Il y a quelques mois à peine, Jean Charest était considéré comme le chef de parti le plus apte à gouverner le Québec. Depuis, les scandales reliés à l'industrie de la construction, les allégations sur l'attribution des places en garderie, le budget Bachand et les affirmations de l'ancien ministre Marc Bellemare ont fait plonger la popularité du premier ministre et de son gouvernement. Pour votre part, faites-vous toujours confiance à Jean Charest? Sinon, est-il envisageable qu'il regagne votre confiance d'ici les prochaines élections?



MERCI DE NOUS AVOIR FAIT PARVENIR VOS COMMENTAIRES

La confiance, ça se mérite

N'est-ce pas ce même homme qui avait fait des représentations auprès d'un juge lorsqu'il était dans le cabinet de Bryan Mulroney? Il me semble que c'est l'homme en question qui avait perdu son ministère à l'époque pour une certaine période. Il me semble qu'on l'appelait effectivement Jean Charest. Bizarre, mais il me semble que c'est ce même Jean Charest qui dirige le Québec d'aujourd'hui avec des magouilles similaires. Même l'attachée de presse du ministre de la Justice du Québec vient apporter de l'eau au moulin dans ce débat troublant. Vif comme l'éclair, notre Charest a vite nié les faits. Le problème c'est que je ne sais plus quand il dit la vérité ou quand il nous forge une série de mensonges en ligne!. Il est là le problème. Dans ce cas, comment peut s'installer la confiance en cet homme? Pour retrouver la confiance, c'est une Commission d'enquête élargie avec un juge genre Gomery ou monsieur Lachance vérificateur général du Québec à la tête. N'oublions pas que ça part tout croche car notre bon monsieur Charest est à la fois juge et partie! Dans ce cas, on assisterait à un début de transparence. Mais non, il a choisi une commission d'enquête avec un juge très près de Jean Chrétien et de l'histoire des commandites. Ça sent mauvais tout ça! Non car la confiance, ça se mérite monsieur Charest!

Jean-Yves Larose, Québec

Terminé

Il y a quelques années, Charest se faisait ridiculiser. On disait ne pas avoir voté pour ça, puis les "spin doctors", probablement à grand coup de 100 000$, sont venus lui refaire une belle image, mais le "face lift" n'a pas tenu bien longtemps... Je crois que Monsieur Charest risque de passer à l'histoire pour autre chose que ce qu'Il avait espéré. Je regarde la feuille de route de ce gouvernement, et il n'y a que les nationalistes canadiens pour lui trouver des qualités, ce gouvernement ment, manipule et nous prend pour des imbéciles depuis 2003.

Pierre-André Vaillancourt, Montréal

Une commission élargie ou des élections

Il est clair qu'avec tous ces scandales et ces allégations de trafic d'influence augmentent les doutes raisonnables de confiance. Je crois que monsieur Charest n'a pas complètement tort ou raison concernant les déclarations de monsieur Bellemare. Afin de se maintenir au pouvoir comme premier ministre, il devrait soit préconiser une commission d'enquête plus élargie qui comprendrait toutes les influences possible auxquelles la premier ministre qu'il est se trouve confronté, soit déclencher des élections précipitées, afin que la population porte un jugement sur sa crédibilité d'être le meilleur candidat au poste de premier ministre. Je crois que monsieur Bellemare a seulement dit à voix haute ce que les êtres bien pensant n'osaient pas dire...La poursuite que monsieur Charest fait à monsieur Bellemare n'a pas sa raison d'être surtout qu'il croit avoir raison dans tout ce qui se passe dans son environnement. Il ne fait que la démonstration d'une certaine vérité et il croit pouvoir éteindre cet incendie avec une poursuite. Après tout, monsieur Bellemare n'est pas un criminel et n'a plus de lien direct avec la politique active. Deux hommes de bonne volonté auraient pu s'entendre avant de faire éclater une telle crise politique. Nous n'avions pas besoin de ça au Québec avec tous les dossiers importants qui sont en marche pour une société meilleure dans notre belle province...

