bellemare et Lalande sont brouillonnes et confessent par rapport aux autres. C'est pourtant eux qui accusent. Les autres, bien que maladroits, ne se sont jamais contredits.

Valérie Salvail-Roy, Saint-Constant

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C'est un vrai, un dur, ce Fava

Franco Fava est un vendeur, un vrai, je suis certain qu'il convaincrait un Inuit d'acheter un congélateur à -40C. Il faut être fort, calme, sûr de soi, convaincant et j'en passe pour convaincre les gens d'investir du temps et de l'argent dans un parti politique. C'est un vendeur et je vous suggère de ne jamais jouer au poker avec lui. Croyez-vous vraiment que lui, ou les autres qui sont toujours impliqués au niveau politique vont mordre la main qui les nourrit. C'est certain qu'il y a de l'influence et que des gens sont nommés parce qu'ils connaissent ceux qui ont de l'influence. Regardez autour de vous, vous connaissez sûrement quelqu'un qui a influencé pour favoriser l'embauche d'un individu plutôt qu'un autre. Vous me direz que ce n'était pas au même niveau, certes, mais le vol d'un bonbon ou le vol d'une voiture demeure quand même un vol. Les actions viennent avec le pouvoir et les ambitions. Un meilleur exemple, le scandale des commandites.

Martin Letang