En fin d'après-midi jeudi, le premier ministre Jean Charest a annoncé qu'il avait demandé au ministre de la Famille, Tony Tomassi, de quitter le conseil des ministres ainsi que le caucus libéral. M. Charest dit avoir pris cette décision après avoir appris que M. Tomassi avait utilisé une carte de crédit de l'agence de sécurité BCIA à des fins personnelles alors qu'il siégeait comme député, mais avant d'être nommé ministre. Que pensez-vous de la décision de M. Charest? Étant donné que M. Tomassi faisait l'objet d'allégations de favoritisme depuis déjà plusieurs semaines, M. Charest a-t-il trop tardé avant d'éjecter M. Tomassi de son cabinet?

MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

Mesure préventive

Combien de temps a-t-il pris pour réaliser que les sondages étaient tous contre lui? M. Charest n'agit qu'en fonction des sondages. M. Charest disait qu'il avait une grande confiance en ce ministre. Probablement pour se dissocier, ainsi que le parti libéral, il a décidé de le « remercier »afin d'essayer de calmer les gens.

De plus, le DGE était sur sa trace. Que va-t-il se passer avec les autres députés qui sont aussi dans la mire du DGE.

Il ne manque que M. Charest et le parti libéral devant une commission parlementaire pour faire la lumière sur leurs liens avec le monde de la construction.

Sébastien Cadieux

Des broutilles

Le ministre Tomassi, dans le grand spectre libéral, c'est du menu fretin. En réalité, c'est Jean Charest lui-même qui devrait démissionner, mais il ne peut tout de même pas demander sa propre démission. Alors, il a désigné le plus faible maillon de sa chaîne en décrépitude et espère ainsi tirer de plus belle la couverture de son bord en prenant le bon peuple québécois et leur mère pour des imbéciles accomplis! (Voir Lafontaine, "Les animaux malades de la peste" & "Haro sur le baudet Tomassi"). Après avoir honteusement défendu bec et ongles son ministre de la famille, voilà qu'il le sacrifie pour des broutilles. Sans doute pour détourner l'attention sur le vrai scandale, celui qui porte sur le financement du parti libéral. Je ne crois pas qu'il y ait un seul québécois, même le libéral le plus convaincu, qui croit encore à la thèse de la virginité du parti libéral dans ce dossier. .

Réal Morel

Une feinte grossière

Comme à son habitude M. Charest nous gratifie d'une de ses habituelles pirouettes malhabiles. Cette histoire (ancienne) de carte de crédit n'est qu'une feinte grossière visant à faire croire au public que la raison de l'éviction du ministre de la famille ne relève que d'un problème d'éthique et non des soupçons aggravés de corruption ou au moins de financement illégal du PLQ qui pèsent particulièrement sur M. Tomassi. M. Charest imagine ainsi pouvoir s'en tirer à bon compte en faisant diversion. Du même coup, M. Charest n'hésite pas à se présenter comme un redresseur de torts, en soumettant l'affaire directement à la SQ et espère ainsi se redonner des apparences de probité en excluant le nouvellement indésirable ministre joufflu de son caucus; ministre dont M. Charest n'a pourtant cessé de nous vanter les mérites ces derniers temps. (rf. "Et il le fait bien" de M. Lagacé) De même, le PLC au grand complet lui accordait récemment une ovation après son « émouvant » récit des origines modestes d'un père immigrant, récit étant censé faire office de réponse aux questions de l'opposition. M. Charest, en agissant ainsi, vous insultez une fois de plus l'intelligence des québécois, tout particulièrement de ceux qui ont fait l'erreur de croire que le PLQ était digne d'administrer le Québec.

Xavier Romain, Montréal

A quand sa propre démission

Il risquait de forcer l'enquête publique que tous désirent!