Roger Gauthier, Québec

Confiance ébranlée

Je constate en lisant les commentaires de ce blogue que certaines personnes prennent encore aujourd'hui la défense de Jean Charest et du Parti libéral du Québec. Je dois avouer que je suis très surpris par cette attitude et je me demande ce qu'il faut exactement à ces individus pour leur faire réviser leur position. N'est-il pas évident en écoutant attentivement les Québécois que cet homme ne mérite plus de se trouver à la tête du Québec? Je ne demande pas d'élections générales parce que légalement parlant le PLQ peut détenir le pouvoir jusqu'au 8 décembre 2013, mais il me semble que les membres du PLQ devraient avoir la décence de réagir plus fortement à l'abyssale incompétence de leur chef actuel et déclencher une course à la chefferie immédiatement. Jean Charest va passer à l'histoire comme étant le plus petit politicien ayant occupé le poste important de Premier Ministre du Québec. Sa principale tâche aura été de travailler constamment contre le Québec et sa majorité francophone alors que son rôle primordial est justement d'assurer la continuité de la différence qui caractérise notre patrie en Amérique du Nord et dans le monde entier. Souhaitons tous, nous les Québécois de toute allégeance politique, le départ le plus rapide possible de Jean Charest vers un autre travail où il sera incapable de nuire à l'avenir du Québec et à son progrès. Quel bon débarras ce serait!

René Lasanté, Montréal

Brûlé à tout jamais

La grande qualité de M. Charest et il le dit lui même c'est L'écoute de la population. Quelle écoute ?? . Probablement il a besoin d'appareil auditif et personne de son entourage n'a le courage d'en faire l'achat. En autant que je suis concerné ce pauvre Monsieur est brûlé à tout jamais et de plus, il avait une belle opportunité de faire quelque chose lorsqu'il demandait les deux mains sur le volant.

Michel Bourret

Difficile pour la classe politique

Les réactions font presque l'unanimité, Jean Charest n'est plus l'homme de la situation...l'a-t-il déjà été? Moi je vote PQ depuis que j'ai le droit de vote, alors vous pouvez imaginer ma joie de le voir ainsi dans l'eau chaude. Ce qui est moins joyeux c'est que le Québec n'avance plus pendant cette crise et qu'il sera encore plus difficile à l'avenir de faire confiance à la classe politique. Le taux de participation n'est déjà pas très fort, j'imagine que ce n'est rien pour améliorer la participation de la prochaine élection.

Olivier Auger

Aucune crédibilité

Après les allégations fracassantes de Marc Bellemare, le gouvernement libéral de Jean Charest n'a plus l'autorité morale pour gouverner le Québec. Jean Charest n'a plus la crédibilité nécessaire pour assumer sa fonction de premier ministre du Québec. Ce gouvernement est complètement discrédité. Le lien de confiance entre les Québécois et le gouvernement est cassé. Le gouvernement libéral de Jean Charest est empoisonné par la corruption et le trafic d'influence. Jean Charest doit démissionner, il n'a plus le choix. La Belle province est entrain de vivre sa pire crise politique de son histoire. C'est grave ce qui se passe, mais Charest ne semble pas réaliser l'ampleur de la situation. Jean Charest n'a qu'une chose à faire dans les circonstances : démissionner.

Simon Leduc

"Cela ne pourra pas toujours ne pas arriver - Gaston Miron"

La chose politique irrite ici et là de par le monde. Phénomène qui n'est pas nouveau mais qui peut-être, ici, est dans un réveil qui se veut un prolongement de la souffrance morale et idéologique vécue à l'enseigne d'un relais intergénérationnel qui montre des signes d'essoufflement. Plusieurs grandes voix se sont tues récemment en nous laissant entre les mains la mission collective d'entretenir le devoir de mémoire, de prise de conscience et d'actions. La manifestation de dimanche dernier réjouit mon coeur face aux critiques pertinentes de nos amis ressortissants étrangers qui trouvent notre nation bien timide quand vient le temps de prendre parole bref d'agir! Et cela n'est que le début. Aux désabusés chroniques, je réponds simplement qu'il est grand temps que les pourfendeurs véreux de notre nation partent aux musées des oubliés. Pour Jean Charest, dont le 2/3 de la nation québécoise semble avoir enfin compris le stratagème et ses limites, il ne me reste plus qu'à lui souhaiter que la bulle dans laquelle il se terre à grands coups d'exercices de relations publiques éclate enfin au grand jour, car c'est de cette manière seule que nous verrons revenir la fierté d'être ensemble. Monsieur Charest, votre "je" est une illusion qui nous étouffe: de votre plan Nord (vide) aux garderies, des allégations de Marc Bellemare à votre présence malheureuse présence comme capitaine du Non en 1995, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter de retrouver une pincée d'humilité et de quitter. Vous n'êtes plus le bienvenu chez nous tant et aussi longtemps que vos efforts masqués par votre hypocrisie légendaire auront un double-agenda: celui de ralentir les aspirations d'une collectivité dont la vitalité n'a que faire de la lourdeur dans laquelle vous vous êtes vous-mêmes plongé. Votre bilan est à votre image: complaisant et amer.

