Le conducteur du dernier taxi que j'ai pris à l'aéroport ne parlait pas français et ignorait où se trouvait le stade olympique. Et pas question pour lui de nous aider à entrer nos bagages dans le coffre de la voiture. Durant toute la course, il avait son cellulaire vissé à l'oreille. J'admets que c'est un métier difficile, mais plusieurs ne s'aident pas.

Petite anecdote

Le conducteur du dernier taxi que j'ai pris à l'aéroport ne parlait pas français et ignorait où se trouvait le stade olympique. Et pas question pour lui de nous aider à entrer nos bagages dans le coffre de la voiture. Durant toute la course, il avait son cellulaire vissé à l'oreille. J'admets que c'est un métier difficile, mais plusieurs ne s'aident pas.

Michel Paris

Un exemple à suivre

Ayant une fille à Londres, ma conjointe et moi y prenons régulièrement des taxis. Ces derniers sont impressionnants.

Londres a la manie de nommer plusieurs rues d'un même quartier de noms très semblables. Par exemple, la rue de la Reine, le boulevard de la Reine, le croissant de la Reine et ainsi de suite. Plusieurs de ces rues sont à sens unique. Pourtant, le chauffeur nous conduit directement presque à chaque fois. Tout au plus, demandera-t-il une confirmation si on connaît bien la rue, sinon il la trouve presto sans aide.

Il va sans dire que les limousines sont impeccables. À Montréal, je me suis fait reprocher plus d'une fois de ne pas me rendre assez loin.  Il m'est même déjà arrivé qu'un chauffeur me demande d'en prendre un autre, parce qu'il avait attendu longtemps en face de notre hôtel. Il y a sûrement trop de taxis pour les besoins.

André Tremblay

Il ne faut pas exagérer

J'habite à Gatineau et j'ai souvent eu à me rendre à Montréal et y prendre des taxis au cours des dernières années. L'intervention de M. Denis Boucher ne reflète pas mon expérience personnelle quant à la salubrité des voitures et aux qualités des chauffeurs de taxi de Montréal. Il s'agit là d'une généralisation indigne d'une personne oeuvrant en relations publiques. S'il est vrai que les voitures sont souvent âgées et auraient parfois bien besoin de nouveaux amortisseurs, je n'ai connu à leur volant que des chauffeurs affables, polis, ne me faisant jamais sentir "coupable" de ne pas leur demander une course plus longue. Bien sûr, chacun a sa personnalité. Certains sont plus loquaces que d'autres, certains plus impatients que d'autres sur la route, mais jamais je n'ai craint pour ma sécurité, et certainement pas plus qu'à New York et dans ces nombreuses grandes villes du monde où je me suis rendu au cours de mes voyages. Il est vrai que le service de taxi londonien est exceptionnel (quelle différence avec Paris, par exemple!), mais je ne suis pas certain que les célèbres voitures noires londoniennes soient les mieux adaptées à notre climat. Et, contrairement à ce qu'avance M. Boucher, je n'ai jamais vu un chauffeur montréalais incapable de trouver rapidement une adresse à Montréal. Tous sont en effet munis d'un GPS qui leur indique la voie en cas de doute. Bien sûr, tout n'est pas parfait, tant s'en faut, mais qualifier toute une industrie d'inepte, tous les chauffeurs d'incompétents comme le fait M. Boucher est une grossière exagération.

Pierre Calvé

Oui, l'industrie est malade

Deux jours sur cinq, je suis automobiliste. Le reste de la semaine, j'utilise le transport en commun. Lorsque je suis automobiliste, j'ai les loges de luxe pour observer le comportement des chauffeurs de taxi. Ils n'hésiteraient pas à vendre leur mère et enfants pour un voyage. N'importe quel piéton devient un client potentiel ils sont là, prêts à tout. Demi-tours dangereux, changements de voies irresponsables. Arrêts sauvages. Les rares fois où je prends un taxi, je me rappelle pourquoi je les évite.

Dans presque toutes les villes canadiennes et américaines, l'industrie est mieux encadrée et réglementée. Toronto, Calgary et Ottawa me viennent en tête. Ici, c'est l'anarchie. Vous n'avez qu'à sortir d'un bar ou d'un restaurant de la rue St-Denis à minuit pour vous en rendre compte. Mardi dernier, j'ai compté une meute de huit taxis qui roulaient ensemble chassant les clients. Bref, il y avait plus de taxis que d'autos durant les cinq minutes où j'ai marché vers mon véhicule. Évidemment,  j'étais ciblé comme client et tous faisaient des manoeuvres dangereuses pour attirer mon attention.

Corruption (voir prix des permis de taxi). Pas assez encadrée et contingentée. Manque de réglementation. N'importe qui, venant de l'étranger vous racontera (et raconteront aux autres) des histoires de taxi montréalais. Et ce n'est pas positif. Bref, l'industrie du taxi est dans le même état que nos infrastructures routières. Un reflet de nos gouvernements et de notre société.

Fréderic Charrette, Montréal

Resserrons les critères

Je dois parfois prendre des taxis de Montréal ou de Laval dans le cadre de mon travail et c'est tout à fait exact, ils sont très malpropres, ils sentent la cigarette et sont souvent conduits par des chauffeurs au décorum douteux. Ils passent le trajet à se plaindre de leur sort, alors que cela ne nous intéresse pas du tout.  Bref, toutes les voitures de taxi devraient être identiques, comme à New-York ou à Londres et conduites avec des critères serrés dignes d'une ville supposément de réputation internationale.

Louise Desjardins

Incompétent

Du CHUM de St-Luc, j'ai pris un taxi pour me rendre sur la rue Querbes. Comme le chauffeur ne connaissait pas cette rue, j'ai dû me servir de mon GPS pour indiquer au chauffeur comment s'y rendre.

Yvan Bélanger