Monsieur Charest fait tout en son pouvoir pour qu'il n'y est pas d'enquête publique. Monsieur Tomassi donnait trop d'argument à l'opposition, alors on trouve un fait, quel qu'il soit, pour autant qu'il ne donne pas d'argument en faveur de l'enquête publique. Eh hop, le Boulet! Ces allégations, vraies ou fausses, en cachent-t-ils de plus grosses, de plus tordues? Elles ont l'avantage d'éloigner à la fois M. Tomassi et de leurrer les Québécois. Il pourra encore se targuer d'avoir agi et d'être prêt, comme il nous l'avait déjà fait avalé. Cela fera un ministre de moins pour le mettre dans l'embarras.

Charest attend trop pour tout, il n'en a rien à faire de l'éthique, de la transparence, en autant que sa personne ne soit pas dans le collimateur! Il y a encore d'autre ministre qui sont du moins éthiquement très incorrectes mais tant qu'ils se tiennent à carreau, il n'y aura pas de sanction.

Finalement, c'est presque du Harper?

Gilles Lachance

Le magicien

Le premier ministre Charest vient une fois de plus nous démontrer ses grands talents de magicien avec "l'affaire" Tomassi. D'un coup de carte de crédit magique, il se débarrasse d'un ministre incompétent et sans éthique qui discrédite son gouvernement mais pas pour le motif (les subventions à des amis donateurs) sur lequel il était harcelé depuis plusieurs semaines par l'Opposition. Ce congédiement ne donne ainsi plus raison à L'Opposition et cette nouvelle crise fait momentanément oublier les autres scandales qui entachent ce gouvernement. Votre gouvernement, M. Charest, n'a rien réalisé en sept ans, et avec toutes ces crises, l'Histoire retiendra que vous avez été un bien piètre premier ministre, voire, pour paraphraser Sol, un premier sinistre.

Louis-Philippe Lamy

Sainte-Thérèse

Le bourbier de l'éternelle puanteur

Cette citation tirée du film « Le Labyrinthe» évoque tristement la situation qui caractérise l'exercice du pouvoir politique des dernières années. Les liens entre les élus, leur financement et leur gouvernance sont troublants et «puants».

L'arrogance d'un gouvernement majoritaire libéral, dont le premier ministre a «les deux mains sur le volant» et dans le portefeuille du peuple et qui carbure à une inspiration «lucide/cupide» douteuse, aux PPP (pire politique possible), provoque des sentiments qui lèvent le coeur, comme la puanteur. Ces sentiments vont de l'exaspération à l'indifférence. Ce dernier sentiment est le plus pernicieux puisqu'il est le pire ennemi de la démocratie. Ce comportement désintéresse la majorité du peuple de la «chose politique», sauf les personnes intéressées «par intérêt douteusement occulte». Malheureusement pas si occulte, trop tristement évidente, dont l'épisode de Tony Tomassi vient démontrer la «puante réalité».«À vos chéquiers... Non, à vos enveloppes brunes - vos idées, vos affaires vont avancer». Évidemment qu'un tel sentiment est odieux et sent mauvais. Mais c'est la politique-réalité au niveau municipal, québécois et canadien. Pour sauver la démocratie, pour sortir du labyrinthe, «du bourbier de l'éternelle puanteur», il est impératif que celui qui a «les mains sur le volant» mette sur pied une commission d'enquête indépendante et publique pour faire la lumière sur ce «bourbier» avant que le peuple se retrouve dans l'obligation de le congédier comme il a été obligé de le faire avec Tony Tomassi.

Il y a de ces situations que nous ne souhaitons pas devoir tenter d'expliquer à nos enfants. Nous en sommes là.

Claude Lapointe, Montréal

Les rats quittent le navire !

Ce n'est pas bon signe. Dans cette logique il faudrait que Jean Charest se congédie lui-même. Un coup de balai ne suffira pas. Il faut retourner aux urnes, au plus vite.

Sébastien Côté

Monsieur Charest

Avoir les deux mains sur le volant les yeux fermés... c'est dangereux ! Ouvrez-vous les yeux ou encore mieux descendez du véhicule !