François Lemieux

Chronique d'une mort politique annoncée

Le jeu que joue M. Charest présentement, soit de ne pas vouloir faire toute la lumière sur les allégations qui concerne la nomination des juges, la corruption liées au monde la construction et le financement des parties politiques va lui faire un tort irréparable. Il apporte lui-même l'eau au moulin des partis d'oppositions en laissant courir les allégations. C'est beau d'être entêté, mais il ne devrait pas oublier que la population l'a choisi pour gérer et maintenant la population lui demande de faire la lumière et rendre des comptes. On a souvent annoncé la fin en politique de M. Charest pour diverses raisons mais là je crois qu'on assiste à la chronique d'une "mort politique" annoncée et il est son propre bourreau.

Eric Gagné

Politiquement mort

Depuis 2003 Jean Charest gonfle et lance des ballons, c'est le pire premier ministre (si on peut encore l'appeler premier ministre) que le Québec n'a jamais eu. Faites la liste des promesses depuis 2003 et regarder où on est, c'est lamentable. Qui je crois? Une chose est certaine, Jean Charest comme homme politique, c'est fini et il n'est pas digne de sa fonction. J'ai honte de voir tout cela. Pour ce qui est d'une enquête sur le processus de nomination des juges, vraiment là, Jean Charest nous prend pour des imbéciles et il nous méprise. Seule une commission d'enquête élargie pourra vraiment faire la lumière. Qui dit vraiment la vérité : lui ou Bellemare? Pour moi, Jean Charest est mort politiquement depuis longtemps.

Yves Taillon, Saint-Liboire

Attendons

Il est dur, à ce stade-ci, de dire si on lui fait toujours confiance. Après tout, sa majorité à l'Assemblée nationale lui a enfin permis de déposer un budget visant à redresser les finances publiques. Nous espérons tous que ce budget, bien que rébarbatif au premier abord, aide l'économie à long terme. Confiance ou pas, il est clair que Jean Charest sera blanchi par sa commission, sans quoi il ne l'aurait jamais lancée. Avec toute la pression de lancer une enquête publique qu'il avait depuis des semaines, M. Charest a trouvé son créneau pour une enquête publique grâce à M. Bellemare. Je m'interroge d'ailleurs à savoir de quelle façon on pourrait prouver qu'il y a malversation dans la nomination des juges. Bref, la crise de confiance est-elle réelle? Je propose d'en reparler le 15 octobre.

Philippe Antoun

La saleté sous le tapis déborde

Je crois qu'il y a très longtemps que Jean Charest nous mène en bateau. Qu'on se rappelle seulement ses projets insensés (écoles juives, Suroît, mont Orford) et ses lois imposées au bâillon lors des fins de sessions parlementaires. Qu'on regarde où nous ont menés ses promesses concernant le système de santé. Qu'on se souvienne comme le Québec s'en tirait relativement bien face à la crise financière et voilà qu'on nous fourgue un budget qui nous asphyxie. Que l'on considère comment ce premier ministre rechigne à autoriser une commission d'enquête réclamée par tous sur le secteur de la construction, mais en ouvre une en un tour de main sur la nomination des juges et ainsi noyer le poisson concernant le financement du Parti libéral. Je trouve les Québécois très patients, mais il y a des limites et elles commencent sérieusement à être dépassées.

Lucie Chagnon, Montréal

Je n'ai jamais eu confiance

J'ai davantage confiance à un mécanicien aux mains sales, arborant un sourire en coin lorsqu'il m'annonce que ma facture s'élève à 650$ pour ma vidange d'huile. C'est vous dire! De toute façon, M. Charest et tout son parti n'ont jamais eu ma confiance auparavant, encore moins aujourd'hui.

