Le gouvernement a présenté une série de mesures qui ont l'avantage de couvrir l'ensemble des questions touchant l'avenir des universités québécoises.

Tout comme les étudiants et mes collègues des autres universités, j'étudierai attentivement ce qui nous est proposé. Au premier abord, il faut reconnaître que l'étalement de l'augmentation des droits de scolarité sur sept ans plutôt que cinq, prive les universités de revenus escomptés. Mais une situation conflictuelle comme celle que nous vivons ne peut se régler sans compromis. Le compromis proposé est raisonnable et il est assorti de bonifications supplémentaires au Régime de prêts et bourses et d'un comité de vigie sur l'accessibilité.  Ce sont là des mesures particulièrement intéressantes qui nous permettront de mieux soutenir les étudiants de la classe moyenne et qui répondent à de réelles préoccupations qui ont été exprimées.  Quant à la création d'un organisme qui scrutera la gestion des universités, je ne peux que m'en réjouir. Les universités sont déjà soumises à plusieurs mécanismes de contrôle et de reddition de comptes, mais en concentrant ces questions en un lieu, les Québécois auront la chance de mieux constater la qualité de leurs universités. Cette assurance de la qualité des universités québécoises est nécessaire pour que nous puissions en assurer le développement.