Lucie Godin, Lachine

Enfin

Ce n'est pas trop tôt. Bon sang que je suis rendue sceptique face à l'intégrité de la plupart des hommes politiques. Je ne sais plus quel philosophe avait dit: "Où il y a de l'homme, il y a de l'hommerie" Je trouve que M. Charest a perdu des plumes parce qu'il n'a bien que trop attendu avant d'agir. Qu'il y ait un peu de favoritisme, à la limite, mais on a toujours fermé les yeux et cela a empiré au point de devenir chose courante. Je suis vraiment, vraiment écoeurée et désabusée de toutes ces magouilles et je pense qu'on a les gouvernements que l'on mérite, après tout, qui les placent au pouvoir? Si plus de gens s'interpellaient et se faisaient un devoir d'aller placer leur bulletin de vote dans l'urne au moment opportun et ensuite, exigeaient des comptes trimestriels ou biannuels, qui tiendraient les guides pensez-vous? Ces gens sont censés nous représenter et agir en notre nom!!! Quelle belle ironie n'est-ce pas? J'ai la nausée à les regarder aller. Ce n'est pas demain la veille que ça changera, belle utopie, et on est trop mous et trop désintéressés, les Québécois pour être capables de mettre nos culottes, de prendre notre destinée en main et de s'inquiéter et d'exiger des comptes, quand les choses ne tournent pas ronds. Moi la première! Diane Dumouchel

De la poudre aux yeux

Expulser Tomassi pour utilisation d'une carte de crédit quand il était député et non encore ministre, c'est comme condamner quelqu'un pour vol à l'étalage tandis qu'il vient de tuer le commis! Encore de la poudre aux yeux!

D. Morin Montréal

Toujours trop tard

Mon ras-le-bol face à ce qui se passe en ce moment dans le monde politique québécois n'a d'égal que la lenteur de notre éveil collectif. Par exemple, nous avons appris bien "trop" tard les détails du scandale des commandites. De nombreuses personnes ont nagé dans l'illégalité et ont reçu quoi ? Une tape sur les doigts. Dans le sport, les autorités scientifiques découvrent toujours "trop" tard les nouvelles méthodes de dopage et les tricheurs faussement gagnants jouissent de leur tricherie beaucoup trop longtemps avant de se faire pincer. Ma désillusion politique se confirmera (j'en suis certain) dans quelques années, quand une enquête ou des révélations viendront encore "trop" tard nous démontrer tous les dessous pourris du parti Libéral. Monsieur Charest, vous êtes mon Ben Johnson québécois !

Alain Desautels, Joliette

Les faits

Ils ont dû chercher longtemps pour pouvoir le congédier sans confirmer toutes les autres allégations. Pour toutes les autres accusations, M.Charest se cache sur le fait que ce ne sont que des allégations et que l'opposition ne pourrait pas les dire hors de la Chambre des communes. M.Charest oublie-t-il qu'il est le seul qui a le pouvoir d'obliger certaines personnes à répondre devant une enquête publique? L'opposition n'a pas ce pouvoir et ne doit s'en tenir qu'aux allégations.

M.Charest ne veut enquêter que sur des faits. Le fait est qu'en acceptant un salaire payer directement avec le financement du parti, M.Charest est en conflit d'intérêts directs sur les enquêtes des financements des partis politiques.

Le fait est qu'en demandant au ministre de fournir un quota de financement, cela entraîne des situations où ils se rendent redevables auprès de leurs donateurs fidèles, ou même à envisager d'accepter les dons d'entreprise avec des mécanismes de porte-nom. Si l'on s'en tient à de simples vérifications comptables, on ne trouvera jamais rien, car ils n'inscrivent dans leur livre que des transactions légales. La population est convaincue que M.Charest refuse de faire une enquête publique parce qu'il a plus perdre que ce qu'il perd de jour en jour en s'opposant aux allégations.

Et sur ces faits, est-ce que vous êtes prêts à faire quelque chose?

Maurice Tardif

Prendre exemple sur le PLC

Je crois qu'il était temps que Monsieur Tomassi soit congédié. Il est parfois trop facile de berner les citoyens et pour une rare fois voit-on un renvoi qui a du sens. Monsieur Tomassi vient de réaliser qu'à force de vouloir trop s'accrocher, nous perdons pied. Personnellement, je ne suis membre d'aucun parti, mais je pense que les règles de financement pour tous les ministres devraient être similaires à celles du Parti Libéral du Canada, où les ministres n'ont plus à effectuer ce travail de sollicitations, de sorte l'intégrité et la transparence ministérielle demeurèrent plus facile à respecter.