Pierre Michaud, Montréal



Nous sommes une démocratie


Voilà ce que le gouvernement Charest récolte de l'absence de transparence dans la gestion des affaires de l'État. Ils n'ont pas à rendre compte de toutes leurs décisions au quotidien, par contre ils ne sont pas non plus aux rênes d'un pouvoir absolu. Nous sommes en démocratie, pas sous une forme de gouvernement autoritaire, qui décide ce qui est mieux pour l'ensemble des citoyens, alors que l'ensemble des citoyens n'accepte pas ces décisions!

Claude Tremblay



La tenace impression d'être pris pour des cons


On ne peut mentir et espérer garder la confiance des gens. Tout le monde au Québec sait que Jean Charest et le Parti libéral ne veulent pas d'une commission d'enquête sur le financement des partis politiques et l'industrie de la construction parce qu'ils seront éclaboussés. Pareille commission deviendrait pour eux ce qu'a été la commission Gomery pour le Parti libéral fédéral. Qu'il refuse cette commission, c'est déjà choquant en soi. Mais qu'on vienne déclencher une commission d'enquête sur un sujet parallèle, en s'assurant qu'elle ne puisse pas toucher au coeur du sujet, et que le premier ministre en personne vienne s'empêtrer dans ses contradictions aux nouvelles du soir, on a la tenace impression d'être pris pour des cons.

Hugues Ricard

Grand ménage

Le gouvernement prétend qu'il doit y avoir du ménage dans les finances de l'État... comment pourrons-nous avoir une garantie maintenant que le ménage de l'État va inclure tous les coins de la maisonnée, que le grand ménage va se rendre jusque dans les garde-robes de l'État! Il y a sûrement de l'argent à récupérer pour renflouer le déficit dans le fond de ces garde-robes!

Claude Tremblay

Je suis déçu

Je n'ai plus confiance à M. Charest, pas plus qu'à son gouvernement. Le PQ n'a pas ma confiance non plus. Une nouvelle formation, avec une belle tête intelligente et un passé honnête, obtiendrait ma confiance facilement.

Serge-Jean Fillion

Jamais je ne vais voter pour M. Charest

Ils nous mentent tous et nous devrions les mettre à la porte. Il devrait exister une loi qui nous permettrait de poursuivre personnellement n'importe quel député ou ministre qui raconte des faussetés. C'est épouvantable toutes les menteries que nous entendons! Ils ne s'occupent pas de la société, mais seulement des amis du parti. Je suis las de les entendre!

André Martin



Cette situation est déplaisante


Que doit-on faire pour forcer ce gouvernement à réviser ses positions et réorienter son tir dans le même sens que la demande l'opinion publique. Il ne s'agirait que de quatre victoires du Canadien pour chambarder toute la ville. Présentement, peu de personnes sortent et crient. On assiste, spectateurs indolents, aux fastes d'un gouvernement qui ment, joue sans tenir compte des règles et rit clairement au visage de la province tout entière. Cela semble si facile, même anodin.

Patrick Gosselin

Jean Charest ne m'a jamais inspiré confiance

C'est un opportuniste et un politicien «de carrière» ce qui est la pire race de politiciens. Il n'est pas là pour changer quoi que ce soit ou améliorer les conditions de vie des citoyens, mais uniquement dans le but d'être réélu d'une fois à l'autre. Il a fallu attendre qu'il obtienne une majorité mais depuis ce temps, on voit finalement son vrai visage. Il a été particulièrement absent (constamment en voyage) lors de la dernière crise économique et ses deux dernières années se sont faites sous le signe de la «non-gouvernance». Il a aussi dû reculer sur la majorité des décisions prises par son gouvernement et ses ministres, ce qui indique un haut niveau d'incompétence, autant de sa part que de celle de son entourage. Personnellement, le PQ et l'ADQ peuvent présenter des boîtes aux lettres comme candidat de Trois-Rivières aux prochaines élections et je vais voter, sans même y penser, pour la grosse boîte rouge. Elle n'en fera pas plus que Charest, mais au moins il n'y aura ni corruption ni trafic d'influence.

Luc Gélinas, Trois-Rivières

Un incident révélateur

Je me souviens, alors que Jean Charest était encore chef du Parti conservateur et que les rumeurs selon lesquelles il lorgnait le poste de chef du parti libéral du Québec allaient bon train, de la grande conviction avec laquelle il nia ces rumeurs. On connaît la suite. Je sais qu'un politicien ne peut pas se brûler quand des rumeurs s'avèrent vraies, n'empêche qu'il aurait pu jouer avec les mots, voire répondre aux rumeurs par une boutade. Cela aurait du moins, donné l'impression que M. Charest ne prend pas les Québécois pour des imbéciles. Toujours est-il qu'en raison de cet incident, je n'ai jamais fait confiance à Jean Charest.

