L'ex-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, Frank Zampino, a confirmé qu'il avait séjourné sur le bateau du promoteur Antonio Accurso à deux reprises. Dans une lettre adressée au maire Gérald Tremblay, il dit avoir payé ses propres frais de transport et de séjour. Il affirme aussi que le processus d'attribution du contrat pour l'installation et l'entretien des compteurs d'eau, attribué à un consortium formé d'une entreprise appartenant à M. Accurco alors que M. Zampino était le numéro 2 de la Ville, a été fait selon les règles de l'art.

Le fait que M. Zampino ait payé les coûts de son séjour en mer ne change pas grand-chose à la situation. Il persiste une apparence de conflit d'intérêts qui doit absolument être dissipée. Le maire de Montréal doit demander au Vérificateur général de la Ville de faire toute la lumière sur l'ensemble du processus qui a mené à l'attribution du contrat des compteurs d'eau.

 

Au cours des derniers mois, le maire a souvent déclaré qu'il «n'acceptait pas qu'on attaque son honnêteté, son intégrité et celles de son équipe». On aimerait plutôt l'entendre dire qu'il n'accepte pas que le comportement des membres de son équipe remette en question l'honnêteté et l'intégrité de son administration...