Martine Germain

Cela n'est que la pointe d'un iceberg.

Rien ne sera vraiment clair tant et aussi longtemps qu'il n'y aura pas d'enquête publique et il y en aura pas. Le gouvernement Charest est corrompu et cela est tellement évident. Le premier ministre ne veut pas signer son arrêt de mort. Mais nous, en tant que nation, que pouvons-nous faire. Cet homme prend toutes les décisions, il a eu son fameux volant et depuis ce temps c'est le party. Il s'amuse le petit garçon, comme il doit rire quand il dépose la tête sur l'oreiller. Pendant ce temps, regardons ce train passer, assis devant la télé, discutant entre amis, en famille. Il nous manque qu'une petite chose en tant que peuple, une colonne vertébrale, nous en avons jamais eu et jamais elle se présentera, alors continuons à écrire et jaser.

Thomas Harrisson

Désintérêt total

Je m'intéresse à la politique depuis l'âge de 13 ans. À l'époque il n'y avait que deux partis que se partageaient le pouvoir. Je crois bien que Duplessis a commencé le bal des pots-de vin et du favoritisme. René Lévesque a rétabli une certaine rectitude avec la loi sur le financement des partis politiques.

Je suis rendu à l'âge respectable de 63 ans et j'ai voté pour la dernière fois en automne 2008. Je n'ai plus confiance aux politiciens qui sont en place pour leur propre intérêt et qui ont comme mission de détruire le tissu économique et social du Québec, qui ont été acquis depuis la Révolution Tranquille. À partir de maintenant, je consacrerai le reste de ma vie à la musique et à la lecture...... Mon épouse et moi iront dans l'isoloir pour détruire notre bulletin.

Marjolaine & René Germain, Repentigny

Des masochistes

Supposons que Tony Tomassi démissionne de son poste de député, et que Jean Charest déclenche alors une élection partielle. Est-ce que les électeurs seront assez découragés, rebutés ou désabusés. J'en doute très fortement, car le Parti Libéral du Québec remportera une victoire, car le Québécois moyen est tellement masochiste qu'il a tendance à oublier facilement au moment de déposer son bulletin dans l'urne.

Richard Marenger

Presque dommage

Ce qui est déplorable, c'est que Charest ait trouvé le moyen de démettre son ministre, sans pour autant se mettre dans l'embarras. En toute logique, il n'aurait pu faire une telle chose avant la fin de la session parlementaire puisqu'un remaniement était prévu de toute manière. En mettant son ministre dehors avant cette date, le premier ministre admettrait alors un total désaveu envers son gouvernement et sa propre gouvernance, puisqu'il faut ajouter aux déboires de Tony Tomassi tous les autres de son caucus! Il aurait alors peut-être fallu envisager une nouvelle élection générale. Jean Charest aura donc su trouver une endormante petite histoire de carte de crédit pour s'en sortir... encore une fois.

Isabelle Otis

Le bouc émissaire

Jean Charest affirmait, jeudi le 6 mai au matin, que les accusations de l'Opposition officielle n'étaient que des allégations; qu'il n'y avait pas de preuves, que tout cela était du théâtre, etc., mais en après-midi, il congédiait le ministre Tomassi pour une affaire de carte de crédit qu'il aurait utilisé d'une manière inappropriée. La crise de confiance se poursuit malgré le congédiement de Tony Tomassi, d'autant plus que Jean Charest donne l'impression qu'il a congédié son ministre pour les mauvaises raisons. Charest me laisse croire que cette affaire de carte de crédit est tombée comme un cadeau du ciel qu'il peut utiliser pour tenter de faire oublier les accusations sur le financement de son parti. Autrement dit, Tony Tomassi est devenu le bouc-émissaire du parti Libéral et du gouvernement.