Benoit Forget, Montréal

Des arrivistes

J'ai toujours perçu M. Charest comme le premier des incapables de la politique moderne québécoise. Et il y en a plusieurs en ce moment dans tous les partis. Les jeunes ne veulent plus aller en politique et ce qu'il nous reste, ce sont les arrivistes et les carriéristes qui n'ont aucun intérêt pour la nation. On se croirait à Beyrouth pour nos infrastructures et en Amérique latine pour la corruption, nous sommes la risée des Amériques. Merci M. Charest! Tout ça pour de petits égaux en soif de pouvoir politique.

Stéphane Rheault

Nous irons voter désormais

Jean Charest est un homme de théâtre et je crois sincèrement qu'il se moque des gens. Il est au pouvoir pour le pouvoir, pour lui. Il est grand temps qu'il cesse d'insulter l'intelligence du peuple québécois. Il a su embarquer dans son bateau des gens qui votaient sur des promesses, ces personnes qui aiment ce genre de cinéma. Il a oublié qu'une partie importante n'a pas voté, car l'intérêt n'y était plus. Maintenant, M. Charest, je vous remercie au nom de milliers de Québécois, d'avoir ranimé la flamme nationalisme chez nous. À partir d'aujourd'hui, vous n'avez plus affaire à des gens aveuglés, car nous, tous ceux et celles qui ne votaient plus, qui ne croyaient plus, nous sommes de retour et jusqu'au bout cette fois. Jamais plus personne ne viendra patiner, jouer avec nous comme vous le faites depuis des années.

Thomas Harrisson

J'ai confiance

J'ose croire mon premier ministre Jean Charest, car j'ai l'impression que M. Bellemare a une grosse dent contre lui et qu'il veut absolument lui faire perdre la face devant tous les Québécois et ça marche présentement. Le PQ en remet aussi, parce qu'il veut avoir sa place dans trois ans. Donc, le parti attaque, avec des allégations qui ne sont pas fondées, les coups sont très bas et c'est bien regrettable! L'ADQ voit sa cote remonter au détriment de ces allégations, donc ils foncent à coup de massue eux aussi. M. Delltell, vous auriez dû rester journaliste, ça vous va mieux. L'autre parti dit à M. Charest qu'il devrait avoir honte de tout ce qui se passe, mais je crois que tous ces partis devraient avoir honte d'agir de la sorte contre notre gouvernement. Il y a une commission d'enquête sur pied présentement, attendez donc d'avoir le résultat avant d'enterrer quelqu'un. Les Québécois sont fâchés contre le gouvernement en grande partie à cause du budget Bachand. Peut-être que nous sommes un peu trop gâtés... Nous voulons tout avoir et ne pas avoir à débourser pour de meilleurs services

Lucette Houde

Jean Charest doit démissionner

Dans les pays où la démocratie et le peuple ne sont pas entendus, seuls les journalistes d'enquête peuvent remettre un gouvernement sur les rails. Lorsqu'un premier ministre n'écoute personne, que son gouvernement est quasi paralysé, que plus personne n'a confiance en nos institutions, que ce même gouvernement refuse toute enquête, que toutes les instances sociales, démocratiques, et même policières demandent cette enquête depuis des lunes, seuls les journalistes peuvent ramener à l'ordre ce gouvernement. Eh oui ! ce gouvernement n'est plus digne de nous représenter et notre premier ministre doit démissionner.

Bernard Aublet, Québec

Qu'il parte!

Les Québécois sont écoeurés de se faire mentir depuis sept ans. Depuis qu'il est au pouvoir, il ne s'est rien fait au Québec: pas encore de CHUM, pas encore de nouvelles voitures de métro, pas d'échangeur Turcot, pas de nouvelle rue Notre-Dame. Et ça, c'est seulement pour Montréal, mais c'est comme ça à la grandeur du Québec. Et il ose nous présenter un budget où tout augmente, alors qu'il n'a plus du tout la confiance des électeurs. J'espère que lors des prochaines élections, les Québécois vont enfin mettre leurs culottes et se libérer des libéraux comme les Canadiens l'ont fait en 1993 avec les conservateurs. Je n'ai jamais eu et je n'aurai jamais plus confiance en Jean Charest.

Roger Fortin, Montréal

Oui, j'ai confiance en notre gouvernement

Les supposés 77% qui réclament la démission du premier ministre ne font pas très sérieux. Ils semblent motivés par deux questions: la corruption dans le monde de la construction et le budget. J'imagine facilement les commentaires qui suivraient une enquête publique sur la construction. On parlerait surtout de gaspillage des fonds publics dès que les coûts en seraient publiés et on se plaindrait de l'absence de résultats concrets. Pourquoi ne pas laisser la chance à l'enquête policière. N'oublions pas que c'est le syndicat des policiers et non pas la direction de la SQ qui a dénoncé l'inefficacité d'une telle enquête. Quant au budget, il était à prévoir qu'il y aurait rejet massif des mesures de redressement qui s'imposent absolument si l'on veut éviter la ruine pour nos enfants. La lettre de l'ex-député bloquiste Yvan Loubier publiée dans La Presse de ce matin est très éloquente et surtout pleine de bon sens. Qui peut se surprendre de la réaction négative d'une certaine partie de la population qui persiste à réclamer la gratuité des services sans jamais en assumer sa part des coûts. Toute personne responsable tient à payer ses factures régulièrement, sachant bien que tout retard nécessitera un rattrapage de plus en plus douloureux. Nous en sommes là aujourd'hui et le réveil est brutal. Donc, oui je fais encore confiance au gouvernement actuel, qui n'est pas le fait d'un seul homme, mais d'un groupe de gens bien intentionnés, qui a une très lourde tâche à accomplir et qui peut même se tromper à l'occasion sur des points relativement mineurs. Par contre, j'ai peine à ressentir quelque respect pour les éternels revendicateurs qui condamnent tout, mais n'ont jamais de solution à proposer et qui profitent de tout sans rien contribuer.

Guy Tremblay



Enragée


Ce qui m'a le plus exécré (voire révolté) fut le dernier budget de notre futur feu premier ministre. Le coût de la vie est effroyable pour la population de la classe moyenne. Surprenant que les gens ne se révoltent pas plus que ça. Une bonne part de ces gens démunis n'a pas l'habitude de protester et de clamer haut et fort les injustices de cette envergure. Mais il n'en demeure pas moins que les scandales à répétition, et ce, à tous les paliers de gouvernement, m'enragent. Les pauvres gens écopent des malversations de nos élus et des gros bonnets de ce monde. Pensez à ces dollars qui auraient servir à ceux qui en ont besoin et qui, dans bien des cas, paient leurs impôts «rubis sur l'ongle». À quand la fin de telles matières à révolution, fort probablement loin d'être tranquille? Je me le demande. Le gouvernement devrait «sentir la soupe chaude» avant qu'une guerre civile n'explose entre les plus démunis et les plus nantis. Car, un jour, la marmite au contenu empoisonné et bouillant à souhait débordera sans avertir.

Diane Goulet

Oh oui, je fais encore confiance à Jean Charest

Pour le dénigrer de la sorte il faut que l'opposition craigne cet homme au point de le démolir avant les prochaines élections. C'est incroyable ce qui se passe au Québec actuellement! Je crois qu'il y a des personnes qui n'ont pas digéré que le Québec soit louangé de partout dans le monde d'avoir pu si bien traverser la récession. La construction! Foutaise! C'est comme cela depuis des décennies. La Caisse de dépôt... les caisses et autres institutions financières, à l'échelle mondiale, ont perdu de l'argent, beaucoup d'argent et nous avons perdu aussi. Marc Bellemare! Vous allez faire confiance à cet homme, déchu et rejeté par la ville de Québec à l'élection de la mairie, qui a une dent contre le parti libéral du Québec et Jean Charest et qui attendait le moment de la vengeance... inimaginable! Nous avons un bon gouvernement en place, qui fait des pieds et des mains pour améliorer le sort des Québécois et ce n'est pas à cause de l'opposition, appuyée par les médias, qui prétend le contraire que nous devons croire ces derniers. Comparez-vous aux autres dans le monde, faites votre propre bilan des choses et vous jugerez après. Bon travail monsieur Charest, bon travail de votre gouvernement et surtout persister dans l'adversité, car c'est là que l'on sépare les hommes des enfants.