David Doyon, Québec

Il n'avait plus le choix

Il y a quelques jours, le premier ministre du parti Libéral, disait avoir confiance en son ministre. C'était pour garder l'image d'unité du parti et pour nier les allégations de favoritisme. Car avouons-le, ce parti au pouvoir est dans une bulle. Il n'est pas à l'écoute de la population. Mais voilà que soudainement monsieur Tomassi est remercié de ses services. Pourquoi? Parce que le premier ministre devait démontrer un certain leadership. Il n'avait plus le choix! Mais nous devons comprendre que cette réaction du premier ministre n'est que partisane. Les libéraux gouvernent pour leurs amis, et leurs amis les font gouverner!

Sylvain Girard

M. Charest a trop attendu

Mais pourquoi avoir attendu aussi longtemps? Jean Charest a défendu son ministre jusqu'à tout récemment. Est-ce que la nouvelle allégation qui implique l'agence de sécurité BCIA est plus grave que toutes les autres allégations soulevées à ce jour? Est-ce l'excuse souhaitée par M. Charest pour se débarrasser d'un ministre devenu nuisible à son gouvernement? Est-ce sa crainte d'une enquête sur la construction qui le paralyse complètement? Peu importe, le gouvernement Charest a perdu toute crédibilité et la rebâtir sera une tâche ardue. Les libéraux du Québec peuvent-il encore se permettre de maintenir un chef qui n'a plus la confiance des 
Québécois et qui est ridiculisé sur toutes les tribunes? Faute de pouvoir changer le gouvernement au pouvoir, il devient urgent de changer le chef.

André Champagne, Montréal

Il était temps

Il commençait à être temps que le premier ministre Charest mette ses culottes. Néanmoins, je n'ai pas plus confiance en ce gouvernement. Je crois même qu'il devrait être renversé, compte tenu de tous les scandales dénoncés à ce jour.

Roger Pelletier

L'intégrité ne s'achète pas

Le premier ministre Charest a beaucoup trop tardé avant de congédier Tony Tomassi. L'intégrité de son ministre est nulle depuis longtemps. Scandale par-dessus scandale. L'intégrité ça ne s'achète pas, même avec une carte de crédit... Il semble que M. Tomassi ne possède pas cette qualité... de plus en plus rare en politique.

Lucie Béland, Vieux-Longueuil

Démission comme député?

On se doutait bien que le poste du ministre Tomassi était en jeu, pour ne pas dire en phase terminale! Avec toutes les rumeurs sur sa façon de gérer les places en garderie, les faux-fuyants des réaffectations, les cotisations forcées ou non, remboursées ou pas par son bon ami... Sa peau ne valait plus grand-chose. Saurons-nous jamais combien il a pu dépenser sur cette carte de crédit? Sa carrière politique vient d'en prendre un coup! Ses électeurs demanderont-ils sa démission comme député aussi? Quoi qu'il en soit, il lui restera bien la «familia»!

Richard Geoffroy

Chèvre sacrifiée

Tony Tomassi n'est qu'une chèvre que M. Charest a sacrifié sous un prétexte autre que politique pour passer à autre chose dans son agenda politique. À qui le tour maintenant?

Stéphane Laroche, Prévost

Écoeurée de la politique

En tant que citoyenne qui paie ses taxes, qui va voter quand il le faut, qui respecte la loi, qui ne vole pas, je suis écoeurée. Pas fâchée, pas déçue, pas désabusée, pas triste... écoeurée. Et vous, M. Charest, arrêtez de vous fermer les yeux. Je vous appréciais, ceci sans aucune allégeance politique. Je suis tellement tannée de la politique de croches que je n'y crois plus. Je suis en âge d'être une «mamie» et je ne peux même pas penser prendre une retraite calme et paisible. Je travaille 5-6 jours par semaine, j'apprends quoi dans nos nouvelles? Que M. Tomassi nous a floués. M. Tomassi, vous n'avez que ce que vous méritez: la porte. J'ose croire que vous n'aurez pas de compensation salariale ou de prime de séparation.

Guyane-Élise Lacoste, Saint-Sauveur