Raymond Bergeron, Laval



Bien sûr que non


Notre premier ministre est dans une impasse. Le fait de poursuivre Marc Bellemarre lui donnera un sursis. Après le scandale du monde de la construction, on voit bien qui tire les ficelles dans le beau monde de la politique. Les libéraux fédéraux ont eu le scandale des commandites. Nos libéraux provinciaux connaîtront le leur. La pression sera tellement forte des autres partis que Jean Charest devra démissionner.

Jean-Yves Lanthier, Sainte-Agathe-des-Monts

Le bénéfice du doute


Le climat politique actuel au Québec est mauvais, voire nauséabond. Ce n'est qu'insinuations malveillantes, allégations, suspicion, accusations. Sans parier sur l'innocence complète du Premier Ministre, je m'étonne que Monsieur Charest n'ait pas droit au bénéfice du doute comme tout autre citoyen. La Commission d'enquête n'a pas encore débuté ses travaux que la majorité des citoyens interrogés condamnent le Premier Ministre. Que vaut ce sondage dont les résultats sont annoncés ce matin ? Les Québécois ont-ils eu un temps de réflexion ? Le temps de peser le pour et le contre? De digérer l'information et de se faire une opinion fondée? Que dire de cette tempête d'informations diffusées ces jours-ci ? Celles de certains journalistes d'enquête plus soucieux de leur carrière et de leur popularité que du bien-fondé de leurs sources, sont-elles crédibles ? Celles de quelques analystes politiques me semblent teintées de leur couleur politique personnelle. Celles de nombreux médias sont-elles vérifiées? Que penser des cris horrifiés d'une Chef de l'opposition à la mémoire un peu courte ? On se perd en conjonctures. La classe politique tout entière est éclaboussée et la population de plus en plus cynique. Qui a à gagner d'un tel climat ?

Jeanne-Mance St-Louis, Gatineau

La démocratie par définition

Dans un monde idéal, la Démocratie par définition doit être par le peuple et pour le peuple.

Lorsque les politiques mises de l'avant par un Gouvernement sont inacceptables par une forte majorité des citoyens, celui-ci a l'obligation morale de réviser sa position et se plier à leurs exigences. Malheureusement, il n'en est rien, et nous devenons tous otages jusqu'à la fin du mandat avant d'exiger un retour aux urnes. Le lien entre la victoire de l'élection et la gestion de l'État étant devenu inexistant, une révision complète du système actuel doit être mise de l'avant afin de redonner au peuple le pouvoir qui lui revient. Les agissements infantiles que nous vivons présentement aux mains de nos élus frôle la dérision et doit cesser. J'ai honte de voir la fierté du peuple québécois se faire traîner dans la boue par un Gouvernement qui lui, semble s'en foutre éperdument.

Robert Lachance. Montréal

Oubliez ça

Jean Charest est mort, au niveau politique. Non seulement il n'aura plus jamais ma confiance, mais de plus, je serai toujours méfiant quand il ouvrira la bouche; même si c'est seulement pour respirer. À voir la tête qu'il nous présente ces jours-ci, cela me remet en mémoire un proverbe de La Rochefoucauld: " L'hypocrisie porte un masque qui déteint."

Denis Lehoux-Faucher, Montréal.

Aux élections!

Dans la situation actuelle, où l'opposition dirige le Québec, ce qui ne peut être nié, pourquoi ne pas lui en donner la chance, soit par le recours à une élection générale ou par la formation d'un gouvernement de coalition. À défaut, et j'y réfléchis depuis la date du budget Bachand qui, même s'il se veut innovateur, n'avait l'objet d'aucune sensibilisation auprès du public préalablement à sa présentation, ce qui est fort discutable et fort irrévérencieux, pourquoi, dis-je, les québécois ne demanderaient pas au gouvernement central, dont le Québec est la créature, que cette province soit mise pour l'instant en tutelle. Qu'on le veuille ou non, le commérage politique nous en fera débourser une beurrée.

Gilles Huot

Non, je ne fais pas confiance à Jean Charest

Pourquoi monsieur Charest remet totalement en question les affirmations de Marc Bellemare et en même temps, il s'appuie sur ces mêmes affirmations pour déclencher une enquête publique? Pourquoi monsieur Charest nie les affirmations à savoir que le Parti Libéral serait impliqué dans ce trafic d'influence? Pourtant, les révélations de monsieur Bellemare concernant la nomination des juges sont étroitement liées au Parti Libéral. Si le système de justice perd sa crédibilité, notamment au niveau de la magistrature, c'est qu'il y a une cause. Et cette cause, sur laquelle Jean Charest se base, est la nomination des juges. Alors quel est le problème avec la nomination des juges si tous les ministres affirment qu'il n'y a pas de problèmes... Alors sur quoi monsieur Charest se base-t-il pour déclencher cette enquête? Selon plusieurs, c'est pour rétablir la confiance de la population envers le système de justice. Si c'est juste pour ça, pourquoi gaspiller 1, 2 ou 3 millions de dollar de fonds publics pour une telle enquête? En se basant sur le témoignage d'un menteur (menteur, selon Jean Charest). Si je continue dans la même logique, pourquoi il n'était pas nécessaire de dépenser des sous pour une enquête publique sur la construction, quand des milliards de dollars sont dépensés annuellement en travaux publics? Ce n'est pas aussi important? La collusion dans la construction coûte aux contribuables, selon certains, 15 à 30% de plus, sur un budget, j'imagine supérieur à 1 milliard de dollar d'argent publique. Comment peut-il affirmer qu'il corrige l'ensemble de ce secteur avec son Escouade Marteau. L'industrie de la construction représente 12% du PIB au Québec, 37 milliards de dollars annuellement et 195 000 travailleurs... Que la CCQ contrôle difficilement. De toute façon, la confiance envers le système de justice n'est pas aussi ébranlée que celle envers le gouvernement de Jean Charest. Comment expliquez-vous cette décision dénuée de sens venant du chef du gouvernement? Sommes-nous dirigés par un fou? Ou bien, habitons-nous, comme le dit si bien Vincent Marissal, une république de banane?

Jean Charest doit démissionner.

Frédéric Boisvert , Rougemont

Mauvaise passe pour Charest

Il semble bien que, selon les sondages du moment, Bellemare inspire davantage confiance que Charest. On croirait un ex-politicien frustré plus qu'un Premier Ministre qui a pourtant obtenu la confiance d'un bon nombre de Québécois, il y a tout de même pas si longtemps. Faut-il s'en étonner? Certainement pas et pour des facteurs qui peuvent différer selon les objectifs visés par ses détracteurs. D'abord, les gens au pouvoir, surtout si cela fait trop longtemps diront certains, sont aisément critiqués et jugés sévèrement. Plusieurs de nos ex-élus pourraient en témoigner quel que soit le parti politique auquel ils appartenaient. Or, à la fin de son présent mandat, Jean Charest aura été le Premier Ministre à avoir gouverné le Québec pendant le plus grand nombre d'années, sauf Maurice Duplessis.

Le Parti québécois, l'opposition officielle, et c'est son rôle, talonne ces temps-ci le gouvernement Charest sur de nombreuses allégations. Bien que celles-ci restent à être prouvées, elles fournissent des armes de choix à qui cherche à discréditer le pouvoir en place. Aidé dans sa croisade par des médias agressifs, les Québécois semblent être portés à prendre comme des faits démontrés ce qui ne sont encore que des accusations.

Ce qui se passe actuellement n'a rien pour rehausser la crédibilité de la classe politique. Tous nos élus en sortent perdants. Il faudrait être dupe d'envisager un avenir intéressant pour des candidats de prestige. Oser aujourd'hui être du côté de Charest sur la place publique c'est risquer la lapidation. D'ailleurs, s'il a des défenseurs, ceux-ci se font très discrets. Reconnaissons cependant que, bien qu'il traverse une mauvaise passe, il se bat comme un lion. Il a la couenne dure ce politicien de carrière. Il sait d'expérience que dans cet univers-là le vent tourne. C'est probablement cette conviction qui le tient debout dans la tourmente.

Benoît Descôteaux, Montréal

Pas du tout

Jean Charest a perdu toute crédibilité comme politicien, comme Premier ministre, comme homme....Ce menteur invétéré s'est déshonoré lui-même « on ne peut pas mentir tout le temps, à tout le monde ». Le peuple québécois a enfin compris qu'il est présentement dirigé par le PIRE premier ministre de toute l'histoire du Québec. Sa mission politique de démolissage du Québec vient de prendre fin. Enfin! Vivement sa démission ...et des élections.

Suzanne Groulx